Lettre aux compatriotes d'ici et de la diaspora.


Lettre aux compatriotes d'ici et de la diaspora.
 C’est Possible
           
Union pour le Progrès

      
Paris, le 27 Janvier 2015
 
Lettre aux compatriotes d'ici et de la diaspora.


     
Mes chers (ères) amis (es),

Le Sénégal,
 

Notre pays traverse des crises profondes qui ont toujours constitué un frein au développement, et qui se manifestent par :
  • Une absence remarquée de politique éducative, un système éducatif défaillant débouchant sur un faible taux de réussite, et un taux élevé de déperdition.
 
Le manque d’harmonie entre l’enseignement supérieur et la formation professionnelle qui explique le taux de chômage chez les jeunes, alors que la jeunesse est le socle de développement.
 
  • Une absence de programme cohérent articulant l’Elémentaire, le Secondaire, l’Enseignement supérieur et la formation professionnelle, prenant en charge les intérêts des personnes vivant avec un handicap mais capables de contribuer à l’œuvre de construction nationale.
 
  • Une politique de santé précaire, à la limite inexistante, dans un pays où la classe moyenne peine à se payer une simple consultation, avec des pertes en vies humaines révoltantes et  injustifiables de plus en plus remarquées chez les femmes. Alors que la santé pour tous est un Droit ;
  • Une absence de politique du logement, cause du surpeuplement de la plupart des zones habitées, camouflée par une soi-disant baisse des taux de loyers comme si une telle décision devait se renouveler à l'infini, une baisse qui n’a duré que le temps d’une rose. Est-il utile de rappeler  que le logement est l'atout majeur de maintien de la cellule familiale et préserve la dignité humaine ?
 
  • Un déficit récurrent des denrées de base : l'électricité et l'eau, notamment dans les villages, ce qui constitue un frein au développement et expose les populations à toutes sortes de maladies ;
 
  • Une agriculture et un élevage déstructurés, non soutenus par des industries agro-alimentaires pourtant capables de générer des emplois valorisants par l’installation d’unités de transformation des produits. L'autosuffisance alimentaire est possible mais il n’existe pas, jusqu’à présent une véritable politique pour l’atteindre. C’est pourtant possible, car nous avons les moyens d’y arriver par des investissements importants en Casamance et dans la vallée du Fleuve Sénégal.
 
  • Une absence de politique agricole solide avec des intrants mis à  la disposition des agriculteurs bien formés et capables d’exploiter des terres pendant la saison sèche au vu de la courte durée de la saison des pluies grâce aux bassins de rétention, aux canaux du Baol et du Cayor tant vantés. Moderniser l’agriculture, c’est booster un secteur qui emploie plus de 70% des populations actives. C’est une utopie de parler d’autosuffisance alimentaire avec une agriculture primitive dans un pays où les délestages compromettent toutes les prévisions.
 
  • L’ostracisme que vivent les pêcheurs impuissants face aux pillages des produits halieutiques illustrés l’année écoulée par une signature à perte avec l’Union européenne d’un accord qui ne peut en aucun cas profiter à l’économie nationale. Par ailleurs, il incombe à l’Etat d’assurer la sécurité des pêcheurs en haute mer. Mais la disparition de  nos pêcheurs en haute mer rythme notre quotidien, malgré les déclarations tonitruantes sur la modicité du prix du gilet de sauvetage. Plusieurs dizaines de jeunes pêcheurs meurent en mer. L’inertie de l’Etat est manifeste. Le secteur de la pêche est sous la tutelle d’hommes d'affaires connus et bien identifiés à la recherche de profit. Et pourtant, la pêche est une composante de la sève nourricière de l'économie nationale ;
 
 
 
 
 
  • Un discours démagogique sur les prix des denrées de grande consommation, (alors que les énergies devraient être déployées pour la hausse du pouvoir d'achat des chefs de famille), illustre les limites des décideurs ;
 
  • Un secteur informel brutalisé avec des marchands ambulants indésirables et des femmes et enfants sous le soleil pour des recettes de moins de 1 000  pauvres Francs par jour ;
 
  • Absence totale d’une politique de mobilité urbaine à Dakar et dans les autres capitales régionales. Le parc automobile tarde à être renouvelé. La réhabilitation du chemin de fer est absente dans le discours de nos dirigeants. Les infrastructures ferroviaires sont en ruine parce que les rails avaient été démontés et bradés au marché noir depuis 20 ans. Alors que sans un réseau de transport moderne et sécurisé, sans moyens de communication, aucun Etat ne peut emprunter les rails du développement ;
 
  • Une culture discréditée avec un monde artistique peu stimulé et un tourisme mal promu ;
 
  • Un secteur du sport, refuge des désœuvrés, très éloigné de l’éducation ;
 
  • Un environnement écologique de plus en plus dégradé  qui prouve le mépris des recommandations du Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et sur l’environnement de manière générale. Une politique de l’environnement crédible ne saurait se limiter à la plantation d'arbustes dans quelques artères de la seule ville de Dakar à l’occasion des grands Sommets où l'on ne décide de rien de vraiment précis ;
 
  • Des violations flagrantes et récurrentes des droits humains illustrées par la mort de détenus dans les prisons déjà surpeuplées, l’utilisation d’une juridiction spéciale comme la CREI qui viole les droits d’opposants politiques et sert d’outil de règlement de comptes politiques. On ne peut pas parler de droits humains sans penser aux 50.000 enfants qui errent dans les rues de Dakar et bien plus ailleurs. Laissés à eux-mêmes, les enfants «talibés » sont devenus des «sous-citoyens», des «sans-droits» et « sans refuge » au Sénégal.
 
  • Une justice opprimée, délaissée, devenue parent pauvre du système. Or, c’est un secret de Polichinelle de dire que sans la sécurité juridique nulle économie ne saurait prospérer, et la dignité humaine ne saurait être préservée. Ainsi, au Sénégal nous allons tout droit vers l’effondrement des fondements d’un Etat de droit à cause d’un pouvoir exécutif envahissant, partisan, calculateur et incompétent ;
 
  •  Un  environnement des affaires peu attractif comparé aux autres pays de la sous-région. C’était étonnant de voir le Gouvernement se glorifier des derniers résultats du «Doing Business» et de l’Indice «Mo Ibrahim» lorsqu’on sait que ces «avancées» supposées ne se répercutent pas sur le quotidien des sénégalais.  Le Budget d’Investissement Extérieur a fortement baissé. Les investissements depuis deux ans se limitent au Centre International de Conférence de Diamniadio. Les investisseurs étrangers préfèrent les autres pays de la sous-région au Sénégal où règne une insécurité délicate dans le système financier national. Que dire de plus des 370 entreprises qui ont fermé depuis avril 2012 ?
 
  •  La corruption est érigée en mode de Gouvernance publique marquée par des marchés de gré à gré aujourd’hui officialisés et légalisés sans scrupule, des marchés passés par entente directe, la suppression des appels d’offres dans la passation des marchés publics, le tripatouillage du Code des Marchés publics pour favoriser des proches, sous le regard impuissant des gouvernés (es). Plus de 8.000 milliards de FCFA de marchés de gré à gré ont été passés en deux ans dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, des industries, de l’assainissement, du transport etc... ;
 
  • Un clientélisme politique sans commune mesure, entretenu par une caisse noire de plus de Dix Milliards par an et  qui ne trouve aucun fondement légal , sauf à l'intituler Fonds Politiques soumis à l'appréciation souveraine du Prince qui va ainsi s'employer à fabriquer de nouveaux riches ou de rendre plus riches d'autres qui le sont déjà et qui sont à la quête d'un pouvoir,  au nom de la reconnaissance, de la bravoure et de la volonté affichée d'exhiber la puissance de l'Etat , d'un état d'esprit  oh combien répréhensible et haïssable ;
 
  • L’opacité du système de gouvernance à tous les échelons , avec la promotion tous azimuts des parents, amis et alliés qui n'ont aucun mérite, sinon d'être des laudateurs ou des conseilleurs toujours disposés à dire au Prince tout ce qui pourrait l'amener à écarter des soupçons de conspiration, de trahison ou d'ambitions plus nobles que celles du Prince, s'il en existe ;
 
  • L’érection de Coalitions de partis politiques dont la contrepartie est le pas de porte à payer au nom d'un fonds de commerce politicien, un moyen de séduction et / ou de pression, un argument de négociation, un lobbying, un passe-droit, l'ultime geste pour se faire admettre dans le système, poussant les dignes filles et fils de ce pays à démissionner massivement de la gestion de la chose publique. Ces Coalitions politiques au pouvoir cherchent à caser un personnel pour se partager les maigres ressources publiques. Aucune Coalition n’a réussi à satisfaire les revendications du Peuple depuis 1960. Que servent-elles donc? Quelle est leur utilité? ;
 
  •  L’incompétence des responsables, arrogants et irrespectueux des populations, qui versent habilement dans les déballages, les chantages, invectives, guerres des strapontins et autres privilèges et avantages indus. Les mêmes qui vont et qui reviennent d’un parti au pouvoir à l’autre sous d'autres formes et d'autres couleurs avec les mêmes méthodes sans aucune vision pour le Sénégal. Ce pays ne saurait être la propriété d’aucun groupe ou clan alimentaire et grand gosier ;
 
  • Un projet Plan Sénégal Emergent (PSE) acheté à 2 milliards 500 millions de FCFA  pour un travail déjà réalisé par nos brillants fonctionnaires au Ministère des Finances. Un PSE estimé à près de 4.000 milliards de FCFA dans un contexte économique marqué par une crise généralisée,  est une chimère. Devons-nous croire à ce PSE au rabais remorqué à hauteur de 75 ou 72,2 milliards de FCFA issus des versements de Mittal ? Le PSE est juste une chanson répétée dans tous les discours. Pas plus ;
 
  •  Nous n’avons plus le droit de rester sans réagir face à ce désastre social que vit notre cher pays ;
 
Aux citoyens sénégalais où qu’ils se trouvent, nous leur tendons la main pour un sursaut national ;
 
Refusons le fatalisme, engageons-nous ensemble pour sauver notre pays.
 
L’heure a sonné, levons nous ;
 
 
 
 
LE «PLAN DE REDRESSEMENT» NATIONAL EST LANCE.
 
Nous ne croiserons plus les bras, pas plus que nous ne nous tairons plus, pour l'Histoire et plus par devoir ;

Des entrailles de cette misère sociale, a émergé l'Union pour le Progrès (UP), qui se veut d'être le Parti du Peuple, pour le Peuple, par le Peuple et avec le Peuple,  pour engager une vraie RUPTURE en vue d'un vrai CHANGEMENT. Changement d’hommes, de méthodes, de stratégies, de politique, bâti sur le socle d’une conscience citoyenne ;

OUI C'EST POSSIBLE !

La rupture, la vraie rupture, C'EST POSSIBLE !

Le changement, le vrai changement, C'EST POSSIBLE !
Un système d’éducation, d’enseignement et de formation incluant le sport et la culture capable de corriger les inégalités sociales et économiques prenant en compte les personnes vivant avec un handicap dans un internat de proximité C'EST POSSIBLE
 
Un tourisme sain, C'EST POSSIBLE !
 
La santé pour tous, avec un système de sécurité sociale fondé sur la solidarité, C'EST POSSIBLE !
 
Un logement pour chaque famille avec l’aide personnalisée au lieu d’une baisse anarchique et conflictuelle des loyers, C'EST POSSIBLE !
 
Une pêche, une agriculture et un élevage modernisés avec l’implication effective des nationaux et la protection de nos maigres ressources naturelles, C'EST POSSIBLE !
L’épargne, les investissements avec une exploitation massive de nos matières premières et la réglementation optimale des importations, C'EST POSSIBLE !
 
La mobilité urbaine et interurbaine avec la réhabilitation du chemin de fer, l’augmentation et la desserte de toutes les régions du pays des bus incluant le transport gratuit  pour les élèves et étudiants aux heures de pointes, en lieu et place des véhicules luxueux mis à la disposition des laudateurs de l’Etat, C'EST POSSIBLE !
 
Une gouvernance vertueuse avec la fin des cumuls de mandats, la suppression des fonds politiques, la fin du gaspillage dans les manifestations politiques, la démission du Président de la République de son poste de Responsable de parti politique, C'EST POSSIBLE !
Une vraie décentralisation prenant en compte sérieusement les intérêts des administrés, soutendus par la proximité et la solidarité, C'EST POSSIBLE !

La fin de la démagogie et de la transhumance politique et alimentaire et de la prébende, C'EST POSSIBLE !

Une jeunesse en service, utile et socle du développement, C'EST POSSIBLE !

Une nouvelle classe dirigeante fondamentalement soucieuse de l’intérêt national, C'EST POSSIBLE !

Un Sénégal, pays prospère, C'EST POSSIBLE !

Un Sénégal, véritable État de Droit, C'EST POSSIBLE !

Un Sénégal, avec corruption tolérance zéro, C'EST POSSIBLE !
 
Un Sénégal sans détournement de deniers publics, C'EST POSSIBLE !
 
Un Sénégal où la famille du président n’est pas impliquée à outrance et sans scrupule dans la gestion de la chose publique, C'EST POSSIBLE !

Un Sénégal où tous les citoyens sont égaux devant la loi, C'EST POSSIBLE !
 
Un Sénégal, sans délestage, avec inondations maitrisées et canalisées, sans crime impuni, C'EST POSSIBLE !
 
Un Sénégal sans violation des Droits humains, C'EST POSSIBLE !
 
Un Sénégal sans marché de gré à gré octroyés pour enrichir des amis et parents, C'EST POSSIBLE !
 
Un Sénégal sans clientélisme politique, C'EST POSSIBLE !
 
Un Sénégal sans un parti-Etat, C'EST POSSIBLE !
 
Un Sénégal, leader en Afrique et engagé dans la voie de l’Union Africaine, C'EST POSSIBLE !

Avec l’Union pour le Progrès (UP), C'EST POSSIBLE !
 
L'UP est un cadre politique citoyen qui appelle les Sénégalais à une conscience citoyenne pour un sursaut national. L'Histoire nous interpelle tous, tant que nous sommes, sénégalaises et sénégalais ;
C'est donc naturellement que j'invite mes compatriotes à l'éveil des consciences pour un sursaut national dans l’UNITE, pour un Redressement National ;

Le Sénégal regorge d'hommes et de femmes, jeunes et adultes, d'ici et d'ailleurs, capables de prendre en main de manière saine la destinée de notre cher pays, parce que patriotes, intelligents, entreprenants, consciencieux, dotés du sens de l'abnégation, du sacrifice et de la volonté de faire du Sénégal un modèle de développement ;

La démarche de l'UP consistera à se concerter avec toutes les couches sociales sans exception en vue de s'enquérir, dans le cadre de franches discussions, de tous les problèmes récurrents auxquels elles sont réellement confrontées afin d’adopter ENSEMBLE, UNE SOLUTION dans un délai bien déterminé. Et, c'est ici le lieu de rappeler aux Parlementaires et aux Élus Locaux leur fonction d’être au service du CITOYEN ;
La SOLUTION existe,  le remède est à notre portée ;

L'UP va privilégier la démarche participative afin de garantir la transparence dans les prises de décisions et leur mise en œuvre efficiente ;

L'UP  s'engage ainsi à élaborer une OFFRE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT (OPD) avec la participation active des sénégalaises et sénégalais dans l'union des cœurs et des expertises ;

L'UP est résolument attachée aux droits fondamentaux universellement admis et à l'Ethique politique ;
L'UP se démarque de toute forme de prébende et de clanisme ;
L'UP est convaincue du savoir-faire des nationaux ;

OUI C'EST POSSIBLE ;
 
OSONS.
Le Président Maître Mbaye Jacques NDIAYE
 
Jeudi 29 Janvier 2015




1.Posté par gaye le 29/01/2015 12:19
yow ko yape



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