Les 90 jours de Macky Sall : une esquisse de bilan (Par Cheikh Yérim Seck)


Les 90 jours de Macky Sall : une esquisse de bilan (Par Cheikh Yérim Seck)
DAKARACTU.COM 25 mars - 25 juin : il y a trois mois qu’Abdoulaye Wade a quitté le pouvoir et que Macky Sall a été installé dans les fonctions de président de la République. D’habitude, on dit « les cent jours », mais on ne va pas être pointilleux. Le bilan du nouvel homme fort du Sénégal peut toutefois être tiré. Et il est aisé de le faire à l’aune d’un concept dont il a fait son credo : « Rupture ». Ce mot a été prononcé le 3 avril, lors de son adresse à la nation, à la veille de notre fête de l’indépendance. Le style de Macky Sall est un style de rupture. On y parle moins et on agit plus, c’est certain. La sobriété et l’humilité sont cultivées et érigées en mode de gouvernement. Ce qui, convenons-en, n’est pas pour nous déplaire. Mais le style fait-il un gouvernement efficace ? C’est moins sûr. Les actes posés sont plus importants que la façon dont ils ont été posés. Quelque 60 agences nationales, et donc autant de lieux de gabegie, ont été supprimées. La taille du gouvernement a été réduite d’une quarantaine de portefeuilles à quelque vingt-cinq. Les nominations de nos ministres, qui avaient débuté sous le sceau de la réduction drastique du train de vie de l’Etat, ont cependant continué de plus belle et consacré ce « dividendisme » de récompense politique qui a vu de plus en plus de ministres-conseillers être nommés.

Certes, la nomination comme Premier ministre d’Abdoul Mbaye, qui ne fait pas partie de l’establishment politique, a fait office de nouveauté et renforcé le besoin de têtes nouvelles et surtout bien faites, rompant avec la qualité surévaluée des hommes qui étaient nommés juste pour avoir plu au maître des lieux, Wade en l’occurrence. Les 90 jours de Macky Sall n’ont pas rompu avec les pratiques de nominations qui ressemblent à des « promotions camarades », et qui ont ébranlé les plus fervents supporters de l’Apr, comme celle de Ndiogou Wack Seck comme PCA de la Rts. Les 90 jours de Macky, c’est aussi l’irruption de sa famille et de sa belle-famille dans les affaires. Ce qui reste contradictoire avec les désirs de changements clamés par les Sénégalais. Les 90 jours de Macky, ce sont surtout les audits, du moins les clameurs qui les accompagnent, car on n’a encore pas vu grand-chose dans ce domaine très attendu par nos compatriotes. Stratégie ou faiblesse ? Nous le verrons plus tard, disent ses partisans, qui demandent au peuple de ne pas se presser, que des têtes tomberont bientôt. Quelques têtes sont tombées, notamment celles de directeurs généraux réputés nuisibles aux deniers publics. Ndongo Diaw de l’Artp, Sitor Ndour du Coud, Aminata Niane de l’Apix… ont été limogés en attendant de s’expliquer sur leur gestion devant la justice.

Les 90 jours de Macky Sall, c’est aussi sa très controversée déclaration de patrimoine qui a soulevé bien des interrogations quant à sa réalité et à sa congruence. Celle-ci pollue d’ailleurs le débat et permet aux anciens pontes du régime de Wade de gloser et de soumettre le président à un inacceptable chantage, du genre « tu me tiens, je te tiens par la barbichette ». Les Sénégalais attendent des résultats économiques et vite. Ils attendent que leurs enfants trouvent du travail, soient formés et retrouvent espoir plutôt que désespoirs qui les ont fait braver les océans au péril de leurs vies. Le résultat de ces 90 jours est maigre. Nous n’avons eu qu’une baisse des prix des denrées de première nécessité. Ce n’est pas rien, convenons-en. La confiance des partenaires au développement a été restaurée. Ce qui est déterminant dans ce contexte catastrophique pour notre économie. Il y a un recadrage certain dans la gestion des finances publiques qui va se traduire par une réduction des déficits.

Mais si Abdoulaye Wade continue d’accaparer le temps médiatique, c’est bien qu’il y a un manque et un vide dans la satisfaction des Sénégalais qui ne se sentent pas encore mis devant les défis qu’ils auront à relever et qui sont gigantesques. Le marasme qui semble s’installer, dans une torpeur que ne vont pas démentir les probables abstentions aux législatives, provient peut-être du manque d’entrain qui nous submerge et du manque de vision de nos dirigeants. Un sentiment de tâtonnement qui provient d’hésitations programmatiques et qui est masqué par la médiatisation de ce qui s’est fait de pire sous nos contrées, à savoir la pérennisation de la transhumance, qu’on avait espérée définitivement bannie. L’action du gouvernement est noyée par ces nauséabondes pratiques et polluée par le tintamarre autour des audits qui fait dire aux plus impatients qu’ils préfèrent voir de grandes décisions qui changent réellement leurs vies.

Mardi 26 Juin 2012



Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

1.Posté par baol le 26/06/2012 08:58
ça semble avancer ! il suffit qu'il fasse attention à sa famille !
GUUR DIAMBUR LA KOY DIOKH SAY MBOKK GNO LOY YAAKH !

2.Posté par Senebazar le 26/06/2012 09:05
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3.Posté par admirateur le 26/06/2012 09:56
Rupture, c'est un vain mots pour Macky SALL : Marieme FAYE a les meme pratiques que Viviane WADE et son fils Amadou SALL imite Karim WADE.

4.Posté par kholal le 26/06/2012 10:34
ENFIN un bon article ou presque.arrête aussi tes tournures compliquées.Quand on parle à la masse,vaut mieux tenir un discours simple et clair(dans le fond). Dire que la rupture est pour maintenant relève de l'utopie! ça se fait pas du jour au lendemain,il faut encore travailler dur et rassembler tous les sénégalais vers notre commun:LE SENEGAL.

5.Posté par rif le 26/06/2012 10:40
ce type la est un ingras woor katt leu

6.Posté par Teffel le 26/06/2012 11:01
Bonne analyse, mais laissez lui du temps. Il hérite d'une situation extrême : des milliards et des milliards détournés, une pagaille indescriptible... Pour mettre de l'ordre dans tout ça, il faut un minimum de temps. C'est clair qu'il est entrain de faire du bon travail... Aidons-le.....

7.Posté par yoro le 26/06/2012 11:32
Franchement, ces deux derniers jours CYS fait de bons articles. Chapeau! Hier aussi, c'était super avec le cas de Bombardier pour alerter sur les dérives de la violence sur la lutte.

Contane na. Légui nak, il faut ajouter la fameuse histoire des driankés, qui exhibent leurs fesses et des produits aphrodisiaques, afin de séduire .... je ne sais pas quoi! Leur action n'est pas loin de la por.....no.....graphie.

Regardez l'album photos des ces diongomas pour mieux voir et comprendre ce que je dis. Cliquez sur le lien en bas (Photos prises le samedi passé à Douta Seck)

8.Posté par GIS GIS le 26/06/2012 12:51
POUR CONTROLER L'exècutif il faut que la majoritè de dèputès soit de l'opposition...VOTEX BOKK GIS GIS

9.Posté par modoumodou78 le 26/06/2012 13:13
Une cohabitation politique : LE BOUCLIER DU PEUPLE SENEGALAIS
Une cohabitation politique devient un impératif pour le Sénégal. Les sénégalais ne peuvent plus supporter le dictat des politiciens. Une cohabitation s’impose comme étant le BOUCLIER DU PEUPLE contre des dirigeants véreux qui, depuis notre indépendance, n’ont aucune considération pour ceux-là même qui les ont élus.
- Nous ne voulons plus de députés ayant le culot d’affirmer dans notre Assemblée Nationale qu’ils sont au service d’un président
- Nous ne voulons plus de parti-Etat au Sénégal
- Nous ne voulons plus donner à un parti-Etat tous les pouvoirs favorisant le népotisme
- Nous voulons des députés au service du peuple
- Nous voulons une opposition forte et crédible à la majorité présidentielle
- Nous ne voulons plus de Président et députés contraires à la volonté populaire
- Nous ne voulons plus de députés au service d’un président et prêts à voter des lois taillées sur mesure au détriment du peuple
Nous ne voulons plus …… Nous ne voulons plus
La cohabitation politique : LE BOUCLIER DU PEUPLE SENEGALAIS
CHERS SENEGALAIS CONSTITUONS NOTRE BOUCLIER !!!

10.Posté par Gabar NDIOUR le 26/06/2012 13:24
Qu'ils sont bavards et prétentieux, ces Sénégalais! Vouloir tirer le bilan des actions d'un président qui vient à peine de prendre place sur son siège. Des Sénégalais appuyés en cela par une presse qui pense avoir atteint le sommet, et dont le seul souci est de vendre ou de se faire entendre. Wade le cynique avait bien raison de les narguer, nos journalistes, et de les taxer de sous- développés. Ils sont nuls pour la plupart. ceux de la presse écrite comme des chaines FM. Pauvres de nous!

11.Posté par cheikh le 26/06/2012 13:25
Si vous ne votez pas pour la coalition Benno Bokk Yaakaar le pays sera ingouvernable! Nous serons face à une instabilité politique sachant aujourd'hui ce qui se passe actuellement au mali ou en Guinée Bissau! Votez utile et surtout votez pour une stabilité de notre cher Sénégal que nous aimons tous!

12.Posté par Serigne Omar le 26/06/2012 13:32
Gabegie, détournements et népotisme à la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement : Les agents crient au secours
Dans une lettre ouverte adressée à Mme le ministre de la santé et de l’Action sociale, les agents de la pharmacie nationale d’ approvisionnement crient au scandale et dénoncent les.
« Au secours ! Au secours ! Au secours ! Mme le ministre de la Santé, les employés de la PNA demandent votre assistance et soutien » ont-ils indiqué dans la lettre.
Avant magouillent d’ajouter : « Nous, agents de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement P.N.A, nous n’en pouvons plus, nous en avons ras le bol. Nous avons été très patients même, tout en espérant un jour ou un autre qu il y aurait une amélioration ou un changement au niveau de la Direction de la P.N.A par le biais de son Conseil d Administration qui a à sa tête Dr Mame Mbacké Ndiaye SENE, Présidente Conseil d Administration et M. Doudou WADE, Vice-président, mais rien, la situation devient de plus en plus inacceptable et plus en plus incontrôlable à la Pharmacie Nationale d Approvisionnent. Des arriérés de primes de risques impayées qui remontent à 2006 - conformément aux dispositions des textes en vigueur en remplacement du Décret n° 90-315 portant bénéfice de la prime de risque instituée par le Décret n° 88-1300 du 20/09/1988-, les primes annuelles des 04 quatre dernières années impayées et le retard des salaires souvent constaté » disent-ils.
A cela s’ajoutent une gestion financière nébuleuse des ressources, une gestion douteuse des ressources humaines, beaucoup de ruptures de médicaments et produits répétées à la Pharmacie Nationale, et toujours des problèmes avec les partenaires des programmes C.N.L.S. (SIDA), P.N.T (Tuberculose) et PF (Planning Familial).
« Pape Birame NDIAYE, le Directeur général de la P.N.A, un membre actif du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) et ancien Secrétaire général du Mouvement des Élèves et Etudiants Libéraux (MEEL), a été nommé à ce poste en 2005 » disent-ils .
« Puis, il y a eu la tenue d’un comité de crise en 2007. Et c’est à cause d’une mauvaise gestion que les primes annuelles de gratification n’ont pas été payées en 2007″.
« Le personnel de la PNA a connu une division interne. Seul le clan de M. Pape Birame Ndiaye est pris en considération dans le cadre du travail. On assiste à un recrutement abusif de ses propres frères et sœurs sans le niveau professionnel requis, un recrutement camarade etc. Ce sont en effet des gens qui n’ont aucune formation professionnelle. Dans chaque Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) du Sénégal –celles-ci sont au nombre de 11- le Directeur de la P.N.A Pape Birame Ndiaye a placé un, deux ou trois de ses frères ou sœurs de sang. Nous pesons bien nos mots, nous disons bien dans chaque Pharmacie Régionales d Approvisionnement » expliquent les agents du collectif de la PNA.
« Depuis la défaite de l’ancien régime, Pape Birame Ndiaye ne cesse de recruter précipitamment et abusivement ses parents de Mbour, Kaolack et Diourbel, qui sont ses frères, sœurs, cousins et cousines et des proches de sa première épouse. Même le jour où nous nous sommes mis à rédiger cette lettre ouverte, il en a encore recruté trois et il ne compte pas s’en arrêter la » déplorent les agents de la PNA.
Selon les agents, M. Pape Birame Ndiaye a fait trop de mal et d’injustice aux travailleurs de la P.N.A : des contentieux qui s’accumulent avec les pharmaciens et le personnel administratif et financier sur fond de licenciement abusif, des affectations arbitraires des cadres et autres. « Nous déplorons aussi les grands écarts sur les salaires entre les agents de la même catégorie sans compter l ancienneté. Il y a une minorité d’agents qui détient les plus gros salaires, au détriment de l’écrasante majorité » ont-ils laissé entendre.
Pour les agents, les salaires tardent et il n’y a aucune promotion interne. Le directeur est incapable de gérer la boîte, il n est pas un bon manager. Il est incapable de nous payer intégralement au moins une année de primes de gratification sur quatre.
« Même au niveau du ministère de la Santé, sous le règne de l’ancien ministre Mamadou Diagne Fada, de hauts responsables qu’on ne pouvait soupçonner étaient tous corrompu par Pape Birame Ndiaye. Nous ne savons sur quelle base » s’offusquent-ils .
Ces agents soutiennent qu’ils sont blessés au plus profond de nous même. « On ne sait pas à quel saint se vouer Mme le ministre de la Santé. Vous êtes notre seul espoir. Nous réclamons plus de motivation dans le travail. » se plaident-ils auprès de Mme le ministre de la santé et de l’action sociale Eva Marie Coll Seck.
En tout cas, la lenteur des choses peut être mortelle pour cette grande boîte nationale, la P.N.A. unique dans son genre et au service du Sénégal

13.Posté par moussa le 26/06/2012 13:55
Un tres bon article, vraiment pertinent .........

14.Posté par sunugal le 26/06/2012 14:04
Ce regime aperiste est le plus mediocre de tous les temps et de tous les pays.Aller au palai,c'est SALL +,Faye +,ou vous ne verrez rien.Nous avons eu la malchance d'avoir un president aveugle qui pense que le senegal se limite à :St-louis,Dk,fatick...

15.Posté par AlternceSystetGen le 26/06/2012 15:12
maky est un homme vide et sans idée. Depuis qu'il est là, il n'a posé aucun acte sinon des vengeances personnelles. Parmi les 4 Présidents que nous avons connus il est le seul qui soit nul. Son règne sera comme une cuisson sans sel. Mais il y met du piment par son arrogance pour masquer le manque de goût. NUL, ce maky et médiocres, tous les apéristes.!!!

16.Posté par lepeuple le 26/06/2012 17:11
J'attends l'annonce de somme d'argent détournées qui sont ramenées dans les caisses de l'Etat. Sinon, je vais toujours attendre jusqu'en 2017, je fais la campagne comme en 2012 et on met les cartes dans les urnes. Voilà une solution efficace.

17.Posté par sophie le 26/06/2012 18:20
100 jours ,ilne fait que divertir les senegalais .....................................

18.Posté par LARY le 26/06/2012 18:28
100 jours "100" rien......................

19.Posté par Jeanne le 26/06/2012 18:53
Monsieur le journaliste, Bravo! c'est les bilans que nous voulons mieux que ces arrestations qui ne donneront rien a l'etat, le peuple.

20.Posté par Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP/Thies le 26/06/2012 20:15
Gouvernement Macky Sall : BOYCOTT, MEPRISE ET RATAGES

1°) Dissolution de l’Assemblée Nationale, UN RATAGE DU PRESIDENT MACKY SALL :
Annoncée SOLENNELLEMENT dans un très OFFICIEL message à la nation (« Faute de consensus, l’Assemblée nationale sera dissoute conformément aux dispositions constitutionnelles »), la DISSOLUTION de l’Assemblée Nationale n’aura pas lieu. Monsieur Macky SALL venait d’inaugurer son mandat par un ratage très présidentiel, suivi aux quatre coins du monde : Première ADRESSE A LA NATION oblige.
COUP DE FORCE VENGEUR et/ou Calcul électoraliste ? L’argumentaire servi, la proximité de la date de dépôt des listes de candidats à partir du 7 Avril 2012, ne résiste pas à l’analyse. Depuis bientôt cinq ans, durée du mandat parlementaire, tout le monde savait que les prochaines Législatives étaient prévues dans le courant du mois de JUIN 2012.
Le Président SALL voulait-il signer sa VENGEANCE sur l’INSTITUTION qui avait provoqué sa chute ; ou DISCREDITER définitivement l’Assemblée nationale, dont le peuple des « ASSISES » rêvait le renforcement à travers le Régime parlementaire ? Les « Assises nationales » auront échappé de justesse à cet ENTERREMENT de première classe. Les calculs politiciens et les combinaisons partisanes ne doivent pas primer sur le RESPECT DES NORMES démocratiques : ON NE DISSOUT PAS UNE ASSEMBLEE EN FIN DE MANDAT. JAMAIS.
Dakar, plus chanceuse que Bamako, sera sauvé in-extremis d’un coup de force à la veille du scrutin. L’INTERRUPTION du calendrier républicain, telle que motivée par le Président SALL, relevait-elle d’une « vulgaire » ATTITUDE PUTSCHISTE ? Les constitutionalistes ENDORMIS depuis le 25 Mars voudront bien nous éclairer. La QUESTION est : « L’impréparation et/ou l’absence de consensus des partis politiques sont-elles constitutives d’un MOTIF de dissolution CONFORME à la loi fondamentale » ?

2°) Déclaration de politique générale, LE PM ABDOUL MBAYE BOYCOTTE LE PARLEMENT :
Nommé, il y’aura bientôt DEUX (2) MOINS, le PM n’a toujours pas honoré le rendez-vous républicain avec l’Assemblée Nationale, une OBLIGATION inscrite dans la Constitution, même si cette dernière est muette sur le délai. Est-ce par peur des JOUTES ORATOIRES dont l’Assemblée a le secret, ou par déconsidération pure et simple de l’INSTITUTION PARLEMENTAIRE, fût-elle en fin de mandat ? Pour sûr, on ne fait pas face aux députés dans ses petits souliers.
La déclaration de politique générale est le véritable ACTE-DE-NAISSANCE-POLITIQUE du nouveau Gouvernement. Elle doit être, SURTOUT dans le cas particulier de l’alternance politique, l’OCCASION D’UN BILAN CONTRADICTOIRE du régime précédent. Le DEBAT PARLEMENTAIRE, forme la plus achevée, est une EXIGENCE de la démocratie et de la nouvelle citoyenneté nationale-mondiale. Le PM préfère-t-il le CONFORT DOUILLET d’une chambre d’enregistrement, que le BBY lui promet à l’issue des législatives ? Soulignons, qu’entre-temps le PM aura PROMPTEMENT déféré à la convocation du BUREAU POLITIQUE (BP) de l’APR, dont il ne serait pas membre. Alors, M. Abdoul MBAYE, ou se situe l’OBLIGATION ? Dans le PARTI ou dans la CONSTITUTION ? Monsieur le PM vous êtes fort justement attendus sur la déclaration de politique générale. L’ETAT DES LIEUX, les orientations, les priorités, le court et le long terme. TOUT. Où est la VISION, déclinée en programme de gouvernement ? Saisir l’opportunité offerte, pour lancer les législatives, sera incontestablement un acte de haute portée politique.
Notons, par ailleurs, que le PM a lui aussi eu droit au RATAGE : sa très ‘’primatoriale’’ « baisse du prix des denrées, d’APPLICATION IMMEDIATE », aura attendu UN (1) MOIS pour voir ses premiers effets. Et encore. A l’annonce de la mesure et dans les jours qui ont suivi, les Gouverneurs, représentants de l’Etat, n’avaient pas encore convoqué les INSTANCES REGIONALES habilitées à la FIXATION DES NOUVEAUX PRIX. Monsieur MBAYE n’a pas su accorder son action avec les procédures, tant gouvernementales que commerciales. L’application immédiate CONDAMNAIT les commerçants à céder les denrées à prix inférieur au coût de leur acquisition. C’EST ABSURDE.

3°) Déficit des finances publiques, UN RATAGE DE LA COMMUNICATION GOUVERNEMENTALE :
Annoncé avec BEAUCOUP DE FRACAS par, le très bien informé ministre de l’intérieur Mbaye NDIAYE, puis renforcé par le très OFFICIEL PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT Serigne Mbaye THIAM, le déficit des finances publiques a créé le TRAUMATISME chez tous les Sénégalais. Depuis lors, AUCUN AUDIT des comptes publics ni de la dette intérieure et extérieure n’est venu étayer ou infirmer ces AFFIRMATIONS GRAVES, qui décrédibilisent le Sénégal sur la PLACE FINANCIERE MONDIALE.
S’y ajoutent les soupçons de DETOURNEMENTS de deniers publics, de VOLS et de PILLAGES de toutes sortes, dont l’INDEFENDABLE REGIME SORTANT « serait » l’auteur. Un procès commence toujours par une BATAILLE DE QUALIFICATION ; elle n’est jamais gagnée d’avance. L’ETAT : c’est Sérieux. Plutôt qu’un LYNCHAGE Médiatique, mieux vaut l’OUVERTURE D’UNE INFORMATION JUDICIAIRE POUR CONNAITRE DES FAITS. Et suivra, s’il y’a lieu, un procès en bonne et due forme. L’ETAT DOIT POSER DES ACTES et en informer le CITOYEN-CONTRIBUABLE. LA TRANSPARENCE DANS LA GESTION DES BIENS PUBLICS EST UNE EXIGENCE CITOYENNE.
Les errements notés dans saisie des « 600 véhicules » ont permis au Président WADE, de justifier, par avance sa défaite pour les prochaines législatives. Au détour d’une conférence de presse, l’ancien Président a laissé entendre que la saisie de « son » parc automobile était destinée à lui empêcher de faire campagne. WADE, une victime, rions à gorge déployée. Ses « fidèles-amis » lui enverront certainement 600 AUTRES véhicules. N’est-ce pas Monsieur le Président ? Toutefois le mouvement citoyen (RADHO, Y’en a marre, M23…), auréolé du titre trompeur de « FAISEUR-DE-PRESIDENT », doit rester VIGILENT et assumer pleinement sa fonction de contrôle pour des élections TRANSPARENTES.

4°) Deux ou trois sessions du Bac, UNE GRAVE MEPRISE DU MEN IBRAHIMA SALL :
Premièrement : Les deux (2) ou trois (3) sessions sont illégales au regard des dispositions réglementaires en vigueur. D’ailleurs, le Ministre de l’éducation nationale sera, si j’ose dire, recadré par le Directeur de l’Office du Bac : « UNE SESSION UNIQUE NORMALE à la fin de l’année scolaire OU DE REMPLACEMENT, pour cause de force majeure dûment constatée, au début du MOIS D’OCTOBRE».
Deuxièmement : L’illustre économiste Ibrahima SALL, en envisageant deux ou trois sessions du Bac, MULTIPLIAIT DE FAIT le coût de cet examen par autant (2 ou 3). Un DEPASSEMENT BUDGETAIRE doublé d’une PERTURBATION de l’année scolaire 2012-2013 en aurait résulté, quand on sait que le PAIEMENT DES INDEMNITES de déplacement d’une seule session est déjà un problème récurrent, SOURCE DE DEBRAYAGES ET GREVES des enseignants.
Troisièmement : La MULTIPLICATION des sessions (surtout celle initialement annoncée pour le mois de Novembre) tendait à DISCREDITER L’ECOLE SENEGALAISE. Soutenir, INVOLONTAIREMENT, la thèse que « les élèves n’étaient pas SUFFISAMMENT prêts pour passer les examens à la FIN des enseignements-apprentissages le 31 Juillet » était de nature à convaincre tous les PARTENAIRES, que cette année scolaire était définitivement COMPROMISE. Sinon, pourquoi avait-il besoin d’envisager le renvoi de l’évaluation au mois de NOVEMBRE, (TROIS (3) MOIS après la fin de l’année courante et UN (1) MOIS après la prochaine rentrée) ? POURQUOI DONC ?

Pour un SOUTIEN-CRITIQUE. Citoyens, la république nous appelle !
M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP/Thiès

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