Laser du lundi : Le coup de poker infernal de Me Abdoulaye Wade (Par Babacar Justin Ndiaye)


Laser du lundi : Le coup de poker infernal de Me Abdoulaye Wade (Par Babacar Justin Ndiaye)
« La guerre est un acte de violence destiné à contraindre l’ennemi à accepter notre volonté » théorisait et pratiquait le Général prussien Carl Von Clausewitz.  Abdoulaye Wade a-t-il dans sa bibliothèque, les ouvrages de l’ancien directeur de l’Ecole de Guerre de Berlin, en 1818 ? Je n’en sais rien. En revanche, il est clair que le meeting du 21 novembre dernier (place de l’Obélisque) est une déclaration de guerre psychologique contre l’adversaire Macky Sall. Objectif évident et bien mis en évidence par Me Wade : contraindre son successeur à desserrer l’étau judiciaire autour de Karim Wade et de ses co-accusés. La politique étant le prolongement de la guerre par d’autres moyens, le leader du PDS use délibérément de l’arme psychologique, parfois plus létale dans le champ politique que la Kalachnikov dans le champ de bataille.

Voilà l’explication de cette orgie de violences verbales que le segment libéral de l’opposition injecte dans ses discours à tonalité insurrectionnelle. Et, aussi, le pourquoi de cette panoplie d’armes qu’elle brandit et/ou emploie. Toutefois, la démarche est millimétrée et les mots d’ordre sont teintés de contrastes : « je peux déloger Macky Sall du Palais, mais je ne le ferai pas » (l’opposant Abdoulaye Wade dixit). Même l’ultimatum – décliné avec fermeté – est resté habilement évasif dans les délais. Bref, le stratège Wade tape sur toutes les touches du clavier politique  correspondant aux différentes options de la guerre psychologique : séquence offensive, séquence belliqueuse et séquence provocante. Sans oublier la séquence dégradante qui consiste à culbuter Macky Sall du piédestal (moral) de la fameuse gouvernance officiellement vertueuse.

Tel est le sens de l’éclatement des bombes à fragmentations (Arcelor Mittal et Pétro-Tim) décidé au moment opportun par le grenadier en chef Abdoulaye Wade qui, manifestement, donne l’assaut final. Pétards mouillés ou bombes explosives ? Dans les deux affaires citées supra, Wade charge et surcharge le gouvernement de tous les péchées d’Israël. Et de quelle manière ? Avec sa capacité légendaire à impressionner puis à piloter l’imagination des foules, l’ancien Président de la république est en voie de gagner la bataille de l’opinion, malgré la vigoureuse contre-attaque du Premier Mohamed Boune Abdallah Dionne.

Pour l’instant, le débat est vif dans la classe politique, l’exploitation est effrénée dans les journaux, la controverse est nourrie à l’échelle du pays, et le brouillard squatte l’esprit du citoyen promptement indigné, en temps de crise économique. A juste raison. D’abord, les deux dossiers sont nés sous des auspices gris, c’est-à-dire presque à cheval sur le crépuscule du régime de Wade et  l’aube du mandat de l’actuel Président de la république. Donc entre chien et loup. Ensuite, les Sénégalais moyens, nombreux et non experts ne retiennent de ce double écheveau (Arcelor Mittal et Pétro-Tim) aux facettes minière, pétrolière, judiciaire et financière, que l’hermétisme des questions soulevées, le clair-obscur des transactions effectuées et, surtout, l’imprudence démesurée – je ne dis pas le tort – du petit frère de Macky Sall, en l’occurrence Alioune Sall.

A cet égard, la très pointue « Lettre du Continent » recense les « nombreuses opacités de l’affaire Arcelor Mittal » et fournit une information de taille et de nature scandaleuses. Selon cette publication spécialisée, la somme de 72,2 milliards CFA – dégagée par Arcelor Mittal – a été virée sur le compte de l’avocat français Me François Meyer. Question impossible à refouler : le compte bancaire de l’avocat (français) de l’Etat sénégalais est-il une excroissance ou une succursale du Trésor public du Sénégal ? Même si elle est en transit dans le compte de Me Meyer, la colossale somme enrichit subsidiairement le barreau parisien, à travers les intérêts que rafle l’établissement bancaire

Ce sont là des signes patents de disfonctionnements que provoquent soit l’incompétence, soit l’urgence (besoin impérieux de fonds au niveau de l’Etat), soit la malhonnêteté. Il s’y ajoute que l’effacement effarant de l’agent judiciaire de l’Etat n’arrange rien. Bien au contraire, elle embrume tout. Cependant,  empressons-nous d’ajouter que « La Lettre du Continent » éditée à Paris n’est ni la lettre de Dieu ni la missive de Moïse. Bien qu’elle fasse autorité dans l’actualité confidentielle en Afrique, comme son nom et sa vocation l’indiquent clairement.

L’autre avatar découlant de l’autre affaire (Pétro-Tim) est la sortie de l’édile de Golf-Sud. Sur un ton sincère et solidaire, Mme Aida Sow Diawara a affirmé, en substance, que les attaques de l’ex-Président Wade et le brouhaha médiatique ont fait perdre un salaire de 15 millions CFA, à Alioune Sall. Salaire versé par les Américains, selon elle. Evidemment, l‘homme d’affaires Alioune Sall (il n’est plus fonctionnaire) a le droit de gagner de l’argent et beaucoup d’argent. Mais, en pleine saison des soupçons et dans un contexte de paupérisation chronique, pareille révélation tombée des lèvres d’une responsable de l’APR, fait plus dégât collatéral que défense avisée des intérêts du maire de Guédiawaye, désormais homme politique ciblé et cité nommément par Abdoulaye Wade dans un dossier pétrolier qui a une triple odeur d’intermédiation, de courtage et de délit d’initié. Mais odeur n’est pas synonyme de preuve.   

A l’arrivée, l’image du régime de Macky Sall est hachurée par le doute et le soupçon. Le lit d’une mauvaise perception de tous les efforts gouvernementaux est ainsi fait. En clair, l’ancien Président Abdoulaye Wade a psychologiquement gagné dans cet affrontement dont il a pris l’initiative, fixé la date du déclenchement et assuré la configuration sous forme de boxe totale et non en fleuret moucheté. Preuve que le numéro un du PDS fait de la politique ; tandis que ces adversaires font…de la Police. N’est-ce pas le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Maitre Sidiki Kaba, qui déclare que Wade est passible de poursuites ? Pourtant, le Premier Magistrat du pays, Macky Sall, a déjà dit qu’il ne peut pas se battre contre un vieillard de 90 ans. C’est classique : un extrémiste tombe d’un extrême dans l’autre. Hier, croisé véhément – et brillant – des droits de l’homme, Sidiki Kaba est, aujourd’hui, un dragon déchaîné de la Raison d’Etat.

A ne pas perdre de vue que toute cette confrontation se déroule sur fond de traque (des biens mal acquis) en plein vaudou. Avec des moments alternés de transe et d’abattement. En période d’hystérie, les tenants de la traque sortent des chiffres astronomiques (plus de 100 milliards CFA) dissipés par Karim Wade qui – on a tendance à l’oublier – fut « ministre du Ciel et de la Terre ». Mais, il n’a jamais été ministre de l’Economie et des Finances. Le titulaire inamovible de ce département, Abdoulaye Diop, est à l’air libre. Durant, les heures de soupir (le vaudou est convulsif et stagnant) les porte-voix de la traque signalent 40 millions CFA de bijoux. Sans abuser de l’humour, on peut dire que la traque s’auto-traque mortellement. « A force de caresser un cercle, il devient vicieux » enseignait Ionesco.  


Le pic du poker étant atteint, que reste-t-il à faire ? En politique, l’autre versant de la tension s’appelle l’apaisement qui est l’antichambre de la paix. Pour cela, il faut prendre le cap voire carrément la route des concessions réciproques qui, aux yeux de certains observateurs, sont plus indiquées que les procès à la CREI. C’est, au demeurant, tout le sens du bellicisme subit de Wade. A défaut d’évolutions, des frémissements sont enregistrés. Entre Walf Grand’Place qui affirme catégoriquement, et Le Témoin quotidien qui s’interroge de façon appuyée autour de la libération prochaine et provisoire de Karim Wade, il n’y a pas d’intervalle pour un hasard. Tout comme la navette de Cellou Dallein Diallo (missi dominici du Président Alassane Ouattara) entre Macky Sall et Me Wade n’est pas fortuite. D’autant moins fortuite que le même Cellou Dallein Diallo a quitté Libreville et le Président Ali Bongo, 24 heures avant l’arrivée de Macky Sall au Gabon, le 8 décembre.

Silence ! On s’escrime à trouver une issue. Après tout, la politique, c’est le cheminement entre les grands principes et les petits arrangements. Depuis l’aube des temps. Dans cette optique-là, un poker politique peut être successivement infernal et fructueux. Le futur immédiat confirmera ou infirmera.  
Lundi 22 Décembre 2014
Dakar actu




1.Posté par paco le 22/12/2014 08:06
Monsieur NDIAYE, il faut vraiment être un profane pour considérer le transit de l'argent sur compte de l'avocat de l'état du sénégal comme une opacité. c'est le B;a BA du maniement de fonds perçus par les avocats (CARPA). votre rhétorique n'est que du vernis sur des questions que vous ne maitrisez pas!

2.Posté par cheikhDepuis le 22/12/2014 09:12
Quand meme quoi qu'on dise Wade est un homme de talent, bien sur avec ces défauts, mai un homme brillant
et courageux(je ne suis ni membre ni sympatisant du PDS).

Ceux qui ont poussé MAcky dans cette traque ridicule doivent bien rire sous cape now

3.Posté par Mbagne le 22/12/2014 09:30
Monsieur Justin dit : "La politique étant le prolongement de la guerre par d’autres moyens,..." C'est tout le contraire, cher Justin: c'est la guerre qui est le prolongement de la politique par d'autres moyens, en particulier la violence.
Je suis toujours étonné par la légèreté de votre argumentation. Vous préconisez l'apaisement, qui signifie clairement pour vous, céder aux exigences des voleurs du PDS a commencer par leur père Wade bien sûr. Vous préconisez qu'on jete aux oubliettes les résolutions et objectifs de l'alternance de 2014. J'espère que Macky ne le fera pas. Ces gens doivent payer pour ce qu'ils ont fait au Sénégal. Quant a vous, dommage qu'on vous donne une tribune pour exposer vos plateries.

4.Posté par BENAWAAY le 22/12/2014 09:32
paco,laisses-nous un moment,svp.
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les missiles politiques sont devenus des" comprimés d’oxygène" pour le peuple,le fait de voir comment les hommes politiques volent les biens du peuple ,comment la justice est aveugle et enfin comment ils jouent à ce cinema depuis une cinquantaine d'années,de véritables acteurs à la dimension des coplan,john wayne,yul bruner etc.
la démission,africain connait pas.

5.Posté par BENAWAAY le 22/12/2014 09:32
paco,laisses-nous un moment,svp.
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les missiles politiques sont devenus des" comprimés d’oxygène" pour le peuple,le fait de voir comment les hommes politiques volent les biens du peuple ,comment la justice est aveugle et enfin comment ils jouent à ce cinema depuis une cinquantaine d'années,de véritables acteurs à la dimension des coplan,john wayne,yul bruner etc.
la démission,africain connait pas.

6.Posté par Babacar Justin Ndiaye le 22/12/2014 09:36
Je connais bien le CARPA. Mieux, Me François Meyer a droit à des honoraires. J'indexe ici le volume ou le montant des intérêts qui peut grossir si l'argent en transit, y traine en longueur. Ensuite ce n'est pas moi qui parle "des opacités". Je cite La Lettre du Continent". Admirez les guillemets !

7.Posté par barou le 22/12/2014 09:57
oui babacar c'est léger venant de toi..cette histoire de transit de sous dans le compte d'un avocat...tous les avocats savent que c'est la règle.......ce qui explique toutes les histoires de remboursement et autres contentieux entre certains avocats sénégalais et leur client......que des politiciens exploitent ce filon on peut comprendre mais venant de toi....je continue néanmoins à apprécier tes lazer...

8.Posté par doff bi le 22/12/2014 11:37
tout le monde parle du compte "Carpa"; d'après vous la lettre du Continent qui a révélé cette affaire a dit "compte personnel" et non "compte carpa" de Me Meyer.

9.Posté par sam le 22/12/2014 12:03
Un procès politique ne se gagne jamais devant les magistrats, mais il se gagne devant l'opinion. Laye ndiombor

10.Posté par paco le 22/12/2014 12:36
la vraie question, s'agissant d'ARCELOR MITTAL, est de savoir pourquoi avoir débarqué les avocats qui ont représenté l'Etat du Sénégal, alors que ce sont eux qui ont obtenu la sentence partielle favorable à l'Etat du Sénégal. La seule raison qui vaille, à mon avis est leur proximité avec l'ancien régime.
Et en ce qui concerne l'accord transactionnel, comme le dit l'adage, "vaut mieux un mauvais arrangement qu'un bon procès". Sauf à connaitre les arguments qu'avaient en main les précédents conseil de l'Etat du Sénégal,on ne peut pas brandir comme le fait Me WADE cette décision arbitrale pour vouer aux gémonies cet accord.

11.Posté par Lemzo le 22/12/2014 14:07
Vous qui n'avez pas d'arguments taisez vous et laisser Justin tranquille. Il analyse et vous vous chargez de défendre l’indéfendable.
Merci Justin Ces tocards qui nous gouvernent sont de nains qui n'ont pas de culture intellectuelle

12.Posté par ndoye le 22/12/2014 14:48
vous qui ditent les voleurs du pds ou peux t'on suitue maky sall qui fait parti de ce lots

13.Posté par Rakhou le 22/12/2014 16:54
Les légèretés de Sustin commence vraiment à m'agacé. Babacar tu commence à virer à l'ethno, vraiment faut revoir la direction de tes LASER ou légèretés parce que tu deviens ridicule de plus en plus.....

14.Posté par Oser le 22/12/2014 18:08
Vous avez raison Paco sur le fait qu'il faut connaitre les arguments qu'avaient en mains les précédents conseils de l'Etat du Sénégal. Comme cela a déjà été lu par tout le monde, il faut publier le dossier d'indemnisation de l'Etat du Sénégal fait par ses avocats. Pourquoi, ne le font-ils pas puisque la Lettre du Continent nous a appris qu'ils ne sont plus dans le dossier depuis le mois de novembre ? Pourquoi l'Etat ne publie pas les contrats signés avec MITTAL pour qu'on sache quels étaient leurs engagements ? Ces contrats nous permettrons de connaître si les 75 millions de dollars réparent raisonnablement les graves dommages causés par Arcelor Mittal, ce qui a été sanctionné par le tribunal arbitral dans une sentence où l'Etat a gagné. Si ce n'est pas publié et cela n'est pas confidentiel, c'est que l'Etat cache la vérité au peuple. Donc, il faut clarifier et ce n'est pas parce que le Tribunal a clôturer le dossier à la demande de l'avocat de Macky, Meyer, que l'affaire est terminée. Elle ne fait que commencer, car au Senegal il y a des patriotes, de vrais patriotes comme Monsieur Babacar Justin Ndiaye. Votre article était très intéressant.
Pour l'affaire PetroTim, il faut clarifier davantage car avec ces sociétés offshores c'est également très suspect. Je crois savoir que c'est ce qu'on reproche a Karim. Derrière les offshores, il y a toujours le vrai propriétaire. Et la encore, je ne l'ai pas identifié.
Tout le monde sera gagnant si tout le monde joue la clarification.

15.Posté par Le citoyen le 22/12/2014 18:27
Encore lui et ses lasers.je lui conseille de ailleurs d aller voir du côté des ophtalmologue pour lui arranger au laser son strabisme car il louche grave,toujours du côté où. Se trouve son idole,Wade ou machaivel. Il est tellement carré. Dans ses certitudes qu il s,éloigné de plus en plus de l,analyse pour verser carrément dans la psychanalyse sans en maîtriser la,art ou la science.
M.ndiaye descendez de votre piédestal qui vous rend pédant et peteux.

16.Posté par L''''''''''''''''Expert le 23/12/2014 07:19
Chers Messieurs arrêtez de nous tympaniser avec le compte CARPA (Caisse Autonome des Règlements Pécuniaires des Avocats, je vous le donne!) tout le monde connait ça. Ce que Justin indique ici avec raison c'est la nébuleuse qui entoure cette affaire. On sait bien que si tel est le cas, l'avocat déduira ses honoraires avant de virer la somme au Trésor Public, je vous parle de règle. Or, nos autorités (MEF et PM) ont bien indiqué que l'Etat a reçu la somme globale de 150 M $ répartis dans la LFR 2014 et la LFI 2015. De deux choses l'une : soit l'Etat a bien reçu 150 M$ auquel cas en y ajoutant les honoraires que l'avocat a déduits (il faut compter au moins 10% dans ce genre d'affaires puisque c'est des contrats de performance généralement), la transaction porterait sur plus que les 150 M déclarés et nous rapprocherait de la somme avancée par Me Wade, soit la transaction a été de 150 M $ auquel cas l'avocat ayant déduit ses honoraires, la somme reçue finalement dans les caisses du Trésor est bien en deçà des 150 M$, ce qui serait encore plus scandaleux vu les montants initialement réclamés par l'Etat du sénégal dans le cadre du contentieux. Cet écheveau est très facilement à démêler, il suffit simplement de publier intégralement l'accord transactionnel signé entre les 2 parties et l'avis de crédit délivré par la banque de l'avocat (Me Meyer) qui nous donnera exactement le montant viré par ARCELOR et le débat sera clos.

17.Posté par Mamadou Lamine SAMB le 27/12/2014 15:24
Extrait sur la vie et l’œuvre de Mame TafsirMadoky NDIAYE
‘’La face cachée d’un soufi’’
Venu de Ndiakhirate NDIAYE pour s’installer en plein Cayor vers les années 1890, Tafsir Madoky NDIAYE était sur les traces du Prophète Mouhamed PSL. Il est né en 1868 à Ndiakhirate.
Fils de Balla Khayta NDIAYE et de Sokhna Gaye MBENGUE, il reçut leWirdTidjane par le biais d’un marabout appelé Séck NDIAYE de Ndiakhirate.
Il se donna pour mission de propager la foi islamique et d’enseigner le saint coran. Alors, il prit le chemin de Jankhénne (actuel région de Thiès).
A son arrivé, il s’installa près du demeure de Commandant de l’époque Primpain. ‘‘Agacé’’ par le récital du coran des talibés et les nombreuses séances de prières Primpain demanda au saint homme de quitter les lieux et de choisir l’endroit qui lui convint. Madoky pénétra alors dans la forêt de Thiès, ladéfricha, s’y installa et la nomma Randouléne dont le titre foncier N° 1397 lui est attribué (actuel quartier Randouléne Sud).Il y construit une mosquée dénommée aujourd’hui mosquée Tafsir Malick MBAYE (Randouléne Nord), creusa un puits y implanta son cimetière appelé cimetière Madoky à Randouléne.
Parmi ses nombreux disciples d’origines sociales différentes (fils de boutiquiers, de cultivateurs…) on pouvait y citer l’érudit Tafsir Birame Gambie MBAYE à Randouléne Nord MoussantéThiès.
Poursuivant sa mission à savoir l’éducation et l’enseignement du saint coran, Tafsir Madoky receva la visite du nouveau commandant de cercle de Thiès des années 1913. Il lui proposa un poste de cadis (juge). Mais,se référant sur un qadiss du Prophète Mouhamed PSL qui dit : ‘‘Le meilleur parmi vous est celui qui a appris le saint coran et l’enseigne’’. Il déclina alors l’offre. Il préfère dit-il, demeurer sur sa mission islamique.
Au demeurant, le 1re Avril 1913 le Gouverneur du cercle de Thièsconvoqua tous les marabouts de Thiès par ricochet : Thiérno Haw (fils de Ousmane HAW et de Aissatou HAW), Thiérno SOW (fils de Amary SOW et Tacko PENDA) TamsirMomar NDIOUR (fils de Bamalie NDIOUR et de Mairoun SAMBA de Diockoul), Massamba Dieye TOUTE (fils de Massogui KOURRA et de Soukeyna DIEYE), Malamine SENGHOR etc. Doté d’une valeur morale et intellectuelle excellente, Madoky est reconnu comme celui qui occupe le premier rang parmi les marabouts enseignants du cercle de Thiès.
Mieux, il fut plébiscité par ses paires pour être le premier Imam de la mosquée de Mambara.Avant, ils étaient partis à Tivaouane auprès de Cheikh Seydi El Hadj Malick SY qui a contribué à la réalisation de l’édifice pour qu’il leurs choisisse un imam. C’est ainsi qu’il leur demanda de retourner voir Tafsir Madoky NDIAYE. Ce dernier déclina toujours l’offre.Il préfère dit-il, rester encore dans son Dahara à Randouléne pour enseigner le saint coran.
Eu égard à la dimensiond’un tel Homme, son œuvre et sa vie dédiées entièrement à la souna du Prophète Mouhamed PSL, il urge qu’il sert d’exemples à toutes les générations, son humanisme, sa culture islamique aidant.
Source : Archives Nationales du Sénégal : réf. dossier 13G68 1912-1913.
Contacts: 77 523 65 61/70 515 12 67

18.Posté par dfdffdsdf le 27/12/2014 15:44
Ce que je ne comprend pas c'est pourquoi Justin ne va pas faire d ela politique. On l'aimerait bien comme politique engage; il a des arguments, il est solide comme debatteur, il se documente. Tout ce don't on a bien besoin a l'assemblee nationale ou dans un ministere avec noos deputes et nos ministers TOUS aussi nuls comme eleurs pattes. Engages toi Justin, car je vois aussi que tu a s la carapace tres solide pour resister aux critiques idiotes des senegalais qui croient qu'ils savent quelque choses avec leurs stupides doctorats alors qu'ils ne conniassent ni wolof ni francais.



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