M. Hadi a été reconnu coupable d'avoir "usurpé le titre de président après la fin de son mandat", d'avoir "incité à l'agression menée par l'Arabie saoudite" et d'avoir "porté atteinte à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de la République yéménite", selon l'agence Saba.
Six autres responsables yéménites du gouvernement Hadi ont été condamnés à la même peine, toujours selon Saba.
L'annonce de ces condamnations coïncide avec le deuxième anniversaire dimanche de l'intervention au Yémen d'une coalition militaire arabe menée par l'Arabie saoudite, en soutien au président Hadi.
Résistance
Les rebelles chiites Houthis et leurs alliés, des partisans de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, organisaient dimanche une grande manifestation à Sanaa sous le slogan: "la résistance à l'agression (saoudienne) se poursuivra".
Des centaines de milliers de personnes participaient à ce rassemblement, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Dans un discours samedi, M. Saleh a affirmé que "les Yéménites libres continueront à choisir l'option de la résistance tant que la coalition, conduite par l'Arabie saoudite, continuera à agresser leur pays et à privilégier le choix de la guerre".
Le dernier conflit au Yémen a démarré après l'insurrection contre M. Saleh en 2011 dans la foulée du Printemps arabe.
S'estimant marginalisés, les Houthis, issus de l'importante minorité zaïdite (environ un tiers de la population) concentrée dans le nord, ont lancé une offensive en 2014 qui leur a permis de s'emparer de la capitale Sanaa.
Le 26 mars 2015, l'Arabie saoudite et ses alliés ont lancé une campagne de frappes aériennes contre les rebelles. Cette intervention a permis aux forces pro-Hadi de reprendre cinq provinces du sud, mais le nord et Sanaa restent toujours sous le contrôle des Houthis et de leurs alliés.
En deux ans, plus de 7.700 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées et 40.000 blessées dans ce conflit, selon l'ONU.
Six autres responsables yéménites du gouvernement Hadi ont été condamnés à la même peine, toujours selon Saba.
L'annonce de ces condamnations coïncide avec le deuxième anniversaire dimanche de l'intervention au Yémen d'une coalition militaire arabe menée par l'Arabie saoudite, en soutien au président Hadi.
Résistance
Les rebelles chiites Houthis et leurs alliés, des partisans de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, organisaient dimanche une grande manifestation à Sanaa sous le slogan: "la résistance à l'agression (saoudienne) se poursuivra".
Des centaines de milliers de personnes participaient à ce rassemblement, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Dans un discours samedi, M. Saleh a affirmé que "les Yéménites libres continueront à choisir l'option de la résistance tant que la coalition, conduite par l'Arabie saoudite, continuera à agresser leur pays et à privilégier le choix de la guerre".
Le dernier conflit au Yémen a démarré après l'insurrection contre M. Saleh en 2011 dans la foulée du Printemps arabe.
S'estimant marginalisés, les Houthis, issus de l'importante minorité zaïdite (environ un tiers de la population) concentrée dans le nord, ont lancé une offensive en 2014 qui leur a permis de s'emparer de la capitale Sanaa.
Le 26 mars 2015, l'Arabie saoudite et ses alliés ont lancé une campagne de frappes aériennes contre les rebelles. Cette intervention a permis aux forces pro-Hadi de reprendre cinq provinces du sud, mais le nord et Sanaa restent toujours sous le contrôle des Houthis et de leurs alliés.
En deux ans, plus de 7.700 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées et 40.000 blessées dans ce conflit, selon l'ONU.
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