Le véritable opposant du pouvoir, c'est le peuple!


Le véritable opposant du pouvoir, c'est le peuple!

Le moins que l'on puisse dire est que le Sénégal fait des émules. Le "pays de la Téranga" a à son actif son fameux 23 Juin, mais désormais le Burkina affiche dans son palmarès historique, son 30 octobre 2014. Pour ainsi dire, nos parents du "pays des hommes intègres" ont fini de calquer l'exemple mémorable du mature peuple Sénégalais.

Acculé par le peuple, le Président Compaoré a fini par faire machine en arrière. Le peuple burkinabé spontanément descendu dans la rue s'est insurgé contre son projet de tripatouiller la constitution du "pays des hommes intègres", aux fins de se maintenir au pouvoir, alors qu'il a bouclé 27 années de règne sans partage.
Jusque tard dans la soirée, la confusion s'est emparée du Burkina. L'état d'urgence décrété, le Président Compaoré se dispute les rênes du pays avec l'armée qui a fini de s'emparer d'une partie du pouvoir. Compare refuse de démissionner comme le souhaite le peuple,mais accepte "des pourparlers" pour le paraphraser. 

Mais quoi qu'il en soit, qu'il revienne ou pas au gouvernail du Burkina, l'enseignement fondamental qu'il faudra tirer de cette levée de boucliers n'en demeure pas moins que c'est le peuple qui détient le monopole du pouvoir; particulièrement la jeunesse. Qui, faut-il le rappeler, a son propre calendrier, et sait ce qu'elle veut et où elle veut aller. 
Et tout ce qui peut faire obstruction à ses aspirations, le peuple qu'il soit du Burkina, du Sénégal ou de Paname, finira par le balayer en un temps record et de manière spontanée. Aucun service d'ordre, aucune armée, aucun service de renseignements aussi aguerri soit il, ne peut contenir la furie d'un peuple las de son dirigeant; particulièrement ceux qui ont tenté ou qui entendent faire du "wax wakhet" (suivez nos regards!)
D'où la leçon de vie particulièrement à l'endroit de nos gouvernants africains; lesquels traînent malheureusement cette triste réputation d'avides de pouvoir. A méditer!

Vendredi 31 Octobre 2014




1.Posté par Xeme le 31/10/2014 08:49
Si le peuple Burkinabé a la ferme volonté de se débarrasser de Compaoré et de le faire juger, il doit tenir compte du fait que la France aussi a la ferme volonté de prouver à ses légionnaires en activité, dans les pouvoirs africains, qu’ils n’ont rien à regretter d’avoir choisi de travailler pour la France. Compaoré est celui qui a tué Sankara (et la France ne remettra jamais en cause la volonté d’un président français d’avoir fait occire un président africain), il est celui qui a entretenu des djihadistes maliens pour le service de la France (Ag Ghali), il est celui qui a envoyé un véhicule piégé au capitaine Sanogo du Mali, pour ces raisons et d’autres la France ne l’abandonnera pas.



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