Le corps de Lubitz retrouvé, son père : "Je suis détruit"

Le père du copilote qui a vraisemblablement volontairement provoqué le crash de l'Airbus A320 de Germanwings est un homme ravagé. En plus d'avoir perdu son fils dans la tragédie de Digne, il porte également un lourd fardeau en tant que père de l'homme qui a délibérément précipité la mort des 149 autres occupants de l'appareil allemand. "La vie de cet homme est détruite", témoigne le maire de Prads-Haute-Bléone à qui le père de Lubitz s'est confié.


Le corps de Lubitz retrouvé, son père : "Je suis détruit"
"Je suis un homme détruit. Je suis écrasé par la peine que mon fils soit mort et qu'il ait probablement fait ce dont on le soupçonne. Je porte tout le poids de cette tragédie sur mes épaules", a expliqué le père d'Andreas Lubitz au maire de la petite commune, Bernard Bartolini, lorsqu'il s'est rendu sur place cette semaine.

"Beaucoup de respect"
"C'était douloureux à voir. Cet homme était submergé par ses émotions parce qu'il venait de perdre un être cher, mais aussi parce que ce même être cher, son fils, était sans doute la cause de tout ce drame. J'ai beaucoup de respect pour cette personne. Il se retrouve au milieu d'une tragédie et en endosse l'entière responsabilité bien que personne ne le lui demande", a résumé l'élu.

Le corps du copilote identifié
Selon Bild am Sonntag aujourd'hui, le corps d'Andreas Lubitz aurait déjà pu être identifié lors des recherches en montagne. Selon des informations que le quotidien allemand aurait obtenues auprès des enquêteurs français, les tests ADN auraient déjà confirmé qu'il s'agit bien des restes humains du copilote.

Des problèmes de vision
Hier, il a également été annoncé que Lubitz avait récemment cherché à résoudre des problèmes de vision dont il souffrait. Plusieurs médias affirment que sa vue avait baissé de 30%, ce qui réduisait à néant ses rêves de devenir capitaine de bord sur les longs courriers de la Lufthansa. Il est aussi établi maintenant que l'auteur présumé du crash de l'A320 pâtissait de troubles psychiques apparentés au stress et à la dépression et pour lesquels il ingérait de grandes quantités de médicaments en partie retrouvés lors des perquisitions à ses deux domiciles. Il avait par ailleurs outrepassé l'avis d'un médecin (neurologue ou psychiatre) qui lui avait prescrit un arrêt-maladie pour le jour du drame.
Dimanche 29 Mars 2015




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