Jack Maseko, a passé trois ans à entretenir sa chevelure pour arriver à se faire faire des dreadlocks. Lorsqu'il repense à la nuit où ses agresseurs lui ont volé, à coup de canifs, ses précieuses tresses, à Johannesbourg, ce Zimbabwéen éprouve toujours une grande souffrance, rapporte la BBC.
Une nouvelle forme de trafic est bien en train d'émerger, en Afrique du Sud. Les dreadlocks sont revendues à des coiffeurs peu regardants, qui les fixent savamment sur la tête des clients. Plus besoin pour eux d'attendre des années pour être «cool».
Un propriétaire de plusieurs salons de coiffure, assure qu'on y trouve que des dreadlocks d'origine contrôlée.
«Ma politique est simple: si tu veux me vendre des locks, tu dois me donner une photo de toi pour prouver que tu en portais, et que c’était bien les tiennes. Ou alors, tu viens dans n’importe lequel de mes salons et nous les coupons nous-mêmes.»
La police a bien entendu parler d’affaires similaires, mais n'a encore reçu aucune plainte, rapporte la BBC. Les victimes, un peu honteuses, craignent de ne pas être prises au sérieux. Pourtant le gang des voleurs de «dread» sévirait déjà dans plusieurs villes d’Afrique du sud.
Quoi qu'on en dise, Jack Maseko n’ose désormais plus laisser repousser ses locks, de peur qu’une prochaine agression tourne au drame.
Lu sur la BBC avec Slate
Une nouvelle forme de trafic est bien en train d'émerger, en Afrique du Sud. Les dreadlocks sont revendues à des coiffeurs peu regardants, qui les fixent savamment sur la tête des clients. Plus besoin pour eux d'attendre des années pour être «cool».
Un propriétaire de plusieurs salons de coiffure, assure qu'on y trouve que des dreadlocks d'origine contrôlée.
«Ma politique est simple: si tu veux me vendre des locks, tu dois me donner une photo de toi pour prouver que tu en portais, et que c’était bien les tiennes. Ou alors, tu viens dans n’importe lequel de mes salons et nous les coupons nous-mêmes.»
La police a bien entendu parler d’affaires similaires, mais n'a encore reçu aucune plainte, rapporte la BBC. Les victimes, un peu honteuses, craignent de ne pas être prises au sérieux. Pourtant le gang des voleurs de «dread» sévirait déjà dans plusieurs villes d’Afrique du sud.
Quoi qu'on en dise, Jack Maseko n’ose désormais plus laisser repousser ses locks, de peur qu’une prochaine agression tourne au drame.
Lu sur la BBC avec Slate
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