Le ministre Papa Abdoulaye SECK annonce ‘’une bonne nouvelle’’ : l’arachide d’origine sénégalaise est désormais acceptée en Chine.


Le ministre Papa Abdoulaye SECK annonce ‘’une bonne nouvelle’’ : l’arachide d’origine sénégalaise est désormais acceptée en Chine.

Le ministre de l'Agriculture et de l'Equipement Rural, Papa Abdoulaye Seck, a animé ce mercredi à Dakar, une conférence de presse sur un sujet qui intéresse les sénégalais. Il s’agit de la filière arachidière «qui joue un rôle essentiel dans l’Economie de notre pays».

Cette rencontre avec les journalistes à la Direction générale de l'ISRA (sis à Bel- air, route des hydrocarbures), indique le ministre, «est particulière parce qu’il est usuel que lors d’une conférence de presse un seul interlocuteur soit en face de la presse». Le format assez spécial retenu, parce que collectif, lui a permis de souligner la présence de son collègue Diatta, ministre d’Etat chargé de la Mutualisation et de l’Accompagnement des Organisations professionnelles, du secrétaire général du Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural (MAER), du PCA de l’ISRA, du Directeur Général de l’ISRA, du DG de la DPV, du DG de l’Agriculture, bref de tous les directeurs nationaux en charge de questions relatives au secteur agricole.

Mr Papa Abdoulaye SECK a signalé aussi que la présence des organisations professionnelles et interprofessionnelles «à cette cession importante», n’est pas le fruit du hasard. «Nous ne sommes plus dans une économie rurale administrée ; nous sommes, au Sénégal, dans une économie rurale qui est libéralisée et co-gérée», a-t- il précisé. Cela signifie, qu’il y a une partialisation des responsabilités. Et, il appartient à chaque acteur de jouer sa partition pour que l’agrégation de nos efforts se transforme en opportunité.  C’est pourquoi le ministre a tenu à inviter les organisations professionnelles.

Mais quand on parle d’une économie rurale, a soutenu le ministre, «nous donnons au concept un contenu précis ; cela veut dire que l’Etat du Sénégal ne produit pas, ne vend pas, n’achète pas d’arachide, ne fixe pas le prix de l’arachide. Alors que doit faire l’Etat ? L’Etat doit contribuer à assainir l’environnement de la production et de la commercialisation afin que les différents acteurs puissent, avec efficacité et efficience, jouer le rôle qui leur est dévolu dans le cadre du management de la filière».

Dans ces conditions, il est important de préciser, d'après le ministre, que leur mission en Chine entrait dans le cadre de «ce que l’on appelle l’assainissement de l’environnement de la production et de la commercialisation pour que l’on puisse optimiser véritablement les produits de cette filière».               

«Nous sommes revenus de Chine avec une bonne nouvelle ; parce que l’arachide d’origine sénégalaise est désormais acceptée en Chine et un accord a été signé à cet effet», a déclaré le ministre. De son point de vue, cet accord va certainement induire de profondes et significatives mutations dans la filière arachidière sénégalaise simplement parce que les producteurs voient leur possibilité d’accès au marché renforcée ; «par conséquent, ils pourront tirer profit de la solvabilité de la demande chinoise en ce qui concerne l’arachide et certainement maximiser véritablement leur profit».

L’actuel ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural n’a pas manqué de souligner que «ce serait rapide de ne pas dire qu’à l’évidence, les négociations avec la République Populaire de Chine ont été longues, difficiles, riches en enseignements ; du fait que ces négociations ont effectivement débuté le 21 avril 2010, il y a donc de cela 4 ans».

 
Mercredi 10 Septembre 2014




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