Le prix Kéba Mbaye pour l'éthique, édition 2012, a été attribué au sénateur français Robert Badinter a annoncé, mercredi à Dakar, la fondation portant le nom du défunt juge sénégalais. "Le sénateur Robert Badinter présente toutes les conditions pour être le lauréat 2012 du Prix Kéba Mbaye pour l'éthique", a souligné Wahab Talla, président de la Fondation Kéba Mbaye, au cours d'une conférence de presse.
M. Talla a rappelé que l'une des premières actions législatives du lauréat "a été de demander à l'Assemblée Nationale (française) l'abolition de la peine de mort en France, en présentant et défendant le projet de loi visant à abolir la peine de mort", un projet de loi adopté le 18 septembre 1981.
Avocat de profession, l'ancien ministre français, garde des Sceaux de 1981 à 1986, a été un défenseur des libertés en France. Il a notamment été à l'origine de plusieurs actes législatifs, comme la suppression des juridictions d'exception, dont la Cour de sûreté de l'Etat et les tribunaux militaires en temps de paix, a encore rappelé le président de la Fondation Kéba Mbaye.
Robert Badinter a également œuvré pour "le développement des peines non privatives de libertés par l'instauration de jour-amendes et des travaux d'intérêt général pour les délits mineurs entre autres".
En octobre 1995, Robert Badinter a été élu sénateur des Hautes-Seines, pour un mandat de neuf ans. Réélu en 2004, il est membre de la Commission des lois et délégation des affaires européennes au Sénat français. Il s'est par ailleurs déclaré favorable au droit de vote des étrangers aux élections locales.
Robert Badinter recevra son prix lors d'une cérémonie solennelle prévue le samedi 13 avril prochain au Grand Théâtre de Dakar, sous la présidence du président de la République, Macky Sall, selon El Hadji Ibrahima Ndao, président du comité d'organisation de la Fondation Kéba Mbaye.
Le prix Kéba Mbaye pour l'éthique comprend une médaille, un diplôme et un chèque de dix mille euros. La première édition avait récompensé en 2011 l'ancien président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré.
APS
M. Talla a rappelé que l'une des premières actions législatives du lauréat "a été de demander à l'Assemblée Nationale (française) l'abolition de la peine de mort en France, en présentant et défendant le projet de loi visant à abolir la peine de mort", un projet de loi adopté le 18 septembre 1981.
Avocat de profession, l'ancien ministre français, garde des Sceaux de 1981 à 1986, a été un défenseur des libertés en France. Il a notamment été à l'origine de plusieurs actes législatifs, comme la suppression des juridictions d'exception, dont la Cour de sûreté de l'Etat et les tribunaux militaires en temps de paix, a encore rappelé le président de la Fondation Kéba Mbaye.
Robert Badinter a également œuvré pour "le développement des peines non privatives de libertés par l'instauration de jour-amendes et des travaux d'intérêt général pour les délits mineurs entre autres".
En octobre 1995, Robert Badinter a été élu sénateur des Hautes-Seines, pour un mandat de neuf ans. Réélu en 2004, il est membre de la Commission des lois et délégation des affaires européennes au Sénat français. Il s'est par ailleurs déclaré favorable au droit de vote des étrangers aux élections locales.
Robert Badinter recevra son prix lors d'une cérémonie solennelle prévue le samedi 13 avril prochain au Grand Théâtre de Dakar, sous la présidence du président de la République, Macky Sall, selon El Hadji Ibrahima Ndao, président du comité d'organisation de la Fondation Kéba Mbaye.
Le prix Kéba Mbaye pour l'éthique comprend une médaille, un diplôme et un chèque de dix mille euros. La première édition avait récompensé en 2011 l'ancien président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré.
APS
Autres articles
-
Enseignement Supérieur : Ce que les étudiants attendent de leur ministre de tutelle
-
Création des « pôle-régions » dans le PROJET Pastef : Les interrogations de Mamadou Ibra Kane
-
Conseil des ministres : le président de la République demande un audit rapide des contrats d’affermage entre l’Etat du Sénégal (SONES) et SEN’EAU.
-
Evaluation des politiques et programmes Publics: Le Bureau d'Intelligence et de Prospective Économique (BIPE) mis en place à la Présidence
-
Accès et gouvernance de l'eau : vers la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau