Le Conseil constitutionnel et la candidature de Wade (Par Cheikh Yérim Seck).


Le Conseil constitutionnel et la candidature de Wade  (Par Cheikh Yérim Seck).
DAKARACTU.COM - Les adversaires du régime réunis au sein du Mouvement des forces vives du 23 juin (M23) en sont convaincus : le Conseil constitutionnel va valider la candidature d'Abdoulaye Wade à la présidentielle du 26 février 2012. Le président de cette haute juridiction, Cheikh Tidiane Diakhaté, a montré, à travers l’affaire des chantiers de Thiès, sa promptitude à travailler en bonne intelligence avec le palais. Ce magistrat nommé à la tête du Conseil constitutionnel, alors qu’il était proche de la retraite, en est reconnaissant au président de la République. Celui qui revendique une proximité avec Abdoulaye Wade ne va-t-il pas, par fidélité à leur « amitié », l’aider à réaliser son projet de briguer pour une troisième fois la magistrature suprême ? Travaillant en collaboration étroite avec Wade, à qui le lie un contact téléphonique suivi, il va, le cas échéant, embarquer le Conseil constitutionnel sur une voie qui sera une impasse pour le pays.
 
Une fois que les dossiers des candidats seront enregistrés au greffe, Diakhaté va, comme le veut la méthodologie de travail au sein de la haute juridiction, confier la question relative à la candidature d'Abdoulaye Wade à un des membres du Conseil pour qu'il fasse un rapport et propose un projet de décision en fonction de la position qu'il aura adoptée. Il est évident qu'il prendra le soin de désigner comme rapporteur quelqu'un qui partage sa sensibilité sur la question. Comme ils sont trois magistrats au sein de la juridiction (les deux autres membres restants sont l'universitaire Isaac Yankhoba Ndiaye et l'ancien patron de l'Inspection générale d'Etat Siricondé Diallo), Diakhaté va à coup sûr choisir un de ses collègues. La solidarité de corps se traduit au quotidien par une véritable connivence entre Cheikh Tidiane Diakhaté, Chimère Diouf et Mouhamed Sonko. Dakaractu.com peut même dorénavant écrire que le choix va porter sur Sonko. D’abord parce qu’il est plus prévisible que Diouf. Ensuite parce que ce magistrat plusieurs fois nommé par décret, qui a été directeur d’un cabinet ministériel, « Monsieur Casamance » ayant ses bureaux au palais présidentiel, président du Conseil d’Etat… est un homme du système logiquement plus disposé à coopérer.
 
Le rapport et le projet de décision rédigés, la discussion autour d’eux sera une pure formalité. La balance penchera du côté que souhaitent Cheikh Tidiane Diakhaté et son rapporteur. Ils n'auront besoin que d'une seule voix pour obtenir la majorité requise pour engager le Conseil constitutionnel. Cette voix sera celle de Chimère Diouf qui va suivre ses collègues. S'il se montre récalcitrant, ce qui est très peu probable - les trois magistrats du Conseil ont abouti à des compromis chaque fois qu'ils se sont retrouvés en conclave -, la voix restante sera celle de Siricondé Diallo, un produit de l'IGE formaté dans l'idée d'obéissance à la hiérarchie. La probabilité pour que Diakhaté ne rallie pas deux autres juges à sa position est donc extrêmement faible pour ne pas dire inexistante. Isaac Yankhoba Ndiaye, que son profil d’universitaire dispose à être contestataire, ne peut dans aucune hypothèse avoir une influence sur la décision. Au cas où il y a une abstention - ce qui est le maximum que Siricondé Diallo ou Chimère Diouf ferait pour marquer un désaccord sur la décision prise -, Diakhaté et son rapporteur vont l'emporter parce que la voix du président de l'institution est prépondérante.  
 
Ceux qui misent sur une intensification de la pression populaire pour déstabiliser Cheikh Tidiane Diakhaté ignorent le pedigree du personnage. Diakhaté est un musulman à la lisière du dogmatisme. Il martèle que tout ce qui arrive à un être humain est l'émanation de la volonté de Dieu. Fils d'un grand érudit du Coran, initié très jeune au Livre Saint et à la pratique religieuse, il est, de l’avis de tous, un homme pieux. L’insistance de ses proches, qui l'appellent à démissionner pour sortir d'un engrenage dangereux, le laisse de marbre. Quand, récemment, un de ses amis lui a demandé ce qu'il pensait des soupçons et menaces qui pèsent sur lui, il lui a répondu : "On en a beaucoup vu. J'ai géré des dossiers comme l'arrestation d'Abdoulaye Wade opposant et l'affaire des chantiers de Thiès. Les pressions et les menaces ne me font plus peur." Ce croyant, qui renouvelle ses ablutions plusieurs fois par jour et jeune tous les lundis et jeudis, ne craint rien ni personne. Réputé riche, décrit comme un prospère propriétaire foncier, il a tous les atouts pour être imperturbable. Etant à tu et à toi avec le président de la République, ne lui a-t-il pas donné l'assurance que sa candidature sera validée ? Abdoulaye Wade répète en tout état de cause à ses proches, qui sûrement ne décodent pas toute l'étendue de son message : "Je ne présenterais pas ma candidature si je n'étais pas sûr qu'elle allait être déclarée recevable." Le M23, dont l'un des crédos est la lutte contre un troisième mandat de Wade, ne doit pas s'y tromper : tout dépend du bon vouloir du président du Conseil constitutionnel. Le vrai combat consiste à créer un rapport de force qui contraigne Abdoulaye Wade à ne pas se présenter devant le Conseil constitutionnel. Il ne peut se gagner qu'en amont et non en aval du cordon juridictionnel. 
Jeudi 28 Juillet 2011



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21.Posté par Pâle lune le 28/07/2011 10:01
@ Agent XXX Vous m'avez l' air d'étre très porté sur la prospective. Vous avancez pas mal d'événements susceptibles de se produire pouvez vous en dire plus!

22.Posté par DIALLO le 28/07/2011 10:05
belle analyse... la recevabilité de la candidature de wade a plongé le pays dans une campagne électorale et se dévier de l''''essentiel.parler de la candidature de wade a pareil date est une usupation de fonction.il appartient et appartiendra au conseil constitutionnel, seule instance habilité à se prononcer sur la recevabilité ou non recevabilité de la dite candidature. je pense le but principal de l''''opposition devait de nous proposer des solutions pour sortir lle Sénégal de ce marasme économique. et sur la base de ce programme, on pourrait se faire une idée exhaustive des prétentieux candidats à la magistrature suprême.... Si l''''opposition croit être majoritaire, elle devrait attendre l''''échéance du mandat de Me wade pour que la population puisse sanctionner positivement ou négativement la candidat wade, et ce , démoncratiquement ( par la voix des urnes). épargnons nous de ce palabre stélirité et passons à l''''essentiel....

23.Posté par ndigueul le 28/07/2011 10:08
Il fera comme PAUL YAO NDRE il va dire que c'est satan .In chalah dans cette affaire le peuple sortira vainqueur en elisant un autre président.car Me wade est exclu comme candidat.

24.Posté par kheuch le 28/07/2011 10:10
très belle et pertinente analyse

25.Posté par xenia le 28/07/2011 10:15
Si cet article n'a pas créé un déclic chez vous amis de Dakaractu,moi je suis bouche bée. Quand je pense que pour des interets personnels le président du conseil est prêt à mettre le pays sens dessus dessous. L'heure est grave !
Si l'espoir nous est permis peut être aurons nous la chance de distinguer sur les lèvres de Cheikh Tidiane Diakhaté la chimère de l'humidité de la nuit.
Mention spéciale à vous CYS pour cet article qui pour moi est une confiserie cuisinée.

26.Posté par Pape ndiaye le 28/07/2011 10:17
Merci à Cheikh pour la pertinence de l'analyse. Je pense que le Président du Conseil constitutionnel ne doit pas se méprendre sur l'irrecevabilité de la candidature du Président WADE. Aucun juriste sérieux ne peut soutenir sa recevabilité. Une des règles d'interprétation que les gens perdent de vue est celle qui voudrait que les dispositions d'une loi au sens large ou d'un traité s'interprétent les unes par rapport aux autres. Autrement dit vous ne pouvez interpréter une disposition d'une loi d'une manière qui priverait tout sens aux autres dispositions de cette même loi. vouloir exclure le premier mandat signifierait priver de tout sens les dispositions de l'article 104 notamment son alinéa 2. Les arguments des Porfesseurs Madani SY, Kader Boye et JM.NZOUANKEU ne tiennent pas la route. Kader Boye est un privatiste qui'sinvite à un débat de publicistes. C'est un prétentieux. NZOUANKEU est un chasseur de primes. Il a été mon prof et à chaque fois qu'on lui posait des questions en cours il ne répondait qu'à deux voire trois questions nous disant que pour le reste il fallait le solliciter comme consultant. En d'autres termes qu'il fallait payer.
Quant au Président du Conseil constitutionnel qu'il comprenne que ce n'est ni les chantiers de THIES ni WADE opposant qui sont en cause. Le dossier dont il s'agit s'appelle "A VENIR DU SENEGAL"".

27.Posté par amazone le 28/07/2011 10:31
il sera trés difficile que l'opposition puisse gagner les élections avec candidats qui sont animé d'un apetit féroce chacun veut diriger. 38 partis dans benno sont pour une candidature unique pour les élections qu'une partie infinitesimale mais puissante réfute; wade sera à l'aise pour les ecraser

28.Posté par Diery Hop le 28/07/2011 10:38
Si cette ananlyse semble bien acceptable partant de ce que le personnage sait s montrer dispo pour satisfaire le président en exercice (c'est lui qui a trouvé pour Abdou Diouf le flagrant délit continu contre Wade , bien sûr une création inconnue de tous les juristes) je ne suis nullement d'accrd si on dit qu'il a une foi imperturbable musulmane et c'est sa force. Un musulman juge sur la base de la vérité et ne peut se permettre de mettre un pays sens dessus dessous pour satisfaire un vieil inconscient qui n'a de respect pour personne .

29.Posté par afo le 28/07/2011 10:43
de toutes les façons le conseil va se prononcer et les elections auront lieu
et que prions que le meilleur gagne
et surtout que sa soit toujours maitre abdoulaye wade l'homme de défi

30.Posté par djibril le 28/07/2011 10:46
Mais M. Seck son pédigrée comme vous dites devrait normalement amener M. Diakhaté à suivre la volonté populaire au lieu de chercher à assouvir la soif de Wade de s'éterniser au pouvoir. Je crois qu'en bon musulman très pieux comme vous l'évoquez il doit prendre son courage à deux mains et dire le droit tel que l'écrasante majorité des constitutionnalistes de ce pays le perçoit. L'argument de taille est que l'inspirateur de la constitution en l'occurrence Maître wade a tranché le débat en disant clairement qu'il a verrouillé la constitution et qu'il lui était impossible de briguer un troisième mandat et que son reculade avec le fameux "WAKHET" ne peut en aucun cas être servi pour valider sa candidature.

31.Posté par djibril le 28/07/2011 10:48
Mais M. Seck son pédigrée comme vous dites devrait normalement amener M. Diakhaté à suivre la volonté populaire au lieu de chercher à assouvir la soif de Wade de s''éterniser au pouvoir. Je crois qu''en bon musulman très pieux comme vous l''évoquez il doit prendre son courage à deux mains et dire le droit tel que l''écrasante majorité des constitutionnalistes de ce pays le perçoit. L''argument de taille est que l''inspirateur de la constitution en l''occurrence Maître wade a tranché le débat en disant clairement qu''il a verrouillé la constitution et qu''il lui était impossible de briguer un troisième mandat et que son reculade avec le fameux "WAKHET" ne peut en aucun cas être servi pour valider sa candidature.

32.Posté par Dialtabé Fuladu le 28/07/2011 10:56

L'analyse de M. Seck peut tenir la route certes, mais n'indique pas d'alternatives ! Tout semble se jouer, selon lui, au sein du Conseil constitutionnel.
Mais, comme beaucoup de nos compatriotes ne l'ont ecore malheureusement compris, il faut distinguer la recevabilité de la validation des candidatures-et toutes les candidatures- qui sont deux choses distinctes.
Sans être juriste, en tant qu'observateur attentif et acteur citoyen du jeu politique au Sénégal, je pense que la recevabilité relève du dossier de candidature tandisque la validation est du ressort de la Constitution.
Le CC ne peut que vérifier, simple question administrative de routine- que si le dossier est complet! Il ne s'occupe même pas d'examiner l'origine - licite ou non- de la caution déposée !
Alorsn, ce que M. Seck perd de vue, c'est que les citoyens et citoyennes du Sénégal travaillent sur la VALIDATION et non sur LA RECEVABILITE,même si le langage ordinaire-des politiques et des citoyens lamda- ne font pas a distinction!
Comme ALTERNATIVES, les citoyens ont un instrument de taille: ''NE TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION ''! et les actes et sacrifices-y compris la mort- que cela appelle de leur part.
Pour un Sénégal DEBOUT, pour la LIBERTE, et le CHANGEMENT !!

33.Posté par mali le 28/07/2011 11:05
JE CROIS QUE PLUTÔT Me WADE VA SE RETIRER. LE DÉROULEMENT DES ÉVÈNEMENTS ET LEUR SUCCESSION FONT APPARAÎTRE UN WADE AFFAIBLI ET RASSURE EN HOMME AVERTI QUE LES TEMPS ONT CHANGE ET RIEN NE LUI SERA PLUS DONNE. TOUT LUI SERA IMPOSE DÉSORMAIS

34.Posté par pape le 28/07/2011 11:07
no serieusement tu es jaloux tou khawma khouly khawma der
en plus tu n''es pas serieux ou tu es ignorant

35.Posté par vox le 28/07/2011 11:51
Je ne sais pas à quoi vous jouez M. Seck, vous caressez toujours le régime en place dans le ses des poils. Pourquoi vouloir nous préparer à l'idée que la candidature de wade est recevable ? Tout le monde sait qu'il y a l'ombre d'un doute que c'est anticonstitutionnelle, en premier lier wade lui-même. Je commence à sérieusement me poser des question sur vos réelles motivations.

36.Posté par Taureau assis le 28/07/2011 12:17
Vous faites tout sauf du journalisme. Ce qu'on attend ce de vous ce sont des informations ou des analyses basées sur des informations existantes et non des suppositions hasardeuses et n'ayant aucun fondement. On aurait pu se contenter du satigué Koromack FAYE qui au moins fait des prédictions.

37.Posté par Demba le 28/07/2011 13:07
Quelques observations:
La première partie de l'article n'est pas en cohérence avec la deuxième. En effet CTD ne peut pas être à la fois à la solde du Président et être un bon musulman qui résiste aux pressions.
D'autre part, le Conseil est une juridiction collégiale à cinq membres donc impossilité d'avoir une égalité de voix.
En outre les collègues de CTD étant tous plus a"anciens" que lui c'est faire injure à leur intime conviction que de croire qu'il vont se mettre sous la botte d'un de leurs collègues
Enfin il est nécessaire de souligner que le président du Conseil n'a aucun pouvoir juridictionnel supérieur au pouvoir des autres .S'il est mis en minorité, il s'incline.
Fraternellement
Bathie7361@hotmail.com

38.Posté par joe $$ le 28/07/2011 13:15
Si jamais il donne le feu vert pour la candidature, ce pays sera a feu et a sang

39.Posté par ADK le 28/07/2011 13:27
Nous vous annoncions dans nos précédentes éditions de la réhabilitation de Toumba DIAKITE par Alpha CONDE suivie de sa réconciliation avec le commandant PIVI, l’éternel Ministre d’Etat chargé de la sécurité présidentielle. En œil de félin, la rédaction de votre quotidien s’est longuement penchée sur ce qui se cache derrière cette implication personnelle de Alpha CONDE à la renonciation entre les deux ennemis jurés d’hier et de la réhabilitation du fugitif le plus recherché de notre pays.

De sources militaires ne souffrant d’aucune contestation, Alpha CONDE aurait désigné Toumba DIAKITE comme étant le chef du commando de la mort des leaders de l’opposition. En effet, ayant peur d’avoir sur son dos la communauté internationale en procédant à l’arrestation des leaders de l’opposition, Alpha CONDE aurait instruit un groupe de militaires avec à leur tête Toumba DIAKITE pour liquider les leaders politiques les plus virulents à l’égard du régime de Conakry. Pour appâter Toumba DIAKITE qui est sous la trousse de la justice Guinéenne pour avoir intenté à la vie de l’ancien chef de la junte Dadis CAMARA en logeant une balle dans sa tête puis de la communauté internationale notamment la CPI (Cour Pénale Internationale, ndlr) pour avoir été le principal commanditaire des massacres et des viols du 28 Septembre 2008, Alpha CONDE n’a pas lésiné sur les promesses. « Je te gracierai de tous tes actes du passé…Je te ferai monter en grades et je te nommerais à la tête d’une importante troupe de ma propre sécurité, si tu remplis ta mission… » Dixit Alpha CONDE à Toumba DIAKITE selon nos sources. De quelle mission fait-il allusion ? De l’élimination des leaders politiques ? Nous entrées à l’Etat major des Armées nous répondent par l’affirmative.

En tout état de cause, cette réhabilitation de Toumba DIAKITE dénote premièrement d’un disfonctionnement criard de nos institutions judicaires car l’on ne se rappelle des différents chefs d’inculpations qui avaient été prononcés à l’encontre de ce dernier après la tentative d’assassinat de Dadis CAMARA alors qu’aujourd’hui il crâne tranquillement dans la capitale Guinéenne, Conakry entouré d’un important dispositif de sécurité sur instruction du nouveau sanguinaire ouest africain Alpha CONDE.

Le deuxième enseignement dénote du laxisme de la communauté internationale en général et de la CPI en particulier qui était à la trousse de Toumba DIAKITE pour avoir commandité les massacres et les viols en plein air des jeunes filles souvent mineures lors des évènements du 28 Septembre 2009 au stade du même nom. C’est une gifle infligée à la CPI qui se voit narguer par le nouveau sanguinaire Ouest africain sur l’épineux dossier des viols, des massacres et crimes contre l’humanité survenus lors de ces douloureux évènements dont les atrocités sont encore vives dans les mémoires de nos compatriotes.

Rien n’est trop tard à condition que des gros efforts soient consentis aussi bien en interne qu’en externe pour non seulement sommer le président Guinéen Alpha CONDE à s’expliquer sur cette réhabilitation qui sonne comme une gifle infligée aux familles des victimes des douloureux évènements du 28 Septembre 2009 mais aussi par la mise en garde à son encontre de toute atteinte à l’intégrité physique des leaders de l’opposition sous peine d’être sanctionné par la communauté internationale.

Le changement dans le progrès tant annoncé a décidemment du plomb dans l’aile. L’on comprend qu’Alpha CONDE est prêt à s’allier même avec le diable pour se cramponner au pouvoir, si non comment expliquer son rapprochement à un sanguinaire sous mandat d’arrêt de la communauté internationale ? Au moment de l’attaque armée par Toumba DIAKITE, Dadis CAMARA n’était pas chef d’Etat au même titre que lui aujourd’hui ? Pourquoi ces deux poids pour deux mesures ?

De ce qui précède, à défaut d’une reprise en mains de l’opposition Guinéenne conjuguée d'une forte implication de la communauté internationale, le changement risque de céder place au désenchantement et pourquoi pas d’un génocide à la Rwandaise des militants de l’opposition Guinéenne?

Nous y reviendrons.

Zenab BANGOURA, www.guinee58.com, Conakry

40.Posté par cheikh sekka le 28/07/2011 14:15
Cheikh Tidiane Diakhaté est aussi corruptible que tous les autres.
1- Feu Khadim Bousso ne peut malheureusement pas témoigner mais Cheikh sait mais ne sait pas que je sais.
2-Wade lui a avait donné 200 millions par le canal de Idrissa Seck.
Qui peut démentir?

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