Le blues d’Elhadji Amadou Dia Ba


Le blues d’Elhadji Amadou Dia Ba
DAKARACTU.COM Le médaillé  d’argent aux Jeux Olympiques de Séoul de 1988, Elhadji Amadou Dia Bâ regrette le déclin avancé de l’athlétisme sénégalais. 
 
‘’C’est très décevant qu’à moins de deux mois de l’ouverture des championnats du monde de Daegu (27 août-3 septembre), aucun de nos athlètes n’ait réussi les minima A. J’ai mal de voir ma discipline décliner de la sorte’’, déplore le seul médaillé olympique sénégalais.
 
Pour le directeur du Centre international d’athlétisme de Dakar de la Fédération internationale d’athlétisme, ‘’il est temps de prendre le taureau par les cornes avant qu’il ne soit trop tard.’’
 
‘’Dans un passé pas très lointain, les qualifiés se ramassaient à la pelle. Le Sénégal alignait même des équipes de relais aux Mondiaux. Et là, aucun athlète n’a fait pas les minima A. Je suis très déçu et j’ai mal’’, ajoute-t-il. 
Jeudi 14 Juillet 2011




1.Posté par Mara TALL le 14/07/2011 11:04
Il est vrai que l'athlétisme est en déclin et pour plusieurs raisons dont une mauvaise gouvernance, une absence de vision des dirigeants, une absence de moyens avec son corrolaire de démotivation au niveau des athlétes, des entraineurs, un ministére sans politique avec des cadres rentiers etc..
Mais Dia BA qui a bénéficié de sa performance de 88, devra nous dire ce qu'il a fait pour le développement de cette discipline. Ce n'est pas parce qu'on gére un centre de formation où les programmes sont ficelés au niveau de l'IAAF qu'on doit se donner bonne conscience.
L'athlétisme a besoin de personnes ressources capables d'impulser de nouvelles dynamiques et pas d'individus qui de par leur position continuent de dénoncer sans rien faire.
Tous les amoureux de l'athlétisme ont mal de voir cette discipline péricliter, devons nous attendre que l'on touche le fond des fonds pour venir en messie.
Tout ce qui sont redevables de cette discipline doivent se cindre les reins. Car s'il n'y a plus d'athlétisme, les strutures de formation (CIAD, CRD) n'auront plus leurs raisons d'être au Sénégal, même si Mr Diack reste le patron de l'athlétisme mondial

Sporivement



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