Le duel Mourinho-Guardiola prend forme

José Mourinho semble se rapprocher irrémédiablement d'un nouveau banc de touche en Premier League. Le Special devrait officier dans la même ville que son grand rival, Josep Guardiola, puisqu'il aurait désormais donné son accord à Manchester United.


De l'autre côté de la Manche, la presse spécialisée n'est pas certaine que Louis van Gaal terminera la saison sur le banc de touche de Manchester United. David Moyes n'avait-il pas été éjecté à la fin du mois d'avril en 2014, à environ un mois de la fin du championnat ? La même mésaventure pourrait être vécue par le technicien néerlandais, qui n'a pas réussi à se montrer convaincant pour sa deuxième année chez les Red Devils.
Même s'ils ne pointent qu'à cinq longueurs du podium, Anthony Martial et ses petits camarades restent irréguliers dans leurs performances, et développent un jeu jugé ennuyeux. D'ores et déjà, on sait que la direction du club se tournera vers un nouveau manager à l'horizon 2016-2017. Et c'est le favori qui devrait remporter la course. A peine était-il évincé de Chelsea en décembre dernier que déjà son nom était cité du côté d'Old Trafford.

Le doigt dans l'oeil de Tito Vilanova
José Mourinho devrait bien être le prochain entraîneur mancunien. D'après la Sky, l'intéressé aurait même trouvé un accord contractuel avec ses futurs employeurs. Et déjà l'Angleterre savoure à l'avance les derbys à venir avec Manchester City, qui sera guidé par Josep Guardiola. Avec les années, les deux hommes ont appris se détester. Le Catalan n'avait ainsi pas du tout apprécié l'attitude de son homologue, un soir d'avril 2010, lorsque l'Inter Milan était venu éliminer le Barça au Camp Nou en demi-finale de la Ligue des champions. Mourinho avait défié le Camp Nou en jubilant sur le pré au coup de sifflet final.
Par la suite, la rivalité entre les Blaugranas et le Real Madrid, conduits par ces deux hommes, n'avait pas aidé à leur réconciliation, loin de là. Guardiola n'a pas non plus oublié le doigt dans l'oeil de celui qui était son adjoint à l'époque, Tito Vilanova, aujourd'hui disparu. Ni l'attitude arrogante et conflictuelle du Special One, qui reproche de son côté à l'ancien milieu de terrain défensif d'être une pleureuse, de se plaindre constamment des arbitres alors qu'il serait privilégié plus souvent qu'à l'accoutumée. La Premier League 2016-2017 pourrait se révéler particulièrement savoureuse...
Jeudi 4 Février 2016




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