L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International tire la sonnette d'alarme. Dans un rapport publié ce dimance sur le site Medium, deux experts en nouvelles technologies exposent leurs craintes. Tanya O'Carroll et Joshua Franco y décrivent en effet les risques liés à l'exploitation politique des "big data", notamment en matière d'immigration et de surveillance de masse. Entre les mains de Donald Trump, de tels outils pourraient en effet se muer en puissante machine de répression.
Liens étroits
Si l'inquiétude domine, c'est que l'administration Trump cultive des liens étroits avec le monde du "big data", notamment avec l'agence Cambridge Analytica engagée durant la campagne présidentielle, précise le journal Le Temps. Stephen Bannon, conseiller stratégique controversé du président, faisait d'ailleurs partie de la direction de cette société, ajoute le quotidien. Le risque de dérive n'est pas à négliger, selon Amnesty, qui a adressé une lettre aux entreprises du secteur:
"Nous leur demandons d'annoncer publiquement les mesures prises pour prouver qu'elles agissent de manière éthique et ne contribuent pas à des abus. Nous leur demandons de donner un gage qu'elles n'autorisent pas aux autorités de recourir à leurs données pour des violations des droits humains, surtout ceux des musulmans et des migrants, clairement menacés aujourd'hui", précise l'étude des deux conseillers d'Amnesty.
Les registres existent déjà
Selon l'organisation, les registres de musulmans existent déjà aux Etats-Unis. Amnesty mentionne par exemple la société ExactData.com qui permettrait de retrouver près de 2 millions de musulmans présents sur le sol américain. La connaissance des coordonnées précises de la communauté a un prix: 138.380 dollars (130.000 euros) exactement, selon Le Temps.
Liens étroits
Si l'inquiétude domine, c'est que l'administration Trump cultive des liens étroits avec le monde du "big data", notamment avec l'agence Cambridge Analytica engagée durant la campagne présidentielle, précise le journal Le Temps. Stephen Bannon, conseiller stratégique controversé du président, faisait d'ailleurs partie de la direction de cette société, ajoute le quotidien. Le risque de dérive n'est pas à négliger, selon Amnesty, qui a adressé une lettre aux entreprises du secteur:
"Nous leur demandons d'annoncer publiquement les mesures prises pour prouver qu'elles agissent de manière éthique et ne contribuent pas à des abus. Nous leur demandons de donner un gage qu'elles n'autorisent pas aux autorités de recourir à leurs données pour des violations des droits humains, surtout ceux des musulmans et des migrants, clairement menacés aujourd'hui", précise l'étude des deux conseillers d'Amnesty.
Les registres existent déjà
Selon l'organisation, les registres de musulmans existent déjà aux Etats-Unis. Amnesty mentionne par exemple la société ExactData.com qui permettrait de retrouver près de 2 millions de musulmans présents sur le sol américain. La connaissance des coordonnées précises de la communauté a un prix: 138.380 dollars (130.000 euros) exactement, selon Le Temps.
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