Les 04 milliards destinés à l'achat d'armes, détournés sous Wade

Je confirme ces informations. Lieutenant NDIAYE

apres les enquêtes l'assemblée doit se pencher sur le cas karim wade le radié de la fonction publique lui retiré sa nationalité sénégalaise et le droit de se présenter à des elections au sénégal

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AFFAIRE HISSEIN HABRE : LE SENEGAL MET EN PLACE SON TRIBUNAL BANANIA.

Le récent développement de l’affaire HH au Sénégal a été la mise en place annoncée puis réalisée d’un tribunal spécial pour juger l’ancien président HH.Le Sénégal est-il toujours cette exception africaine tant chantée et récompensée à travers le monde ? Est-il toujours ce symbole de démocratie et d’Etat de Droit ?On peut, désormais, aller au delà du doute et affirmer clairement que l’affaire HH qui perdure, depuis plus de 12 ans, a montré la déliquescence de l’Etat de droit et surtout mis en lumière la faiblesse des institutions totalement contrôlées par l’Exécutif. Aussi faut-il s’étonner que désormais, la maison Sénégal présente une façade craquelée de toutes parts.

Ce qu’il faut comprendre dans l’affaire HH, c’est qu’elle n’a jamais été pour ceux qui l’ont initiée, lancée, entretenue, et financée, une affaire de justice. Elle ne l’a jamais été, aussi bien pour Reed Brody, que pour ses commanditaires et autres. Pour tout ce monde ; la France, la Belgique, la Libye de Kadhafi, on avait des comptes à régler et il fallait y arriver coûte que coûte.

Le lieu de refuge, le Sénégal est un terrain connu, frileux donc faible et à portée de main. Est-ce pour rien que, très tôt, Reed Brody déclara, dés le dépôt des plaintes : « la Communauté Internationale a suffisamment donné au Sénégal et à ses cadres en les favorisant dans le recrutement à des postes internationaux, pour que ceux ci n’obéissent pas, aujourd’hui, sur l’affaire HH ».(Dépêche AFP, mars 2000).En d’autres termes, mettons la pression et rappelons quelques vérités et si les sénégalais veulent toujours profiter du système, ils courberont l’échine. Dur, dur d’être pauvres !N’ayant jamais été une affaire de justice, des décisions de justice ne pouvaient y mettre fin pour ses commanditaires tant que celles- ci n’allaient pas dans leur sens. C’est la raison pour laquelle, la défense du président Habré avait beau accumulé des décisions en sa faveur ;( 7 décisions, excusez du peu !) Rien n’y fit, le monstre avait plusieurs têtes et revenait à la charge continuellement.

Tant que Reed Brody et ses commanditaires n’étaient pas satisfaits, cela se déclinait par des critiques contre l’exécutif sénégalais, contre la justice sénégalaise, même les chefs religieux sénégalais n’ont pas été épargnés. Il n’avait de cesse d’exprimer à haute voix, son refus d’avaliser toute décision non favorable.Dés lors, est-on toujours en face d’une personne imbibée de culture démocratique, venue introduire une action auprès d’une juridiction et donc par définition, prête à en accepter le verdict quel qu’il soit? Ou bien sommes-nous en présence d’une personne arrogante, puissante, forte, portée par son organisation, ses réseaux, sa nationalité américaine (ce n’est pas un vain mot) mais aussi persuadée de la faiblesse et de la dépendance du pays d’accueil et déterminer à le faire plier ?

Reed Brody a été engagé dans l’affaire Pinochet, et pourtant la Grande Bretagne n’a ni jugé ni extradé Pinochet .Ce dernier est rentré chez lui. Lorsque la Chambre des Lords, a dit, dans sa décision que la loi britannique ne pouvait pas rétroagir et a donc rejeté l’action des ONG, ces dernières ont déclaré que « la loi est dure mais c’est la loi !», aucune d’elle n’a osé émettre des critiques à l’encontre de la justice britannique, ou du pouvoir exécutif ou encore de la Reine d’Angleterre.Pour Reed Brody, la Grande Bretagne n’est pas le Sénégal, on l’avait compris depuis belle lurette.

Reed Brody et sa clique exigeait la tenue d’un procès, il l’exigeait de l’Exécutif Sénégalais, on entendait régulièrement dire : « les Autorités Sénégalaises n’ont pas de volonté politique de juger. » Autrement dit, on reconnaissait d’emblée que l’institution judicaire n’était qu’une simple couverture dont tôt ou tard, il fallait s’en débarrasser. On sollicitait, pire, on exigeait un engagement direct de l’Exécutif Sénégalais pour arriver à l’objectif de juger.

L’Exécutif Sénégalais sollicité, encouragé, tenté et récompensé, a joué le jeu et le fantasque Wade a exploité cette affaire comme personne, avec néanmoins une constance celle d’en rester le maitre du jeu et d’attirer vers sa personne les sollicitations des commanditaires qui lui couraient après, lui qui avait tant couru après eux, quémandant des audiences par ci par là et qui ne sont jamais arrivées durant son long parcours d’opposant.

Sa revanche, il l’a tenu en main grâce à l’affaire HH toutefois pour ne pas abuser de leur patience, lui qui avait déjà à son actif tant de dérapages politiques et de scandales financiers, il orchestra de main de maître la relance de cette affaire, rétorquant à leurs critiques que rien n’était fini et qu’il avait veillé à leurs intérêts. Quelques exemples.

C’est ainsi qu’après le verdict de la plus haute juridiction sénégalaise, il cogita avec son équipe et sortit de son chapeau, le transfert de l’affaire à l’UA. Puis, quand la Belgique déposa une demande d’extradition, alors que les textes de loi ne prévoyaient que 2 options ; soit la Cour était favorable à l’extradition soit elle était défavorable. Des documents récents apportent la preuve que Wade a exigé que les magistrats changent leur avis défavorable à l’extradition en décision d’incompétence. Encore une fois, dans le but de semer une confusion et d’offrir aux ennemis du président Habré, une nouvelle chance, l’Exécutif Sénégalais a fait pression sur la justice et obtenu ce qu’il voulait mais à veiller à concilier ses désirs avec les intérêts de Reed Brody et de ses commanditaires. Et ce, au détriment du président Habré qui voyait savamment entretenues des poursuites contre lui.

On peut rajouter aussi que la lecture des décisions de justice était aussi sujette à débat, même, quand elles étaient sans ambiguïté. Les décisions étaient soumises à une lecture revue et corrigée mais aussi à une grossière manipulation. Il en a été ainsi de la décision de la CEDEAO. Un pays, le Sénégal se voyait chapitrer et sévèrement condamner pour violations graves des droits de la défense, a trouvé les moyens – il est vrai avec l’appui des commanditaires de l’affaire HH– de dire que la Cour lui avait demandé de créer un tribunal. Alors qu’il se voyait discrédité par cette juridiction de la CEDEAO. Mieux l’UA, elle aussi, clouée au piloris par la Cour au sujet du soit disant mandat confié au Sénégal pour juger le président Habré, se voyait conviée par le Sénégal à la création de ce fameux tribunal..

La récente décision de la CIJ de La Haye est aussi révélatrice de la mauvaise foi des autorités sénégalaises. Ainsi quand la Cour dit que la justice sénégalaise devait engager des poursuites par ses autorités compétentes, cela signifie bien que ce sont ses propres juridictions qui sont visées.En outre, engager des poursuites cela ne signifie pas juger. On peut engager des poursuites, enquêter, et décider d’un non lieu, ou classer sans suite parce que les charges sont insuffisantes ect .Si d’emblée, on brûle les étapes, on refuse d’enquêter et on passe directement au jugement, c’est bien la preuve du complot.

L’affaire HH est le parfait symbole de ce qu’un diplomate européen a appelé : la Senegalese Cooking. Ou comment dans un pays, tout un ensemble de personnes, des plus hautes sphères de l’Etat, en passant par de la classe politique, les responsables des institutions, de la magistrature, de la société civile, des médias, agisse et coordonne leurs actions, s’échange services, se distribue des prébendes récoltés afin que chacun joue sa partition mais en ayant toujours le souci de ne pas déplaire au plus fort, de rester à ses cotés, de faire son jeu afin d’en profiter au maximum. Abdou Diouf et Wade ont manœuvré ainsi et puis, ils ont quitté la scène politique, tous les deux par la petite porte, mais les tracasseries contre le président Habré ont continué. On peut s’interroger sur le cynisme et le manque total de scrupules qui anime la Caste de la Senegalese Cooking . Les mêmes personnes qui tournent autour de cette affaire sont là, de Diouf à Maky Sall.

L’arrivée de Maky Sall au pouvoir a été marquée par une attitude différente à plus d’un titre. Alors que tous ses prédécesseurs attendaient d’être interpellés soit par les médias des commanditaires ou par une décision de justice , il prit le parti de foncer lui même ; au nom d’engagements qu’il aurait pris, a t-il déclaré sur la radio françafricaine RFI.Un petit coup de marteau sur la tête pour les naïfs qui croyaient que le président du Sénégal et sa ministre de la justice en organisant le procès, respectaient leurs obligations internationales. La belle blague !

L’engagement pris par Maky Sall auprès des commanditaires de l’affaire HH lesquelles commanditaires devenus désormais ses souteneurs financiers, conforte, encore une fois, nos propos affirmant que les poursuites contre le président HH et la volonté d’arriver à sa liquidation par un procès, n ‘a jamais été une affaire de justice mais une affaire politique négociée avec l’Exécutif Sénégalais sur tous les points. Et la meilleure preuve en ait donné par l’implication profonde et personnelle du président sénégalais Maky Sall pour la relance et la phase terminale du complot.

Existe t-il une différence avec Wade ? Pas vraiment, il est dans la même logique, la différence tient dans les secrets de son accession au pouvoir en termes d’accompagnement, de balisage de voie pour entrer au palais, en ce sens, il est très fragile et il doit beaucoup plus à l’Etranger qu’un Wade plébiscité et arrivé sur un nuage au pouvoir. Wade n’était pas et n’avait pas l’âme d’un exécutant, tout le contraire d’un Maky . La France, la Belgique, l’UE l’ont aidé en mettant sur la table l’affaire HH. C’est un fait indéniable. Il a accepté sans aucun scrupule, mais prudents, les commanditaires de l’affaire devenus bailleurs de fonds de Maky pour sa campagne, ont tiré les leçons de Wade et de son jeu, aussi leurs exigences sur l’affaire HH ont été encadrés dans des limites de temps et d'application stricte de leur plan d'éxecution .

Au vu de son implication, il n’est même pas exagéré de dire que le premier point de négociation avec la France et ses alliés pour son accession au pouvoir, a été l’affaire Habré. Alors que les problèmes économiques ; la demande sociale, les inondations, la cherté du cout de la vie, les incroyables détournements de Wade et de son équipe chiffrés, à ce jour, à 2000 milliards de FCFA, la question de l’électricité, la crise en Casamance, n’ont vu aucune ébauche de solution. Le président Sénégalais a, tambour battant, créé son tribunal pour juger le président HH.

Comme nous l’avons souligné, Maky Sall a entamé la phase terminale du complot contre le président Habré. Il s’est mis dans la peau d’un Mobutu ou d’un Bokassa et la comparaison n’est pas exagéré au vu de ce qui se passe autour de la création de ce Tribunal et des félicitations de la Communauté Internationale.

Explications et flash back.

Mobutu n’a t –il pas fait le sale boulot pour arriver à l’arrestation et l’exécution de Lumumba ? Pendant longtemps il en a porté tout seul le chapeau, et ce n’est que récemment que des travaux et des documents ont démontré, comment le complot avait été planifié par la Belgique, que le chef du peloton d’exécution était Belge et qu’il était toujours en vie, et vivait paisiblement dans une maison de retraite .

De même quand Bokassa s’est lancé à organiser son sacre d’Empereur de Centrafrique, la communauté internationale a applaudi, ses hommes d’affaires et ses médias se sont précipités en RCA pour rafler les marchés de confection des tenues, de la carrosserie, des festivités, animation, communication, restauration ect.. Personne n’a critiqué ou dénoncé le gaspillage, les médias occidentaux en ont profité tranquillement et leur classe politique a encaissé plein de petits brillants. Cela veut dire que pour les occidentaux, dès qu’un schéma s’inscrit dans le sens de leurs intérêts, il peut être un désastre économique (couronnement de Bokassa) ou un énorme gaspillage (basilique de Yamoussokro) ou un crime économique (Insfrastructures au Tchad), leurs médias et leurs relais organiseront une diversion pour masquer le coté fou et insensé du projet, pour mettre en avant des soit disant cotés positifs. C’est exactement ce qui se passe à Dakar autour de la création de ce tribunal Banania par les autorités sénégalaises.

OUI ! Les Autorités Sénégalaises ont bel et bien mis en place un tribunal Banania, une monstruosité juridique qui ne peut qu’exister en Afrique Noire. Un tribunal à la sauce gombo pour consommation tropicale. Jugez –en !

Tout d’abord, à entendre les géniteurs du monstre, on se demande si c’est un tribunal ou si ce sont des chambres qui ont été crées. Tantot c’est l’un, tantot c’est l’autre. Tout dépend de l’expertise de celui qui parle. Ainsi le grand Manitou Blanc, Reed Brody insiste pour dire que ce sont des chambres africaines extraordinaires. Pourquoi ? Parce qu’il veut éviter que les gens fassent automatiquement la comparaison avec les tribunaux internationaux créés par les NU lesquels sont soumis à des exigences de respect des normes de création, d’organisation, de procédure, de financement, d’application de textes législatifs et surtout ne peuvent être créer pour juger un seul homme.

Or que se passe t-il avec notre tribunal Banania ?

Non seulement, il est mis en place pour juger un seul homme mais en plus, il s’interdit d’en juger d’autres, et ce, même si des crimes internationaux leur sont reprochés. Avouez que pour des gens qui prétendent vouloir respecter leurs obligations internationales dans la lutte contre l’impunité, il faut le faire et paraît- il que cette œuvre mérite félicitations et contributions.

Quelqu’un s’est écrié, mais qu’est-ce que c’est qu’une « chambre africaine extraordinaire » ? Ainsi donc, il y a une possibilité que des chambres internationales siègent au sein d’une juridiction nationale ? C’est du n’importe quoi ! La décision qui va sortir de ces chambres seront –elles des décisions de la justice sénégalaise ou de quoi ? En fait, cette astuce est utilisée par les géniteurs du tribunal Banania pour contourner les décisions précédentes de la justice sénégalaise qui sont revêtues de l’autorité de la chose jugée. On nomme un béninois ou un togolais avec les juges sénégalais, on requalifie les juridictions sénégalaises de chambres africaines extraordinaires, et hop ! Le tour est joué ! Oui, l’Afrique est bel et bien une zone de non Droit ou rien n’est impossible.

La Ministre de la Justice du Sénégal a conçu ce Tribunal Banania avec l’équipe de Reed Brody et des conseillers français : « Il n’y a plus d’obstacles pour juger Habré. » a t-elle annoncé. Tu m’étonnes, serait-on tenté de lui répondre.Et ce n’est pas fini !

Notre tribunal Banania a, déjà, comme l’a annoncé la ministre sénégalaise, reçu 2 nouveaux milliards de la part de Deby. Les 2 premiers milliards ont été détournés par l’équipe Wade. Pauvres Tchadiens, dont les fonctionnaires sont à leur cinquième semaine de grève exigeant le respect des engagements pris pour une hausse de salaires par le régime Deby mais les milliards des revenus pétroliers ont pris la route de Dakar depuis un bon moment.

Nous voilà donc, au sein de ce tribunal à la sauce gombo où Deby a créé une commission d’enquête bidon qui sert de base d’accusation, il finance ce tribunal et il accueillera les juges qui vont venir soit disant enquêter sur son propre travail. Des juges qui seront payés par ses 2 milliards.Le tout bien secoué donne, parait -il,un procès juste et équitable. Qui peut dire mieux !

Une autre personne qui n’a pas perdu ni vendu sa capacité d’indignation, a souligné ce qui suit : « Je pense que ce tribunal ou ces chambres sont contraires à la constitution sénégalaise. L’exercice de la justice sur le sol sénégalais fait partie des actes de souveraineté, il ne se délègue pas à des tiers. Donc, il faudra nécessairement une révision de la constitution. »

Mais cette personne va exploser quand elle découvrira que les géniteurs du Tribunal Banania sont des comploteurs et des bosseurs hors pair, et encore une fois, le grand manitou blanc Reed Brody avait déjà suggéré au groupe de travail sur les modifications législatives du temps de Wade, la chose suivante ; « Il faut supprimer la possibilité pour un individu de saisir le Conseil Constitutionnel. » De ce fait, on peut créer tous les monstres que l’on veut et être tranquilles.

Aussitôt dit, aussitôt fait, la saisine individuelle du Conseil Constitutionnel a été supprimée au titre du toilettage juridique pour rendre possible les poursuites contre le président Habré. Ce que la Cour de justice de la CEDEAO avait pointé pour dénoncer l’attitude des autorités sénégalaises.

Et tout cela se passe au Sénégal, on aurait dit une histoire au Zaïre de Mobutu ou une Bokasserie qui, aujourd’hui, rime avec une sénégalaiserie !

48h après la naissance de Banania , la Suisse par un des ces délégués a déclaré et ce à la suite d’un autre responsable de l’UE : « une part non négligeable du budget sera donnée à la presse nationale afin qu’elle accompagne le tribunal. » Quelle élégance pour parler de corruption tout simplement!

Ainsi donc , les corrupteurs sont entrés en action, la presse sénégalaise va soutenir le monstre , le parer de beaux atouts, le maquiller mais aussi camoufler ses traits horribles et grossiers . La presse pourra aussi organiser une diversion et s’en prendre au président Habré, ce sera aussi une forme d’accompagnement du Tribunal Banania dans l’accomplissement de sa mission de liquidation..

Au total, le Tribunal Banania sera doté d’un budget de 12 milliards, qui font déjà saliver beaucoup de gens. Des juges vont toucher des salaires mirobolants et à qui, on demande de ne pas enquêter réellement mais de faire du cirque pour avaliser le complot. Des juges qui savent que leurs pouvoirs sont limités et encadrés et qui l’acceptent au nom des avantages fous qui leur sont octroyés par des bailleurs de fonds, partiaux et résolument engagés contre le président Habré. Des journalistes payés pour faire les griots et certaines sources laissent entendre que la presse a déjà été approchée pour ne se poser trop de questions sur l’aspect fou et insensé de ce tribunal.

La course aux marchés autour du Tribunal Banania va être épique et la bousculade promet d’être digne de la sortie d’un Harry Potter.

Les « experts » sénégalais et ceux de l’UA ont annoncé que le verdict sera connu dans 3 ans !

Oui, tout ceci se passe au Sénégal, et la vitrine de cette démocratie s’est craquelée après l’ère du fantasque Wade. Aujourd’hui, Maky Sall vient d’en augmenter les fissures avec la mise sur pied de son tribunal Banania et ses premiers pas dans les allées du pouvoir seront marquées par cette forfaiture, lui qui, pressé de satisfaire ses mentors occidentaux, se mélangeait déjà les pinceaux en disant, dans cette fameuse interview à la radio françafricaine RFI : « Je n’extraderai pas Hissein Habré vers la Belgique, il sera jugé au Sénégal. » Il n' avait pas compris que l’extradition est d’abord une procédure judiciaire et que, lui, n’intervient qu’une fois cette décision judiciaire donnée. Sans compter qu’il revenait à la justice de décider de juger ou non et que la justice de son pays s’était déjà prononcée. En fait, il exprimait dans la précipitation, les termes du deal qui l’a porté au pouvoir ; à savoir que l’affaire HH n’a jamais été une affaire de justice mais un contrat négocié directement avec l’Exécutif Sénégalais .

Zoomtchad.

Prochainement :

L’argent du Pétrole Tchadien coule à Dakar : qui fait quoi autour de l’affaire Hissein Habré, les réseaux de Deby dans la presse, dans les ONG, dans les milieux tchadiens de Dakar, dans les allées du pouvoir, dans les milieux du Business et …de la couture.. Vous saurez tout . A bientôt.

remboursez l;argent détourné AIBD ANOCI PHYOTOSANITAIRE FESMAN ADS MINISTERE DES FINANCES PLAN JAXAY FONCIER HOTELS PARTICULIERS A PARIS SUDATEL ARTP PLAN TAKKAL AVION PRESIDENTIEL INNONDATION ASSAINISSEMENT VILLAS PRESIDENTIELLES DOSSIERS CENTIF ASER PROGRAMME TOUBA PASSEPORTS NUMERISES AVEC DE LA RUE ,ALCYON , LES CUILLERES DE AWA NDIAYE LES VOITURES VOLEES LES ERRAINS OCTROYEES AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL,LE TUNNEL DE SOUMBEDIOUNE 9 MILLIARDS POUR 300 METRES.LES DETOURNEMENTS AU COUD.L AVION DE KARIM WADE ,LE BRADAGE DE LA SONACOS.LE TERRAIN DE MANHATTAN ACHETE AU NOM DE L ETAT.LES TERRAINS ALLOUES AU RADISSON ET AU SOXAMON .L AFFAIRE DE LARGENT DES ARMES DETOURNES PAR ABDOU LE FOU CONSEILLER ET AMI DE OUSMANE NGOM ETC ETC ETC ETC ETC ETC ETC ETC ETC ETC ETC ETC ETC

LES PATRIOTES tu dois etre un de ces batards que les pilleurs de la republique ont mis au monde .De toute facon ,ton pere ira en prison et ta mere trouvera un autre pour la sodomiser

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Mr le President, que personne ne vous ebranle dans ce que vous avez entame; vous etes sur la bonne voie et nous avons epoir que vous etes en mesure de redresser ce pays qui nous est si cher. j'insiste parce que je suis persuade que le militaire senegalais aime sa nation, oui ,nous aimons le senegal et vous en savez quelque chose.vous ne devez plus rien ignorer de cet armee puisque vous avez derriere vous un jambaar qui s'y connait...le plus c'est que vous sachiez que nous portons notre espoir sur vous pour que le senegal redevienne SENEGAL, pour que notre chere armee redevienne ARMEE.ne vous souciez guere, vous avez "xel-jom-fit" derriere vous, des hommes qui ont toujours eu conscience de leur sacerdoce.nous ne reclamons pas l'opulence ,Mr. le President, veuillez juste mettre a l'abri nos femmes, nos enfants et nos parents qui ne comptent que sur nous.du reste, pointez juste du doigt votre objectif, faites suivre les moyens, nous ferons le necessaire. nous n'avons pas besoin de reflechir quant au fondement de vos objectifs puisque c'est le peuple senegalais qui vous a elu, et le peuple., ce sont nos femmes, nos parents.par consequent, nous reiterons notre confiance en vous.
vous avez promis d'ameliorer les conditions sociales des "jambaar";veuillez passer a l'acte SI CELA NE COULERAIT PAS LE BATEAU; les hommes qui sont sous nos ordres en ont besoin, nous en avons besoin aussi.
VOS JAMBAAR LE MERITENT...

macky tu es le premier voleur chariter bien ordonner comence par soi meme tu devait etre la premiere personne a rendre compte je te connais tres bien en 2003 tu es parti au hlm pour avoir une maison au sacre coeur mais location en vente ces une de tes soeur qui ta meme aider qui travailler a la senelec maintenan elle et secretaire dans une ambassade entre 2003 et 2O08 tu es devenue milliadaire ah ah ah cest toi le grand voleur