Les avocats de Karim Wade, en conférence de presse à l’issue du deuxième jour de procès, se sont réjouis d'avoir vécu « une journée riche » qui a vu l’exception des avocats de l’Etat être rejetée. Le bâtonnier Farthouat a ouvert le bal : « cela a été une journée assez riche pour la défense, en dépit d’une tentative de huis clos partiel. Malgré l’absence d'un grand nombre de soutiens, les personnes présentes ont apporté un réconfort extrêmement fort et Karim Wade a été conscient qu’il bénéficiait d’un soutien sans faille.» C’est donc, a ajouté le bâtonnier, une victoire que la Cour accepte de statuer sur cette exception avant toutes les autres.
Concernant l’exception sur la compétence de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite à juger Karim Wade, le bâtonnier a décelé un rapport étroit entre le procès d'Idrissa Seck et celui en cours. En effet, l’actuel président de la Cour, Henri Grégoire Diop, faisait partie des magistrats qui s’étaient prononcés pour dire que seule la Haute Cour était compétente pour juger Idrissa Seck : « il y a une jurisprudence Idrissa Seck ; on nous dit qu’il n’y avait aucun rapport, mais il y a bien un lien étroit, parce que sur les cinq magistrats qui siégeaient au procès de Idrissa Seck et qui se sont prononcés pour dire que la seule Haute Cour est compétente, il y avait quelqu’un qui s’appelait Henri Grégoire Diop, l’actuel Président de la CREI ». Et « j’attends de lui, qu’il ne se désavoue pas » a-t-il dit.
La bataille de procédure n'étant pas encore sur le point de s'estomper, le bâtonnier a annoncé qu’ils (avocats de la défense) allaient s’attaquer aussi au problème de l’irrecevabilité de la constitution de la partie civile de l’Etat. « J’aurais, si mes obligations me le permettaient, dit au procureur, qu’il était très mauvais pour que l’Etat estime nécessaire de le conforter avec 10 avocats. Nous allons essayer de mettre fin à cette situation jeudi ou lundi si les débats ne sont pas terminés. Et nous avons assez d’arguments solides qui seront développés sur le problème de l’irrecevabilité de la constitution de la partie civile de l’Etat »
Me El Hadj Amadou Sall a, quant à lui, tenu à rappeler que contrairement aux propos allégués par les avocats de l’Etat, ce procès était bel et bien politique et estimé que ces derniers n’ont rien à dire sur la capacité de Karim Wade à se présenter à des élections politiques ou pas.
Concernant l’exception sur la compétence de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite à juger Karim Wade, le bâtonnier a décelé un rapport étroit entre le procès d'Idrissa Seck et celui en cours. En effet, l’actuel président de la Cour, Henri Grégoire Diop, faisait partie des magistrats qui s’étaient prononcés pour dire que seule la Haute Cour était compétente pour juger Idrissa Seck : « il y a une jurisprudence Idrissa Seck ; on nous dit qu’il n’y avait aucun rapport, mais il y a bien un lien étroit, parce que sur les cinq magistrats qui siégeaient au procès de Idrissa Seck et qui se sont prononcés pour dire que la seule Haute Cour est compétente, il y avait quelqu’un qui s’appelait Henri Grégoire Diop, l’actuel Président de la CREI ». Et « j’attends de lui, qu’il ne se désavoue pas » a-t-il dit.
La bataille de procédure n'étant pas encore sur le point de s'estomper, le bâtonnier a annoncé qu’ils (avocats de la défense) allaient s’attaquer aussi au problème de l’irrecevabilité de la constitution de la partie civile de l’Etat. « J’aurais, si mes obligations me le permettaient, dit au procureur, qu’il était très mauvais pour que l’Etat estime nécessaire de le conforter avec 10 avocats. Nous allons essayer de mettre fin à cette situation jeudi ou lundi si les débats ne sont pas terminés. Et nous avons assez d’arguments solides qui seront développés sur le problème de l’irrecevabilité de la constitution de la partie civile de l’Etat »
Me El Hadj Amadou Sall a, quant à lui, tenu à rappeler que contrairement aux propos allégués par les avocats de l’Etat, ce procès était bel et bien politique et estimé que ces derniers n’ont rien à dire sur la capacité de Karim Wade à se présenter à des élections politiques ou pas.
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