Le ministre des Finances sur l’argent versé par Arcelor Mittal : «Le Chef de l’Etat a veillé à ce qu’il soit utilisé à bon escient!»

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, qui s’exprimait, hier, lors de la signature du document conjoint de programmation entre le Sénégal et l’Union européenne (Ue), est revenu sur l’affaire Arcelor Mittal, soulevé par l’ancien Président Me Abdoulaye Wade. Et, selon Amadou Bâ, le Président Macky Sall a veillé à ce que cet argent soit très bien utilisé.


Le ministre des Finances sur l’argent versé par Arcelor Mittal : «Le Chef de l’Etat a veillé à ce qu’il soit utilisé à bon escient!»
Interpellé par Libération, hier, en marge de la signature du document conjoint de programmation entre le Sénégal et Wade sur l’argent d’Arcelor Mittal, le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan a assuré que le chef de l’Etat a veille à ce que l’argent soit très bien utilisé. «Concernant la loi de finances rectificative 2014, nous avons mis 45 milliards de francs destinés à des investissements et, dans la loi de finances initiale qui est actuellement en examen, nous y avons inscrit 25 milliards F Cfa en ressources et c’est très clairement défini dans l’exposé des motifs. Dans la programmation initialement mise en œuvre, il a fallu rajouter le reliquat pour pouvoir exécuter la totalité des dépenses», détaille Amadou Bâ dans les colonnes de Libération. Non sans préciser que les faits démentent ceux qui disent que cet argent n’a pas été budgétisé. 
A l’en croire, «ce qui a changé, c’est que le Président de la République a veillé à ce que ces ressources soient utilisées à bon escient (...) ».
S’agissant du différend qui a opposé l’Etat du Sénégal à la société minière Kumba Resources, M. Bâ a confirmé le Président Macky Sall, en indiquant que le gouvernement est en train de payer des traites à cette société dans le cadre de leur contentieux.
Dans cette même perspective, M. Bâ s’est demandé pourquoi le même tribunal qui nous avait condamnés à payer à Kumba Resources 90 millions d’euros, ramenés ensuite à 75 millions d’euros, soit 50 milliards de francs, va condamner Mittal à payer 400 milliards ou 500 milliards de francs à l’Etat. «Je ne pense pas que les juridictions internationales fonctionnent ainsi», dit-il. 
Mercredi 26 Novembre 2014




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