Les anciens présidents sénégalais Abdoulaye Wade et burkinabé Blaise Compaoré ‘’ont définitivement fermé la page’’ des dirigeants africains tentés de ‘’s’éterniser’’ au pouvoir, a affirmé, samedi, à Dakar, le coordonnateur du mouvement "Y’en a marre", Fadel Barro.
Si le premier, dont le droit à briguer un 3e mandat avait été fortement contesté, a quitté le pouvoir après avoir été battu au second tour de la présidentielle sénégalaise de 2012, le second lui est parti sous la pression populaire, à la suite d’une révision constitutionnelle.
Pour Fadel Barro, à travers leur départ du pouvoir, ils "ont définitivement fermé la page des chefs d’Etat africains qui veulent s’éterniser au pouvoir". "On va accompagner d’autres qui restent encore à partir’’, a-t-il averti.
M. Barro s’exprimait lors d’une conférence de presse de l’ONG Amnesty international, qui présentait à Dakar, les lauréats de son Prix "Ambassadeur de la conscience’’, décerné à la chanteuse béninoise Angélique Kidjo, aux mouvements Y’en a marre Sénégal), Balai citoyen (Burkina Faso) et Lutte pour le changement (LUCHA), de la République démocratique du Congo.
‘’Les trois mouvements de jeunes (distingués par Amnesty international) ne sont que l’iceberg visible d’une jeunesse africaine qui est en train de bouger et qui est l’espoir du continent’’, a ajouté le coordonnateur du mouvement Y en marre.
Il a rappelé la responsabilité des Etats quant à la prise en compte des aspirations des jeunes du continent de manière à éviter de les voir ‘’se radicaliser et verser dans des mouvements obscurantistes comme Boko Haram’’.
M. Barro a aussi fortement dénoncé la responsabilité des dirigeants africains qui, selon lui, n’arrivent pas à contenir les vagues de jeunes migrants dont certains périssent dans le désert du Sahara ou au fond des océans.
Le Prix Ambassadeur de la conscience récompense des personnes ou des groupes qui ont fait preuve d’un courage exceptionnel pour combattre l’injustice, mis leur talent au service de la mobilisation et fait progresser la cause des droits humaines, indique un document remis à la presse.
Selon la même source, le prix vise aussi à amorcer un débat, à encourager l’action médiatique, à susciter l’inspiration et à sensibiliser le grand public aux problèmes concernant les droits humains.
Si le premier, dont le droit à briguer un 3e mandat avait été fortement contesté, a quitté le pouvoir après avoir été battu au second tour de la présidentielle sénégalaise de 2012, le second lui est parti sous la pression populaire, à la suite d’une révision constitutionnelle.
Pour Fadel Barro, à travers leur départ du pouvoir, ils "ont définitivement fermé la page des chefs d’Etat africains qui veulent s’éterniser au pouvoir". "On va accompagner d’autres qui restent encore à partir’’, a-t-il averti.
M. Barro s’exprimait lors d’une conférence de presse de l’ONG Amnesty international, qui présentait à Dakar, les lauréats de son Prix "Ambassadeur de la conscience’’, décerné à la chanteuse béninoise Angélique Kidjo, aux mouvements Y’en a marre Sénégal), Balai citoyen (Burkina Faso) et Lutte pour le changement (LUCHA), de la République démocratique du Congo.
‘’Les trois mouvements de jeunes (distingués par Amnesty international) ne sont que l’iceberg visible d’une jeunesse africaine qui est en train de bouger et qui est l’espoir du continent’’, a ajouté le coordonnateur du mouvement Y en marre.
Il a rappelé la responsabilité des Etats quant à la prise en compte des aspirations des jeunes du continent de manière à éviter de les voir ‘’se radicaliser et verser dans des mouvements obscurantistes comme Boko Haram’’.
M. Barro a aussi fortement dénoncé la responsabilité des dirigeants africains qui, selon lui, n’arrivent pas à contenir les vagues de jeunes migrants dont certains périssent dans le désert du Sahara ou au fond des océans.
Le Prix Ambassadeur de la conscience récompense des personnes ou des groupes qui ont fait preuve d’un courage exceptionnel pour combattre l’injustice, mis leur talent au service de la mobilisation et fait progresser la cause des droits humaines, indique un document remis à la presse.
Selon la même source, le prix vise aussi à amorcer un débat, à encourager l’action médiatique, à susciter l’inspiration et à sensibiliser le grand public aux problèmes concernant les droits humains.
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