Les dessous de la remise en liberté de Thiaat.


Les dessous de la remise en liberté de Thiaat.
DAKARACTU.COM - Le rappeur Thiaat, membre du staff dirigeant de "Y en a marre", est libre depuis hier 26 juillet aux environs de 23h. Il était gardé à vue depuis 30h entre la DIC et le commissariat central de Dakar. Il y a eu de multiples rebondissements dans cette affaire suivie au plus haut niveau par les autorités de l''Etat. La décision de convoquer cette figure de la contestation jeune a été prise par le ministre de l''Intérieur, Ousmane Ngom himself. Le procureur de la République, qui n''''a pas été avisé à priori, n''a pas dû apprécier. Convoqué à la DIC le 25 juillet à 17h, Cheikh Oumar Cyrille Touré alis Thiat pouvait regagner son domicile le même jour. Les enquêteurs l''ont trouvé braqué, trop peu prompt à répondre à leurs questions, et se montrant indifférent à son éventuelle remise en liberté. C''est cela qui explique la décision de l''avoir gardé dans les locaux du commissariat central de Dakar dans la nuit du 25 au 26 juillet. Dans la matinée du 26, la décision de le déférer à été prise. Mais le procureur, qui a plus accompagné la procédure qu''il ne l''a suscitée, ne s''est pas empressé de prendre les procès-verbaux d''audition de la DIC. Le parquet n''a pas apprécié de n''avoir pas été associé en amont et a tenu à le faire savoir. C''est sans doute devant ce blocage, et en butte à une mobilisation de M23 et des organisations de défense des droits de l''homme que le pouvoir a fait volte-face. D''autant que les "esprits" (démembrements) de "Y en a marre", tenus en respect depuis le début de l''affaire par le directoire du mouvement, devenaient de plus en plus difficiles à confiner dans l''inaction. Celui de Kaolack était sur le point de s''attaquer aux symboles de l''Etat quand il a appris la nouvelle de l''élargissement de Thiaat. En quittant le commissariat, ce dernier s''''est vu soumettre un document à signer dans lequel il s''''engage à déférer à une nouvelle convocation en cas de besoin.
Mercredi 27 Juillet 2011



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5.Posté par rama le 27/07/2011 11:37
merci beaucoup WKTD.Vous avez tt sit.point.RIEN à ajouter.CHAPEAU

4.Posté par c''bos le 27/07/2011 11:31
Yerim tu finira par être notre cible hier tu voulais incriminer notre Amie. Il faut faire attention a ce que tu écris à notre égard d'autant plus que tu es respecte par tous.

3.Posté par lol le 27/07/2011 11:30
Ah! l'attitude du procureur dans cette affaire est quelque peu réconfortant et prouve, si besoin en est, que la justice est entrain de s'affranchir du joug de l'état. Merci le procureur, continuez dans cette lancer, ne vous laissez pas mettre à dos le peuple par un pouvoir aux aboits et conscient de sa fin!

2.Posté par wktd le 27/07/2011 11:25
Attention CARTON JAUNE FONCẺ Yérim, vous prêtez le flanc !
(contribution du 26/7/2011 et non -encore- publiee sur Dakaractu.com)

La chanson disait…
‘’ Ñii fi doon bañ, dee ci biir mbañ, ñii du ñu dee ci ñun
Mbokki réew mi, bu ñu toog naan su ñu muñée mu deñ
Jom kay war na, muñ gi wees na, kersa tay jii du wéy‘’

IMPERTINENCE. IMPERTINENCE. IMPERTINENCE.

Monsieur Seck vous écrivez:
"« Un vieillard de quatre vingt dix ans qui ment n’est pas un modèle. » Quand Thiaat, un des dirigeants du mouvement ‘’Y en a marre’’, a lâché cette phrase à la tribune de la manifestation du 23 juillet à la Place de l’Obélisque, plus d’un Sénégalais a tiqué."
Combien de Sénégalais ont tiqué lorsque WADE a sorti «Ma waxoon waxeet » ou « les promesses n’engagent que ceux qui y croient » ?

Vous ajoutez:
"D’abord parce que c’est contraire à la culture sénégalaise de parler d’un patriarche en ces termes irrévérencieux."
Quelle révérence reste-t-il à faire à un chef d’Etat qui ne respecte pas le Sénégalais, pas même les gens de son propre camp, lui qui dégomme et reconduit un ministre de la république en plein meeting se son parti…

Vous poursuivez:
"Ensuite parce que le débat politique n’autorise pas certains écarts qui nuisent à la respectabilité d’autrui."
Reste-t-il encore de la respectabilité à nuire chez Wade ? C’est justement de cette respectabilité qui nous rend amorphe et doux comme des agneaux dont il faut nous départir aujourd’hui si l’on veut nous débarrassé de WADE. Il mérite l’arrogance qu’il porte lui-même à notre constitution, à notre peuple. C’est cette respectabilité non fondée, que nous vouons aussi à certains marabouts, qui met notre citoyenneté et la République en berne.

Vous donnez des conseils:
"un Etat ne se pousse pas jusqu’à ses derniers retranchements."
Poser une telle question, c’est mal comprendre les mouvements de masse en période de crise aigue ! C’est surtout n’avoir pas enquêté sur l’origine de ce mouvement cri du cœur. Bien sûr qu’ils ne s’imaginaient pas jouer ce rôle qui était jadis dévolu à certains spécialistes de la politique ! Et c’est tant mieux qu’ils s’insurgent ! Il est temps que le parler franc s’introduise dans la politique ! Il est temps que la citoyenneté soit présente en chacun de nous pour prendre des initiatives lorsqu’il le faut, et ne pas abandonner son sort à des « messies » qui vont nous décrocher la lune. On a vu, dans le Maghreb ou partout ailleurs, que les cadres institutionnalisés qui étaient censé remplir ce rôle ne l’ont pas fait pour des raisons que nous n’avons pas la prétention de débattre ici. Résultat, d’autres initiatives ont vu le jour, avec leurs faiblesses, mais qui ont su ramper, tituber, et marcheront de pied ferme un jour !

Et stratege, vous enfilez le habits du Pouvoir pour ajouter:
"il a beau jeu d’en profiter pour décrédibiliser un adversaire coupable d’une faute symbolique."
Quelle faute symbolique ? Où sont les symboles ? Qui les définit ? Les codes de conduite de nos traditions de nos institutions (traditionnelles ou modernes) ont elles étaient respectés avec WADE ?

Vous devenez ambigu:
" L’occasion est trop belle pour que le pouvoir la gâche."
Qui est ce qui parle ? Un agent double ? Un conseiller juridique de Wade ? "

Et vous vous justifiez:
"un des responsables de l’Alliance pour la République (APR), présent sur les lieux, nous a confié : « ‘’Y en a marre’’ a commis une erreur politique. Je doute fort qu’un seul parti fasse une déclaration publique pour le soutenir. »"
Monsieur Seck, le temps n’est plus à écouter les professionnels de la politique avant de parler ou d’agir,le temps est à la prise de conscience citoyenne de tous,et de dénoncer lorsque nécessaire, tout ceux qui n’ont pas intérêt à ce que le peuple se réveille et se rebelle.
Le légalisme ne paye que dans un système légitime, qui a le sens de la morale et de l’éthique. « La juste place du juste dans un monde injuste est la prison » disait la rebelle !
Un responsable de l’APR,( même avec l’aval de son parti politique), aussi dévoué soit-il- à la cause du 23 Juin, ne saurait être le maître à penser devant guider la conduire de ce courant.

Vous terminez,pas original pour un sou, en donnant des conseils, les mêmes que donnent les autres:
" Le groupe de copains qui a rallié toute une jeunesse et au-delà à son slogan de révolte doit abandonner les tiques autour de la tasse de ‘’ataya’’ pour épouser les codes de la grande politique."
Il ne faudrait pas faire une confusion des genres ! Le jour où ils cesseront d’être animés de cet esprit groupe àttaaya, volontaires et sincères, ils cesseront de drainer les masses. Je crois les avoir entendu dire qu’ils n’ont pas cette ambition de devenir parti politique ou autres politiciens.
Ce qui fait le charme de ce groupe, ce qui le fait porter au nue, c’est l‘esprit qu’il incarne dans un contexte de déficit en personnalités désintéressées au sens noble et citoyen du termes, prêtes à se sacrifier.
Eux sont prêts à sacrifier leur jeunesse, pour ce qui malheureusement devrait être la règle et la norme, je veux dire « doing the right thing ». Malheureusement « faire ce qui doit être fait » ne parait plus être aussi trivial que ne semble être l’expression. Mais nous devons compter sur la volonté de notre jeunesse, qui n’est ni malsaine ni voyoue ou dépravée, mais anxieuse de ce que l’autre génération veut leur laisser en legs. Cette jeunesse a toujours su montrer sa volonté de faire, et de bien faire. N’est-ce pas elle qui avait fait Mai 68, les ASC, le Set-Setal …que sais-je ? Elle n’arrêtera jamais !

Conclusion : Ils n’auront d’autres solutions que de libérer Thiaat. Et ils le savent avant même que de l’avoir interpellé.

1.Posté par djerinté le 27/07/2011 11:23
Non, mais je me demande quel type de "Responsables" Politico-Juridique" nous avons!! Comment donner un peu plus de pub à un mouvement aussi subversif que YEM!! Ce "Kidnapping" (si si) de Thiaat a plus participé à remobiliser les troupes qu''à leur faire "peur"..

Alors ces faucons du palais et autres tristes sires qui aiment reigner dans la terreur n''ont qu''à aller se rhabiller!!!

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