DAKARACTU.COM Alors que les leaders de Bennoo Siggil Senegaal s'entredéchirent pour le poste de candidat de ladite coalition, et que les autres postulants à la magistrature suprême (Idrissa Seck, Macky Sall, Cheikh Bamba Dièye...) s'attellent à regrouper de petits partis autour de leur candidature, on réfléchit au palais de l'Avenue-Léopold-Sédar-Senghor à différer l'échéance présidentielle de février 2012. Si elle n'y prend garde, la classe politique risque d'être prise de court et mise au dernier moment devant le fait accompli.
Parmi les scénarios à l'étude, il y a d'abord l'orchestration d'une situation chaotique consécutive à la décision du Conseil constitutionnel de se déclarer incompétent ou de déclarer recevable la candidature d'Abdoulaye Wade. Situation qui peut de facto empêcher la tenue du scrutin. Il y a ensuite le dépôt d'une motion de censure par le Parlement contre le gouvernement à l'intérieur des délais légaux du processus électoral qui dissout le gouvernement, bloque l'Etat et l'élection avec. La majorité parlementaire mécanique va évidemment jouer le jeu. Il y a enfin la dissolution de l'Assemblée nationale suivie dans les soixante à quatre-vingt dix jours de l'organisation de législatives anticipées pour élire de nouveaux députés. Cette piste vicieuse présente la particularité d'alourdir et de compliquer le processus électoral. Mais aussi, en cas de victoire du PDS, de vicier par avance toute victoire d'un candidat autre que celui de ce parti. Et obligerait donc l'opposition à se plier aux conditions d'Abdoulaye Wade.
Parmi les scénarios à l'étude, il y a d'abord l'orchestration d'une situation chaotique consécutive à la décision du Conseil constitutionnel de se déclarer incompétent ou de déclarer recevable la candidature d'Abdoulaye Wade. Situation qui peut de facto empêcher la tenue du scrutin. Il y a ensuite le dépôt d'une motion de censure par le Parlement contre le gouvernement à l'intérieur des délais légaux du processus électoral qui dissout le gouvernement, bloque l'Etat et l'élection avec. La majorité parlementaire mécanique va évidemment jouer le jeu. Il y a enfin la dissolution de l'Assemblée nationale suivie dans les soixante à quatre-vingt dix jours de l'organisation de législatives anticipées pour élire de nouveaux députés. Cette piste vicieuse présente la particularité d'alourdir et de compliquer le processus électoral. Mais aussi, en cas de victoire du PDS, de vicier par avance toute victoire d'un candidat autre que celui de ce parti. Et obligerait donc l'opposition à se plier aux conditions d'Abdoulaye Wade.
Autres articles
-
Laser du lundi : Macky et Aliou Sall ont fort à faire entre l’amorce de la pompe à désagréments et la fermeture des vannes (Par Babacar Justin Ndiaye)
-
Laser du lundi : Ebullition au Sénégal, élection en Mauritanie et dislocation en cours au Mali (Par Babacar Justin Ndiaye)
-
Farba Ngom et Yakham Mbaye sont les voltigeurs de tête de Macky Sall (Par Babacar Justin Ndiaye)
-
Laser du lundi : Pourquoi le Sénégal s’installe dans la gouvernance émaillée de heurts et teintée de haine ? (Par Babacar Justin Ndiaye)
-
Laser du lundi : Les imprudences d’Aliou Sall et les erreurs de Macky Sall sont plus dévastatrices que les bazookas de l’opposition radicale (Par Babacar Justin Ndiaye)