Laser du lundi : Un changement au carrefour du militaire et du judiciaire (Par Babacar Justin Ndiaye)

Laser du lundi ,Retrouvez chaque Lundi matin sur Dakaractu la chronique politique de Babacar Justin Ndiaye, Analyste politique et social .


Laser du lundi  : Un changement au carrefour du militaire et du judiciaire  (Par Babacar Justin Ndiaye)
DAKARACTU.COM - Le Général de corps d’armée, Abdoulaye Fall, fera valoir, dans moins d’un trimestre, (fin décembre 2013) ses droits à la retraite. Ainsi, le Président Macky Sall sera très prochainement confronté à la nécessité de nommer un nouveau Haut-Commandant de la Gendarmerie et Directeur de la Justice militaire. Il y a un an – presque jour pour jour – l‘autre Abdoulaye Fall a été remplacé à la tète de l’Etat-major des armées par le Général Mamadou Sow alias Nogass.

Même si les prérogatives du Président de la république sont sans équivoques ni restrictions, le remplacement du chef d’une institution militaire ou plus que militaire (la Gendarmerie) exige la prise en compte de plusieurs paramètres, eux-mêmes, préalablement et valablement éclairés par un faisceau d’informations. Réalité établie et confortée par l’épreuve de force Dia-Senghor de décembre 1962, à l’issue de laquelle la Gendarmerie est doublement érigée en pivot et bouclier de l’Etat.

Positionnée au carrefour des appareils militaire et judiciaire (tutelle du Haut-Commandement et celle du Procureur de la république) la Gendarmerie est, à la fois, un auxiliaire de justice et un outil de sécurité organiquement arrimée à la Défense nationale. Issue des flancs de la Gendarmerie coloniale – via le légendaire corps des spahis – la Gendarmerie sénégalaise est, à quelques détails près, la lithographie, c’est-à-dire la copie conforme de son homologue française. Toutes les deux étant historiquement héritières, l’une directe et l’autre indirecte, de la Maréchaussée léguée par l’Ancien Régime, en 1791.

Si en France, elle fournit strictement la magnifique et panachée Garde républicaine à l’Elysée, chez nous, la Gendarmerie fait figure de Garde prétorienne au sens noble du terme, c’est-à-dire de solide rempart pour le magma d’institutions que constitue l’Etat. C’est pourquoi la désignation de son Haut-Commandant, cumulativement Directeur de la Justice militaire, est primordialement un acte de totale confiance dont le large spectre d’incidence assure grandement la sauvegarde de l’Etat. Autrement dit, procure la garantie d’un fonctionnement régulier (sans entrave) des institutions de la République.

A cet égard, d’utiles piques de rappel montrent combien – au cours de cinq décennies d’indépendance – la nomination du patron de la Gendarmerie nationale a été ponctuée d’accrocs ; nonobstant le poids réel de son adéquate et contraignante devise : Honneur, Discipline et Travail. Après le départ du Lieutenant-Colonel Pierre Picard, le Président Senghor a entamé l’africanisation des cadres en plaçant le Capitaine (futur Général) Ahmed Fall, à a tète du corps. C’était l’époque des vases communicants entre l’Armée, la Gendarmerie et la Garde républicaine. La pénurie d’officiers subalternes et le petit lot d’officiers supérieurs favorisaient la mobilité, le transvasement et l’aller-retour entre les trois armes d’alors : Armée, Gendarmerie et Garde.

Toutefois, après la parenthèse calme du Capitaine Fall, la vigilance paranoïaque durablement secrétée par la rupture entre les Présidents Mamadou Dia et Léopold Sédar Senghor, aura été fatale au Colonel Bâ Tamsir, brusquement limogé en pleine tournée d’inspection à l’intérieur du pays. Une soudaineté encore plus mystérieuse marquera, plus tard, la chute du Commandant Badara Conté dégagé de la Direction de la Gendarmerie puis longtemps relégué à Bakel, en qualité de Préfet. S’ouvre alors une période noire durant la quelle le Général Jean-Alfred Diallo cumulait les fonctions titanesques de chef d’Etat-major des Armées, de Directeur de la Gendarmerie et d’Inspecteur des Forces armées…ouf !

Le répit, la stabilité et l’autonomie viendront – après l‘intermède Daouda Niang – avec le long bail du Général Waly Faye indéfectiblement parrainé par le tout-puissant Jean Collin. Immédiatement après, bonjour les anicroches ; puisque la nomination du Général François Gomis par le Président Abdou Diouf, entrainera la révolte et la démission du Colonel Massar Diop. En revanche, l’ère Pathé Seck a été celle du retour à la sérénité ; même si certaines informations secrètes et dignes de foi renseignent que le Président Diouf envisagea, un moment, de le débarquer.

La série des remous renait au cours du premier mandat (le septennat) de Me Wade, avec la promotion du Général Abdoulaye Fall à la tête d’un Haut-Commandement truffé d’une douzaine de Colonels plus anciens que lui, dans le grade. Parmi ceux-là figuraient notamment les Colonels Djibril Ba (Haut-Commandant en second sous Pathé Seck) et Leyti Ka. L’affaire fut ressentie comme une chirurgie sans anesthésie. Et se solda par l’éloignement du Colonel Ba à l’ambassade du Sénégal au Mali, en qualité d’attaché de Défense.

En ce mois d’octobre 2013, le renouvellement du Haut-Commandement se présente sous de meilleurs auspices pour Macky Sall. Pas de grappes d’officiers généraux. Pas d’embouteillage sur le tableau d’avancements où la planification semble être de rigueur. En dehors du Général Abdoulaye Fall, ce sont les Généraux Cheikh Sène et Guèye Faye qui tiennent le haut du pavé. Tous deux remplissent parfaitement le critère de compétence. La confiance restant évidemment et discrétionnairement l’apanage du chef de l’Etat.

Le Général Sène a laissé un excellent souvenir à la direction du Groupement des Moyens Généraux (GMG) qu’il a vertueusement managé. A l’heure de « la gestion et de la gouvernance vertueuses » déclinées urbi et orbi par les gouvernements successifs d’Abdou Mbaye et d’Aminata Touré, il tient là un atout certain. Quant au Général Faye, il a le profil du baroudeur opérationnellement assez polyvalent. A tous les échelons. Et partout. Commandant de la compagnie de Tambacounda (où il a pris épouse) le Général rufisquois Guèye Faye a fait l’ex-théâtre confédéral (la Gambie) en participant à la création de la Gendarmerie gambienne, sous les ordres du Colonel (futur Général) Pathé Seck. Après l’alternance de 2000, il sera un des gouverneurs militaires du Palais.

Le remaniement prochain du Haut-Commandement fournit au Président Macky Sall, la bonne opportunité de réajuster, en termes d’amplitude, les missions de la Gendarmerie. En effet, le conflit casamançais a fonctionné – usons du vocabulaire de la photographie – comme un révélateur. Au regard des textes – suivant la définition vulgarisée par les manuels d’école – la Gendarmerie est une force militaire chargée d’assurer le maintien de l’ordre public, l’exécution des lois sur le territoire national (admirez le substantif « territoire » et l’adjectif « national ») ainsi que la sécurité aux armées. Limpide comme l’eau de roche !

Partant de tels postulats, c’est la Gendarmerie nationale qui doit être en première ligne en Casamance, contre précisément les hors-la-loi qui sévissent sur le sol…national. Autant, sinon davantage que l’armée qui, elle, est logiquement vouée à enrayer et refouler toute agression perpétrée par une armée étrangère. Sur l’île de beauté, ce sont les gendarmes et les policiers français qui contrecarrent l’insécurité sporadique et chronique que créent les nationalistes du Front de Libération Nationale de la Corse. Malgré la présence à Calvi, en Haute-Corse, du 2ème Régiment Etranger de Parachutistes (2éme REP) qui a sauté sur Kolwezi, en 1978.

En Casamance, la Gendarmerie peut et doit donc assumer sa vocation originelle et intangible : neutraliser les hors-la-loi sur le territoire national. A cet effet, l’Ecole de Ouakam crache régulièrement des promotions de jeunes officiers académiquement bien lotis. Et aussi physiquement aptes ; parce qu’éprouvés par des exercices de marche et de tir à Dodji. En outre, La Légion d’Honneur de la Gendarmerie d’Intervention (LGI) peut se segmenter en plusieurs compagnies de fantassins appuyés par des escadrons blindés.

Certes, les Légions de Kolda, de Ziguinchor et les Brigades territoriales n’ont jamais cessé de travailler quotidiennement en Casamance. Mais une plus grande traduction de sa vocation, soulagerait l’armée nationale d’un certain nombre de corvées liées à la défense statique des agglomérations. Et permettrait aux unités de choc (parachutistes et commandos) d’enchainer les actions en profondeur, en vue de mieux chasser et casser du rebelle. En un mot, la Gendarmerie nationale est également une armée de terre dotée de structures de renseignement très performantes, à laquelle il ne manque que l’aviation et l’artillerie pour les appui-feux. Suffisant pour aller à l’assaut d’une rébellion tenace mais de petite envergure.

Difficile de comprendre que la Gendarmerie puisse aligner pour des missions très importantes et très temporaires (Magal et Gamou) 800 hommes, sans faire autant de façon permanente, dans le Sud du pays. Qui peut déployer 140 hommes et femmes à Haïti durant 12 mois, doit davantage s’impliquer en Casamance. Au Maroc, pays où a été formé le Général Abdoulaye Fall, la Gendarmerie royale a été en pointe dans les combats contre le Polisario, jusqu’au cessez-le-feu de septembre 1991. En guise d’exemple et de rappel, ce sont deux colonnes blindées et mécanisées de gendarmes marocains, sous le commandement direct du Général Hosni Benslimane, lui-même, qui ont dégagé la ville El Aïoun, spectaculairement et temporairement occupée par le Polisario, en 1979.

Cependant, le besoin de réajustement normal de la feuille de route en direction de la Casamance ainsi que les rognes et grognes intermittentes – vite amorties par la culture et le culte de la discipline – n’altèrent en rien, les succès constamment engrangés par la Gendarmerie. Le dernier et remarquable succès étant la montée en puissance (équipements renforcés, recrutements en flux continus et formation permanente) sous le commandement en cours du Général Abdoulaye Fall. En un mot, une fabuleuse fin de carrière pour ce deuxième fils du département de Linguère, devenu patron de la Gendarmerie, après feu le Général Daouda Niang. Aujourd’hui plus qu’hier, il faut un homme-clé pour commander ce corps-clé.

PS : La Gendarmerie a un troisième Général du nom de Jean-Baptiste Tine, actuellement sous la bannière bleue de l’ONU (Minusma) au Mali. Un Général de Brigade apparemment « électronique », comme on dit dans le jargon des militaires en mission onusienne.
Lundi 14 Octobre 2013
Dakar actu




1.Posté par patriote le 14/10/2013 09:16
la technique d’écriture est trop lourde pour le lot des lecteurs dont j'en fait parti mais tout de meme texte très important pcq retraçant certain événement de l'histoire de notre cher et triste pays qui es en carence depuis 1960 des autorités véritables qui sont animées par une soif de mettre le pays sur bonne voie.

Merci de l'originalité du contenu

2.Posté par pandor le 14/10/2013 09:29
il faut s'informée ce brigadier nais pa électronique, et il est le meilleur de tout ce que vs venez de citez.il est trop facile de géré un magasin de ravitaillement, et volé de l'argent, diffèrent du commandement.

3.Posté par oui-oui le 14/10/2013 10:42
Je crois que mon ami B J N a oublié dans ses envolées le Général de Brigade Meissa et le Général de Division Alioune DIEYE....Les voies du Seigneur sont....

4.Posté par DomuRew le 14/10/2013 11:26
ATTENTION ATTENTION ATTENTION
Un proverbe africain dit « C'est celui dont tu as soigné l'impuissance qui te prend ta femme, mais ne saurait la satisfaire comme il se doit. » cet adage est valable pour le président Macky Sall.
Il avait promis monts et merveilles mais à l’arrivée pour ne pas dire actuellement il est à constaté que désillusion.
Les routes que Macky n’a pas construit tuent, les désespérés se tuent.
Nos équipes de basketball, football, de beach soccer égrènent que des défaites. Même la nature fait dans les incongruités L’eau en abondance noient des populations et en même temps les dakarois ont soif.
Les griots perdent de l’argent parce que ne reçoivent plus de billets de 1000, 2000, 5000 ou 10000 mais des billets de 500 ou billets « macky » avec l’hippopootame gras et dodu sur le verso qui représente bien le PR qui est le seul avec sa femme et ses enfants qui grossissent dans ce pays qu’est le Sénégal.
Il faudrait que nous veillions sous quelle étoile nous est venu Macky Sall. Nous passons un « SALE » temps avec lui.
Soit il porte la poisse ou il a la guigne.
Enfin faites comme Wade que les gens puissent vivre que des infrastructures se mettent en place et vole ce que tu pourras de l’argent mais voler sans permettre au peuple de vivre c’est sale « Sur quelque arbre que ton père soit monté, si tu ne peux grimper, mets au moins la main sur le tronc. » dit un autre proverbe africain.
Le pays va vraiment mal.
Mensonges à n’en plus finir, une communication réactive, rien de nouveau à proposer sinon des stratagèmes et non des stratégies pour convaincre la populations à rester tranquille, une course effrénée vers l’exeercice d’une dictature certaines avec le recrutement de 10000 élément pour l’Agence de Sécurité de Proximité future milice fait de tontons-macoutes pour ne pas dire des tontas-mackyrèmes (tonton pour Macky Sall et tata pour marème Faye) et ceux des agents du port avec Cheikh Goebbels Kanté, les Volontaires Républicains de Grand Yoff avec Mimi Agatha Touré et ceux de Benoit Himmeler Sambou avec ses Volontaires de l’environnement. Tout ceci coordonner par le sémillant Mahmoud Saleh idéologue du groupe et secondé par Maitre Khaly Niang.
C’est sur les groupes dits Société Civiles se sont tues et voilà que l’opposition est snobé et le PEUPLE laissé à lui seul ATTENTION ATTENTION ATTENTION

5.Posté par man mii le 14/10/2013 14:41
Yalna Yalla gudal safane mayla wer ac tal go taxawoo sa askane

6.Posté par s5t le 14/10/2013 20:13
merci professeur le meilleur analyste politique de l Afrique

7.Posté par B2oBA le 14/10/2013 21:53
Pour commencer je tiens à dire que je suis ni du PDS, ni de l'APR, par contre je vais exposer ici mon opinion face à la situation du Sénégal. A ce jour, il est vraiment déplorable de constater une dégradation évolutive de notre démocratie et particulièrement de la situation alambiquée de notre Pays.

Comment osent ils suspendre un Député d'une coalition qui a eu l'idée et le choix de nourrir une compétition politique qui se doit d’être "saine" ? Macky SALL, aujourd'hui perd le contrôle de la casi totalité du pays. Une économie en berne, un ministre qui s'occupe du chômage qui est vraiment plus que NUL, une opposition opprimée, diabolisée, mais qui ne les décharge pas néanmoins de leurs fautes à payer avec la justice.

Je m'en arrête là, et je développerai mes idées et mon analyse dans d'autres articles .........

Sadam Haut de Seine.....

8.Posté par palabres le 14/10/2013 22:09
tout ce long texte pour un poste de chef des gendarmes...

9.Posté par Babacar Justin Ndiaye le 14/10/2013 23:50
Babacar Justin Ndiaye
En réponse à mon ami oui-oui, je dis que je n'ai pas oublié les Généraux Meisssa et Dièye. Les journalistes gardent un bon souvenir de Dièye qui a coiffé la Communication de la Gendarmerie. J'ai "arbitrairement" limité la fourchette aux Généraux sur lesquels je peux dire un mot exact. Pour le Général Tine, j'ai mentionné : apparemment.

10.Posté par pinthiou le 15/10/2013 10:12
mon ami justin; le général Tine n"est pas électronique; il a tété nommé à ce grade à titre définitif après 7 ans de colonel; le 1er janvier 2013. Je vous rappelle également que JB Tine est breveté de l'Ecole supérieure de guerre de PARIS. Officier de gendarmerie; il est spécialisé en Arme Blindé Cavalerie. Un des meilleurs dans les Forces armées.Ensuite le GEB Tine est plus ancien que le GEB Gueye Faye.

11.Posté par oui-oui le 16/10/2013 20:33
merci BJN. Un intellectuel c'est qq'un qui ose donner du grain à moudre, Dans ce domaine vous êtes courageux, parfois téméraire, Dewenetti

12.Posté par Le gabs le 16/10/2013 23:51
Je trouve surprenant de "zapper" (volontairement?) l'actuel Haut Commandant en second de la gendarmerie. Votre réponse sur la question renforce la conviction que vous avez mis votre plume au service de sombres desseins qui forcément vont à l'encontre des intérêts de la gendarmerie. Pour la posture en région de casamence, l'effectif de la gendarmerie représente le 1/3 de l'armée . Au Maroc la gendarmerie n'a rien à envier à l'armée en terme d'effectifs et d'equipements

13.Posté par Alia mbaye le 24/10/2013 10:44
Comparaison n'est pas raison dit l'adage. Comparer la Gendarmerie marocaine à celle sénégalaise relève d'une inepsie. La Gendarmerie marocaine est une armée parallèle, 100 fois mieux mieux armée que l'Armée sénégalaise en effectif et en matériel. Mr Ndiaye, quelle est d'abord la mission première de la Gendarmerie? Dans quel pays as-tu vu la Gendarmerie faire face à elle seule à une rebellion armée? Quand des hommes armées revendiquent une partie du territoire national, vous jugez que c'est à la gendarmerie d'y faire face. Ceux qui t'ont conduit à emettre cette idée ont des difficultés à assurer leurs missions militaires avec efficacité en Casamance. Ils ne peuvent pas éradiquer à la rebellion, ils t'ont avoué leur impuissance et leur incompétence, en te demandant d'indexer la gendarmerie. Ils veulent se retirer pour aller chaque matin au sport, au moment où la gendarmerie et la police sont en train d'assurer leurs missions sur l'ensemble du territoire. Si vous mobiliser 800 gendarmes, c'est l'équivalent d'un bataillon, ils sont souvent mobilisés temporairement, alors qu'en Casamance, il faut rester. Si tous les gendarmes sont mobilisés pour la Casamance, qui va être dans les brigades et que va faire l'Armée, en ce moment? Aller uniquement en mission à l'étranger? Avant d'assurer la paix ailleurs, il faut l'assurer chez soi.
Sagissant de la succession du Général FALL, ceux qui t'ont dicté ton article, auraient du avoir la foi en Dieu de parler de tous les généraux de la Gendarmerie sans exclusive. Dieu est prêt! Il a déjà fait son choix. Ce n'est pas ton article qui a parlé de Cheikh SENE et de Gueye Faye qui va influencer la décision du Président. Il y a certainement leurs amis ou leur clan qui t'ont poussé à écrire pour ces derniers en omettant volontairement deux autres généraux qui ne sont pas nommés pour rien. Merci d'être téléguidé et partisan, mais tu ne peux connaître assez Officiers de la Gendarmerie. Laissez la succession suivre son processus normal, au lieu d'essayer d'influencer les décisions sans avoir tous les éléments d'appréciation. "Dieu est prêt"!

14.Posté par Ib Diayte le 04/11/2013 14:13
Monsieur B J N

Le Général Abdoulaye FALL devrait partir depuis longtemps et traduit en justice avec ses complices .
ils nous ont voles nos bétails et faire tuer des casamancais par ses propres rebelles.
On en reparlera bientôt
Maky ne sait pas encore ce que prepare le général Abdoulaye Fall et ses complices surtout celui qui est a cote du président.
Faites des investigations vous trouverez quelques chose.
Si vous avez un contact sur à Ziguinchor on vous donnera les preuves

A bientôt



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