Laser du lundi : Quand l’Etat exécute la danse de Saint-Guy devant le maquis (Par Babacar Justin Ndiaye)

Laser du lundi ,Retrouvez chaque Lundi matin sur Dakaractu la chronique politique de Babacar Justin Ndiaye, Analyste politique et social .


Laser du lundi : Quand l’Etat exécute la danse de Saint-Guy devant le maquis  (Par Babacar Justin Ndiaye)

Dopé par le ballet des plénipotentiaires et la ronde des médiateurs (ambassadeurs dûment accrédités et chefs de l’Eglise catholique en grand nombre) César Atoute Badiatte enfile ostensiblement l’uniforme d’un Général Giap casamançais. A défaut de victoire retentissante sur l’armée nationale, il savoure son Diên Biên Phu politique sur le gouvernement qu’il aiguillonne et/ou manœuvre habilement vers Canossa. En effet, ses communiqués du 25 mars 2014 signés « Général Atoute Badiatte chef d’Etat-major d’Attika » – homologue autoproclamé du Général Mamadou Sow Nogasse – ainsi que sa volonté ferme d’aller négocier outre-Atlantique, prouvent que le Mfdc détient le monopole de l’initiative au détriment de l’Etat qui, en lieu et place d’une rupture (claironnée) dans le processus de paix, exécute la danse de Saint-Guy devant le maquis. Très humiliant pour le présent ; et fort inquiétant pour l’avenir !   
 

Un  décryptage des minutes de la dernière phase des pourparlers (le contact du 11  et la  rencontre du 25 mars) révèle un contraste saisissant entre les maigres concessions consenties par le « Général Atoute » et les robustes conditions qu’il a posées au gouvernement via les facilitateurs. Jugez-en ! Le 11 mars, le chef du maquis de Kassolole  a accueilli, à Sao Domingo, une délégation d’ecclésiastiques : Le Cardinal Théodore Adrien Sarr (archevêque de Dakar), Mgr José Camnate (évêque de Bissau), Mgr Jean-Pierre Bassène (évêque de Kolda), Mgr Paul Abel Mamba (évêque de Ziguinchor), l’abbé Edmond Sagna et l’abbé  Alphonse Seck. La mission des hiérarques de l’Eglise a été d’obtenir du Mfdc, la levée de l’interdiction de déminage du périmètre de Kahème, le démarrage de l’élagage sur l’axe Santhiaba Manjak-Djirack et le début des travaux de la Route Nationale Numéro 6 (RN6). 
 

Refus de César Atoute qui déclare que les dossiers du déminage et de l’élagage sont définitivement classés. S’agissant de la RN6, il pose des conditions d’embauche – prioritaire et majoritaire – des chauffeurs casamançais. Et, aussi, réclame la signature de contrats privilégiés au profit des entreprises de la région. Pour boucler la boucle de ses desiderata, le « Général » César exige le dédommagement des déguerpis de la route du Sud et l’intégration des cadres casamançais dans l’équipe du Projet MCA.  Frappé par l’étendue et la robustesse des conditions alignées par le chef de guerre, le Cardinal (convalescent) donne des nouvelles relatives à sa propre santé puis se retire. Non sans conseiller vivement la modération à son interlocuteur rigide et radical.
 

Deux semaines après la visite des Prélats, c’est au tour du facilitateur Robert Sagna d’aller au charbon. Ce 25 mars, les lignes ont bougé à l’issue de la conversation-marathon entre l’ex-maire de Ziguinchor et le chef rebelle. Le chef d’Etat-major d’Attika a lâché du lest en autorisant la construction de deux pistes secondaires respectivement longues de 6 et de 20 kilomètres. De maigres concessions qui ne sont ni les fruits d’une soudaine flexibilité de César Atoute ni les effets du poids des arguments de Robert Sagna. Deux faits souterrains ont été véritablement décisifs. Premièrement, le maquis a fait pression sur le maquis. En effet, des chefs de cantonnements venus du Nord, notamment de la base rebelle de Diakaye (département de Bignona) ont pesé de tout leur poids en faveur de la réalisation des infrastructures. Deuxièmement, deux Présidents de Communautés Rurales (PCR) de la zone ont également approché le maquis de Kassolole, pour le convaincre de l’utilité (locale et sociale) de ses routes. Il s’y ajoute que la menace brandie par les Américains de transférer vers la région de Saint-Louis, les 7 milliards affectés la Casamance, n’est pas étrangère au réajustement de la position du Mfdc.
 

Toutefois, il n’y a pas de quoi pavoiser. Bien au contraire. L’heure est plutôt à l’inquiétude. Puisque César Atoute Badiatte  est visiblement un combattant qui sait quand il faut quitter la peau du lion pour prendre celle du renard. Ainsi, son assouplissement sur le chapitre des routes est grandement contrebalancé par un préalable qui a valeur de consécration internationale pour la rébellion : aller impérativement négocier avec l’Etat du Sénégal, sur le sol américain. Cette condition – symboliquement attentatoire à l’intégrité du Sénégal, en attendant de l’être concrètement –  découle assurément du syndrome Mark Bouleware, du nom de cet ambassadeur et médiateur américain qui a récemment précédé le Président Macky Sall en Casamance. Elle (cette condition) est également l’arme servie gracieusement à la rébellion par un Président fraichement élu qui a dit en marge du Conseil des ministres décentralisé de Ziguinchor, en 2012,  qu’il est prêt à aller jusqu’à la planète Mars pour y chercher la paix.    
 

En fait, le Mfdc a pris au mot le chef de l’Etat, auteur d’une déclaration à la portée insuffisamment évaluée. Expatrier la négociation sur les rives du Potomac est la meilleure manière d’ouvrir – à Nkrumah Sané et à une élite tapie dans l’ombre –  les couloirs de l’ONU. Car César Atoute Badiatte sait faire la guerre, mais ne peut pas négocier une paix dont les contours économiques, politiques et géopolitiques sont aériens pour lui. Du reste, pourquoi doit-on chercher sur les rivages du Mississipi, ce que l’on peut trouver, avec dignité et sans risques, sur les berges du Nil ? En vertu de quelles considérations manœuvrières et obscures, César Atoute écarte-t-il la Guinée-Bissau et la Gambie – deux sanctuaires sans lesquels le Mfdc n’auraient prospéré ni en équipements ni en capacités opérationnelles – au profit de l’Amérique ? Pourquoi le maquis casamançais refuse-t-il l’expérience concluante du Sud-Soudan qui a négocié son indépendance à Nairobi sous l’égide des incontournables Américains ? Justement, ce parrainage américain de l’indépendance du Sud-Soudan ne doit-il pas très logiquement être la source d’une instinctive méfiance voire d’une réelle frayeur chez les dirigeants sénégalais ? 
 

Voilà une kyrielle de questions qui taraudent l’esprit des patriotes. Au moment où le Président Ibrahim Boubacar Keita – vachement handicapé par l’effondrement de son armée – exige fièrement le rapatriement à Bamako, des négociations MALI-MNLA de Ouagadougou, on voit mal des délégués du Sénégal, pays doté d’un outil militaire intact, traverser l’Atlantique pour satisfaire la condition exorbitante d’un chef rebelle qui n’a pas son Kidal. Il ne suffit pas de marteler que tout est négociable, à l’exception de  l’indépendance. Le lieu de la négociation retentit sur le moral des militaires et sur la psychologie des populations. En outre, l’internationalisation est le premier vecteur de statut officiel ou de respectabilité extérieure pour une dissidence. Il y a quelques jours, le chef du Mouvement de Libération de l’Azawad, Bilal Ag Chérif a été reçu en audience à Moscou par le Vice-ministre russe des Affaires Etrangères, Mikhaïl Bogdanov. Vive colère du gouvernement malien qui a convoqué et demandé des explications à l’ambassadeur de la Russie au Mali, Son Excellence Alex Doulan. Sur l’épineux dossier de la Casamance, le chef de l’Etat Macky Sall doit se convaincre que la paix – précieuse soit-elle – ne se quémande pas. Il doit aussi garder en mémoire, le mot d’Eve Curie : « La paix à n’importe quel prix, ce n’est plus la paix ». 


L’Histoire enregistre et réserve à la postérité tous les antécédents : les plus avantageux comme les plus fâcheux. Si le gouvernement franchit le Rubicon en acceptant de rencontrer des négociateurs du Mfdc hors du continent africain, le piège se refermera irréversiblement. C’est le moment que guette la rébellion pour abattre ses cartes masquées. Le collège (occulte) des conseillers du Mfdc – infiniment plus avisés que l’armada des collaborateurs de Macky Sall – mettra la revendication indépendantiste sous le boisseau et posera sur la table, le concept de « Souveraineté –Partenariat », autrement dit l’ingénieuse formule d’une Fédération « entre autre et même pays », c’est-à-dire « entre soi et soi-même ». Bref des épures de sortie de crise formellement séduisantes mais réellement grosses de morcellement territorial. Tout cela est soigneusement rangé dans les cartons du Mfdc. Que Dieu garde le Sénégal !

PS : certains intellectuels et universitaires du Mfdc me rétorquent souvent que les Etats-Unis ont traversé l’Atlantique pour négocier et signer à Paris les Accords de paix de 1973 sur le Viêt-Nam. Exemple fallacieux. Car ce sont deux Etats souverains (le Viêt-Nam du Nord et les USA) qui ont discuté. L’Amérique n’a pas dialogué avec le Viêt-Cong (mouvement armé opérant au Sud) mais avec le gouvernement de Hanoi.

Lundi 31 Mars 2014
Dakar actu




1.Posté par gigi le 31/03/2014 02:09
Quoi dire d'autre si ce n'est s'aligner sur votre analyse.
Macky SALL a une rhétorique qui touche les cœurs mais s'en arrête là.
J'aimais bien le mot "Rupture" mis en avant par le Président mais hélas ce n'était qu'un mot pour lui.
Avec les rebelles du MFDC, il faut une vraie "RUPTURE".
Rompre avec les négociateurs-dinosaures (Clique politique et l'Eglise). L'Eglise prêche la bonne parole, ce qui n'est pas le plus adapté ici et les autres profitent de la situation.

Rompre avec les rapports avec les rebelles. Les frapper où ils se trouvent sans pitié jusqu'à ce qu'ils exigent un cessez-le-feu.

Rompre les rapports actuels de Gambie et la Guinée Bissau avec le MFDC. Entre les trois pays c'est le Sénégal qui est la puissance et c'est à lui de jouer le gendarme pas les autres.

Enfin rompre avec ce comportement de Macky SALL qui est on ne peut plus exacerbant. Personne ne sait la ligne qu'il fixe aux rebelles. Il n'a même pas le courage de se déclarer haut et fort en faveur des populations locales pour se situer à leur côté. A force de vouloir plaire à tout le monde, on finit par ne plaire à personne. La politique d'ATT en est un vrai exemple. Contre ceux qui tirent sur nos populations, on sur-réagit avant de négocier.

Enfin merci encore Mr NDIAYE pour votre position sans faille pour la république et la nation Sénégalaise. Il y en aurait d'autres comme vous et le président aura le courage de mener une vraie politique dans ce sens.

2.Posté par billu le 31/03/2014 02:36
waye waye justin arretes de nous tympaniser avec ta masturbation intellectuelle. justin la casamance, justin l'algerie, justin vietnam, justin le tchad ... ce gars n'a rien a faire que de parler de guerre, de guerre et de guerre seulement. trop de bla bla pour rien. pourquoi il se croit si informe des negociations entre le mfdc et l'etat du senegal. justin tu es trop pedant dans tes analyses. si tu es si important alors va regler le probleme casamancais mais on dirait un pyromane qui veut que le feu attise a jamais dans cette partie sud du pays. il saute du coq a l'ane sans coup ferir justin, de grace tes analyses tirees par la diable. a bone entendeur salut.

3.Posté par segnelo le 31/03/2014 03:41
pertinent. cette paix la il faut l'ARRACHER

4.Posté par 2@pac le 31/03/2014 08:31
Pour une paix definitive en Casamance,nous avons besoin d un president courageux.Et Macky n en est pas un.La paix ne se negocie pas,ca se gagne.Que Dieu preserve notre pays le senegal.

5.Posté par Papy1 le 31/03/2014 09:07
Je previens le gouvernement du senegal. Le peuple gambien est revolu a bouter Jammeh hors du pouvoir par la FORCE. Je crains le scenario du nord mali ou les touregs de la Libye debarquent avec armes tres sophistiquees et pickups et bagages et la suite est connue. Les rebelles du MFDC refigies en Gambie feraient la meme chose avec les armes au nivau de Kanilai qui est a deux pas de la frontiere et rendront la VIE impossible a l'armee senegalaise.
Macky Sall et le peuple senegalais sont prevus, les gambiens sont determiner d'en FINIR avec Jammeh.

6.Posté par djigo le 31/03/2014 12:00
merci professeur depuis tres longtemps on ne vois plus dans les debats televises nous qommes tres content de ces informations ecrites merci

7.Posté par cheikhDepuis le 31/03/2014 12:03
@billu

Si vous n'avez pas d'argument à opposer à M. Justin , ne commentez pas au lieu d'insulter gratuitement une personne.
Ce que Justin dit est extremement alarmant. Pour moi MAcky n'est pas très malin pour diriger un pays, la cause est que au Senegal les gens font de la politique mais n'ont pratiquement pas de vision sur le moyen et long terme.
Ces gas du MFDc ne meritent meme pas de negociations,
Pour moi faut essayer de changer les dirigents en Guinnée et en Gambie et ensuite imposer la force au mfdc , ils sont incultes et racistes , et ne comprennent pas grand chose de la vie, ils ont une vision assez partiale et partielle de la vie en général.
Mais moi ce n'est pas la gestion de la casamence qui m'a fait voir que Macky Sall n'est pas du tout, mais alors pas du tout le leader que je souhaite, le leader dont la jeunesse reve. Il fait une confiance aux americains qui montre une naiveté et une inculture qui frise le ridicule. MEme Israel ne fait pas confiance autant aux americains. Les gens de l'APR par devoir de solidarité, puisque macky moy toyal sén thiép, vont insulter fautes d'arguments ou vont fermer les yeux à l'incompétence de notre président concernant ce dossier.

8.Posté par Atypico le 31/03/2014 12:53
Les remarques de Justin sont sans doutes très justes, mai son "patriotisme" lui fait négliger je crois, ce qui est essentiel dans le contexte de ce qu'il décrit , à savoir le rôle actif et bien plus déterminant que celui du "maquis" des USA dans cette affaire. Eux sont intéressés (avec et indépendamment d'autres états plus voisins et plus petits) sinon par une autonomie de la Casamance du moins par le potentiel de richesses de son sol et de son sous- sol et comme base militaire US en Afrique. La mollesse de Macky , qui est génétiquement préoccupé d'élections et d'image de soi positive toujours à court terme ( laisse les main libres aux USA pour se servir de la menace du" Maquis" (dont ils tirent désormais les ficelles) , pour obtenir de gré ou de force un position privilégiée en Casamance . "Maquis" et "Macky" risquent donc d'être au même titre les dindon de la "farce". Sinon peut on considérer les dignitaires chrétiens comme représentant de l'Etat sénégalais ?

9.Posté par Tamboura le 31/03/2014 13:08
merci Babacar . Quelle intelligence, quelle rigueur dans la recherche, quel pertinence. Continues d'avancer. Tu vaux mieux que ces centaines de soit-disant intellectuels qui ne veulent que le pouvoir. Toi j'ai ccherché à te contacter plusieurs fois. De grâce Babacar, saches que il y a des milliers de gens qui te lisent, qui au contraire de ceux qui te critiquent, t'aiment. Je suis fiers d'appartenir à un Sénégal qui compte des gens de ta catégorie. Saches que tu es un grand et ne réponds jamais à tes dé traqueurs. Tu as du talent et beaucoup de personnalité.

10.Posté par Muhammad le 31/03/2014 13:23
Je suis vraiment contant de la réaction de Cheikh Yerim Seck sur la Casamance. Je l'ai toujours dit: ce qui ce passe labà n'est rien d'autre qu'un trouble à l'ordre publique. Et il faudra le régler tel qu'elle! Il est inconcevable qu'un sénégalais se lève pour empêcher la construction d'une route sur une partie du territoire NATIONALE! C'est ahurissant!!! En un mot il faut mater ces bandits et reprendre le contrôle de cette raison naturelle du Sénégal et c'est tout! On nous inonde avec des théories a deux balles comme quoi la sociologie culturelle de la casamance est différente de ceux du reste du pays! Soit!!! Nous sommes tous différents! Nous avons même l'habitude de dire chez nous que "être de la même mère c'est comme dormir ensemble dans une même chambre", comme quoi la différence dans ce monde relève de normalité. Notre "Sénégalité" est plus fort que tout cela. Aucun habitant de la casamance n'a jamais été attaqué sur sa croyance, son ethnie ou autre. Alors ou est le problème? Qu'on ne nous parle surtout pas d'enclavement. Si et seulement si c'était a cause de cela (l'enclavement) mon fouta originel, plus précisément l'il à morphile, allait prendre les armes. J'ai fait Ziguinchor et il est mille fois mieux lotis en terme d'infrastructures que Matam! Donc qu'on arrête la victimation. Il faut aussi savoir que les sécessionistes en casamance sont une infime minorité.
BRAVO JUSTIN NDIAYE

11.Posté par A.K.TOURE le 31/03/2014 15:24
Il est urgent de faire quitter macky si nous voulons éviter et les pièges des USA et ceux des maquisards ! c' est tout simplement ahurissant et inadmissible !!!!! c' est vraiment un incapable et même dans les autres domaines

12.Posté par tnt le 31/03/2014 17:35
Aucune solution ;a part botter les couilles à ces bandes de cons. il faut absolument les frotter les fesses pour s'en sortir. Bravo nos soldats

13.Posté par corro le 01/04/2014 13:54
c'est tellement vrai c que dit Justin dans cette belle tribune. Personne ne comprend l'attitude du gouvernement face au MFDC: c'est la seule rébellion choyé au monde!!!! ces rebelles ont des bases connues de tous mais personne n'ose allait les débusquer. Tout le monde sait qu'avant de négocier, il faut affaiblir l'adversaire pour le contraindre à abdiquer: c'est une règle élémentaire : exemple, il a fallu que SAWIMBI soit tué pour que l'UNITA abdique et que la guerre civile prend fin en Angola, au timore orientale, il a fallu une grande offensive qui a écrasé les rebelles Tamoule pour que ces derniers acceptent la paix, lors de la deuxième guerre mondiale, il a fallu deux bombe atomiques pour que le japon signe l'armistice.

14.Posté par corro le 01/04/2014 15:13
Pourkoi mes commentaires ne passent jamais????

15.Posté par demba le 01/04/2014 17:31
de toue façon, il a tiré la sonnette d'alarme, mais , il y aura toujours des gens qui feront la politique de l'autruche

16.Posté par pap le 09/04/2014 13:33
@corro, t' es pas le seul dé!



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