Laser du lundi : Le Groupe consultatif ne délivre pas un passeport pour le paradis. (Par Babacar Justin Ndiaye)

Laser du lundi ,Retrouvez chaque Lundi matin sur Dakaractu la chronique politique de Babacar Justin Ndiaye, Analyste politique et social .


Laser du lundi : Le Groupe consultatif ne délivre pas un passeport pour le paradis. (Par Babacar Justin Ndiaye)

La ferveur patriotique commande de saluer tout succès obtenu par le Sénégal. Quelle que soient sa taille et sa portée. Le culte du sérieux impose un décryptage rigoureux de toute la gamme des gains engrangés par les canaux complémentaires du développement : coopération, endettement, aide etc. Enfin, l’attachement viscéral à l’image de la patrie postule une vigilance jamais prise en défaut. A travers ce triple prisme, on peut judicieusement examiner la tenue, à Paris, de la table ronde entre l’Etat et les partenaires techniques et financiers (PTF) appelée communément le Groupe consultatif.
 

Si l’on se contente du tableau très couvert de chiffres, le Sénégal a atteint et dépassé ses attentes. En effet, les moissons successives de Pékin et de Paris – à hauteur de 5 785 milliards CFA voire plus – absorbent largement le gap du Plan Sénégal Emergent (PSE) financé à hauteur de 48% sur fonds publics. Preuve que la trentaine de projets (27) d’envergures variables ont passé la rampe de l’avenue Kléber, siège de la Banque Mondiale dans la capitale française. Financièrement et techniquement, la première manche est gagnée. Dans la foulée, le catalogue des projets (une centrale solaire, deux ports à Kaolack, un port sec à Mbadakhoune, un port minéralier à Bargny, deux Club-Med, un hôtel Sheraton, des tronçons supplémentaires d’autoroute à péage etc.) fait forcément saliver  les chefs d’entreprises établies au Sénégal; et bondir de joie les concitoyens du Président Macky Sall. 
 

Toutefois, l’honnêteté – ici indissociable de la rigueur didactique – pousse à dire aux populations qu’à l’issue du conclave, les bailleurs de fonds n’ont fait que des promesses d’adhésion aux programmes charriés par le PSE. Promesses d’adhésion n’étant évidemment pas synonymes d’engagements fermes. Lesquels seront consécutifs et, surtout, tributaires de la crédibilité des projets ultérieurement soumis. Ce qui induit une marge d’appréciations – et d’aléas – pouvant conduire les partenaires extérieurs à différer ou à refuser les financements. Arguments à l’appui. Touchons du bois ; mais parlons vrai ! D’anciens ministres africains (très rodés dans les discussions avec les bailleurs) n’ont en mémoire aucun projet financé par l’Union Européenne (UE)  dans un délai inférieur à trois ans. Moins charitable que l’UE, la Banque Mondiale trace un vrai parcours du combattant(cascade de procédures) traditionnellement bouclé à l’issue de cinq années de tractations bureaucratiques et de contrôles des réalisations sur le terrain. 
 

D’où la nécessité de communiquer courageusement, en disant aux populations que le Groupe consultatif ne délivre pas un passeport pour le Pays de cocagne. Autrement dit, Paris n’est pas la périphérie (entrevue) encore moins l’antichambre entr’ouverte d’un paradis économique et social. Tout comme le PSE n’est rien d’autre qu’un Plan dont le succès repose davantage sur la bonne et autonome gouvernance que sur les bénédictions sonnantes et trébuchantes des amis et partenaires étrangers. Dans cette optique, il urge d’abattre l’arbre des promesses d’adhésion aux programmes du PSE qui cache la forêt des haies à franchir, avant d’accéder à la fameuse et fabuleuse EMERGENCE. Trêve de mots ou de chiffres pleins de charme mais vides de substance ! La vraie croissance n’est pas croissante. Elle est plutôt partagée. Ce qui faisait jadis soupirer Mamoudou Touré ex-numéro deux du FMI et ancien ministre de l’Economie et des Finances, en ces termes : « L’économie réelle, c’est le ventre et la poche. Tout le reste n’est que littérature économique ».  
 

Par ailleurs, une revue des secteurs les plus voraces en investissements du PSE – choix librement faits par le gouvernement – laisse perplexe. En tète, il y a les infrastructures qui absorbent 46% des financements.  Les 54% seront répartis entre l’agriculture, l’énergie et l’éducation suivant des montants et/ou des pourcentages que Macky Sall n’a pas précisés au cours de sa conférence de presse. Une telle charpente des priorités est-elle le meilleur tremplin pour l’EMERGENCE ? J’en doute. Le fétichisme des infrastructures peut être aveuglant. L’économiste et historien Paul Kennedy – grand connaisseur de la trajectoire spectaculaire du dragon sud-coréen – considère l’éducation comme le premier palier et le pilier central du développement. L’historien burkinabé Joseph Ki-Zerbo confirme : « Les trois moteurs du développement en Afrique sont la démocratie réelle au quotidien, la formation et l’unité ». Rappel opportun de la leçon de l’universitaire kenyan Ali Mwuiny : « Le drame de l’Afrique est non seulement qu’on lui prête des capitaux, mais aussi des visions ». Normal : celui qui paye, commande. 

 

Le succès relatif du Sénégal est fâcheusement relativisé par la théâtralisation de l’offensive de charme du gouvernement en direction des PTF. Même si le Forum des Investisseurs –  parallèle à la réunion du Groupe consultatif – justifie l’expédition parisienne du Patronat sénégalais, la délégation conduite par Macky Sall reste drôlement et coûteusement  pléthorique. A-t-on besoin de traverser la Méditerranée pour suivre les travaux hors salle et sur un écran géant ? Ce n’est pas un indice de bonne gouvernance financière. Nombre de ministres pouvaient rester à Dakar, travailler et suivre sur un écran minuscule, la table ronde de Paris. Tout comme le chef de l’Etat aurait pu (sans bouger) envoyer à Paris, le duo Amadou Ba-Matar Cissé. 
 

En effet, la présence de Macky Sall a placé le face-à-face entre le Sénégal et les bailleurs de fonds sous un signe asymétrique. Un Président bardé de la légitimité nationale et lourd de la souveraineté de son pays, n’a pas à débattre avec des experts dont certains ne pourraient être ni recteurs ni doyens de faculté à Dakar. La quête d’émergence ne doit pas totalement bousculer la fierté de tout un peuple. Le fait est sans précédent. Des pays moins bien lotis que le Sénégal (Sao Tomé  – avant la découverte du pétrole – le Malawi, le Mali, Madagascar de Didier Ratsiraka etc.) sont passés sous les fourches caudines du FMI et de la BM, tout en laissant leurs Présidents bien vissés sur leurs piédestaux. 
 

Ce n’est guère donc étonnant que ce qui est arrivé, soit arrivé. Macky Sall a rencontré un tas de numéros deux et de numéros trois. La Banque Mondiale a dépêché son Vice-président pour l’Afrique (un Vice-président parmi d’autres en charge d’autres régions du monde), le Président de la Commission de l’UE (Bruxelles est à quelques minutes de TVG de Paris) n’a pas fait le déplacement. Il a dépêché un commissaire parmi une cohorte de commissaires. Quant à la France – pays présumé ami – elle a été représentée par Yasmina Benguigui,  ministre déléguée à la Francophonie. Le ministre de l’Economie des Finances, Pierre Moscovici, régulièrement présent en Afrique, à l’occasion des réunions ministérielles de la zone franc, n’a pas daigné quitter Bercy pour l’avenue Kléber. Même Pascal Canfins ministre du Développement (nouveau nom de la Coopération) a brillé par son absence au Groupe consultatif. Pourtant ces ministres et sous-ministres français sont rapidement et longuement reçus en audience à Dakar par Aminata Touré et Macky Sall. Tous agendas bousculé
 

Heureusement pour le très pressé Macky Sall, le chemin de l’EMERGENCE ne s’arrête pas sur les bords de la Seine. La route du Qatar est une autre voie royale vers l’essor économique que le chef de l’Etat a allègrement empruntée. Mais attention ! Le Qatar finance des projets mais fomente également des complots. Doha est la capitale mondiale d’un islamisme vibrionnant et virevoltant. Les djihadistes de tout poil y trouvent sous et soutiens. L’Etat Islamique en Irak et au Levant (AIIL) et les combattants d’Al Nosra très actifs en Syrie sont instrumentalisés par le Qatar. Plus près de nous, le très liquide Croissant-Rouge du Qatar a servi de couverture humanitaire aux services secrets qataris, dans leurs missions et opérations de déstabilisation au Nord-Mali et au Niger. Bref, le Qatar finance simultanément l’émergence, le noyautage et le naufrage.

Lundi 3 Mars 2014
Dakar actu




1.Posté par Mdia le 03/03/2014 04:29
KOU MAR NANE TAKH NANE POTITE SOU ROBINET OUBE NGA ROUSS, KOU KHAMEWOUL SATALA AK BARADA LOU MOU GUISS DIEULE

2.Posté par CheikhDepuis le 03/03/2014 05:17
Vous le dites , le développement passe dabord par l'éducation. Macky Sall a été formé par Wade, donc cela ne m'étonne pas qu'il croit que les infrastructures sont prioritaires sur tout.

Depuis 1960 l'Afrique s'endette à cout de milliards, et depuis 60 on est toujours pauvre, donc moi je reste très perplexe sur ce fameux groupe consultatif, en plus pour défendre ce projet le Président sénégalais dit "les bailleurs l'ont plus que validé", je suis déçus. Comme si ces bailleurs pensaient à développer le sénégal ! Ils ne pensent qu'à leurs interets et rien d'autre. Si les bailleurs disent vos projets sont Ok, cela signifie ils y trouvent leurs interets, cela ne signifie nullement que vos projets sont Ok pour vos populations

Je connais un peu l'Asie, et l'une des grandes différences entre certains pays asiatiques et nous, c'est la qualité des dirigeants. Nous on n'a des dirigeants bardés de "diplomes", mais c'est très facile de les rouler dans la farine, vu qu'ils n'arrivent pas à voir loin.
Donc on reste pauvre, et j'espère avoir tord, on restera pauvre pour encore quelques décennies.

3.Posté par Motard le 03/03/2014 07:26
C est très confortable de s ériger en donneur de leçons, ou d objecteur de conscience Le Sénégalais ordinaire voudrait rêver d un Sénégal Émergent qui saura mettre en œuvre dans des délais raisonnables les projets pertinents qui pour l instant ont reçu un accord verbal de financement. Nul n ignore la profondeur du fosse entre une promesse et la tenue de cette promesse. Nous attendons des savants et experts de la trempe de Babacar Justin Ndiaye , qu ils aident à l État à réaliser ces projets, dans les meilleurs conditions . Qu ils invitent les citoyens, les agents de l administration , les acteurs économiques, à adopter des comportements civiques , vertueux et éthiques pour induire les changements dont notre pays a tant besoin. Il ne s agit pas d avoir un optimisme béat que rien ne justifie, mais de croire fortement que les ingrédients qui se mettent en place, augurent d un avenir meilleur.

4.Posté par 2@pac le 03/03/2014 08:52
Salut M.Ndiaye,
big up pour la pertinence............

5.Posté par simbon le 03/03/2014 10:05
tres bon eclairage ! je pense que les senegalais ne doivent pas etre trop naifs et que le vrai developpement doit etre approprié par le peuple

6.Posté par Xeme le 03/03/2014 10:06
Vrai. Mais reste à voir si la loi sénégalaise donne à Babacar le droit de doucher un rêve.
En réalité, même Macky a compris qu'il y a eu un trop médiatique (même si c'est lui qui a commandé le médiatique). C'est ce qui lui fait dire qu'il ne va pas revenir avec un bateau d'argent. Et même Latif a senti l'obligation de renchérir que Macky ne va pas revenir avec un avion d'argent. Bateau plein, avion plein, ces mots étaient nécessaires pour se hisser à la hauteur du RÊVE que leur presse a serti dans la tête de beaucoup de sénégalais. Ils en ont trop fait pour rien. Mais Macky étant élu par le médiatique, il ne faut pas rêver qu'il règne par autre chose que le médiatique. J'aime répéter que le ventre du sénégalais sera vide, mais wallahi on lui fera croire qu'il est plein.

7.Posté par Lat Soucabe MBOW le 03/03/2014 10:15
En dehors de l’appoint fourni par des institutions internationales (Unesco, Banque Mondiale, Francophonie…) ou la cooperation bilaterale, le financement de l’education doit a bon droit etre assure sur des fonds nationaux. Meme sous la colonisation, c’etaient les colonies elles memes qui donnaient l’essentiel des moyens pour faire fonctionner le service de l’enseignement. Il est des lors peu surprenant que ce secteur n’occupe pas le meme niveau de priorite que le domaine des infrastructures dans le PSE soumis aux bailleurs de fonds nationaux. Si dans le budget national, l’effort allocatif au profit de l’education et de la formation evoluait en baisse, on aurait de valables raisons de mettre en doute la coherence du discours des decideurs qui n’ont de cesse de presenter la qualite des ressources humaines comme un des avantages comparatifs du Senegal dans le contexte sous-regional.

Bien sur, pour qui sait comment fonctionne la cooperation financiere avec certains organismes multilateraux, il y a entre la declaration d’engagement des PTF et la mise a disposition des fonds une distance infiniment plus grande que celle existant entre une coupe et des levres. La raison : les lenteurs de procedure. Que faut-il entendre par la ? En resume, ce sont :
- les regles d’appel d’offre dont l’intelligibilite ne releve dans tous les cas de l’evidence ;
- les circuits d’instruction des soumissions comprenant plusieurs paliers ;
- la multiplicite des visas requis par la cascade des controles administratifs et financiers ;
- les formalites de virement de credits internationaux, etc.

Pour abreger les delais de procedure, certains partenaires (Etats, OING) de ces bailleurs internationaux externalisent le suivi de ce type d’activite en les confiant a des cellules chargees exclusivement de diligenter le suivi et d’assurer les relances sans lesquels il peut effectivement y avoir des retards et des cumuls d’arrieres dommageables a la realisation des programmes ou projets. Le Senegal peut, par le truchement des bureaux economiques de ses missions diplomatiques, renforcer ses capacites de veille et de lobbying en la matiere.

Le protocole est certes important pour bien differencier les rangs et les statuts dans la mise en scene des legitimites des personnages publics. Si un chef d’Etat ou un ministre devait, au motif du respect strict des convenances protocolaires, s’interdire d’etre a la meme table de travail que des experts commis le plus souvent a l’ingrate tache de la preparation des dossiers, ils ne devraient pas selon la meme logique s’obliger a chercher a les rencontrer en audiences officielles pour negocier des dossiers d’interet commun. Alors on verrait, en raisonnant sans doute a l’envers, ces dossiers avancer a vitesse grand V ?

Si un Cardinal Richelieu ou son suzerain le Roi Soleil avait de bonnes raisons d’etre sourcilleux sur l’etiquette dans une logique de legitimation de la monarchie par la theatralisation de la sociabilite dans la cour royale, un President elu par 65% de ses concitoyens au debut du troisieme millenaire peut franchement depasser cette conception quelque peu anachronique de l’exercice du pouvoir.

8.Posté par Muhammad le 03/03/2014 10:40
"Je ne voudrais pas anticiper. Mais je crois qu'il y a dans ce débat des enjeux qui nous dépassent ; je crois que la présence d'intellectuels dans une cité moderne est une clé de la démocratie ; et je crois, autrement dit, que si la débâcle se confirmait, si rien ne venait l'arrêter ou en détourner le cours, elle aurait des conséquences funestes sur notre destin à tous." Bernard-Henri Levy
Cependant au Sénégal, à quelques exceptions près, on assiste à une véritable déroute (ou un silence lâche) des intellectuels. Ne parlons pas des journalistes sénégalais que je considère comme de simples suiveur complexés nuls dépourvus de toutes sens analystique. Il suffit qu'un des leurs ponde un torchon bourrés d'ignobles manipulations et ils (les journalistes) en font une religion. Un pays où la presse est corrompue et pervertie ne connaîtra jamais le salut. En réalité c'est la presse qui éxerce le pouvoir dans une grande démocratie parce que étant le relais entre l'exécutif et le peuple. Hélas aujourd'hui au Sénégal presse et pouvoir son dans une grande conspiration contre le peuple. De grâce informez juste et VRAI! ARRETEZ le larbinisme!
Sachez le: le peuple ne vous pardonnera pas la trahison, Allah (swt) non plus. Bravo a Babacar Justin NDIAYE. Clin d'oeil au défenseur infatigable et ami du peuple sénégalais Mamadou Sy Tounkara.

9.Posté par Patriote le 03/03/2014 10:51
Vous manquez vraiment d'objectivité depuis que le régime de wade que vous avez soutenu, par ailleurs, a perdu le pouvoir et même avant. N'est ce pas vous qui avez dit que wade ne bougera pas et pourtant il a bougé. Le Sénégal a besoin de l'argent pour financer son développement. Ce qui importe le plus pour le sénégalais c'est l'engagement de son chef d'état qui se démène comme c'est pas possible pour lui donner toutes les conditions nécessaires à son épanouissement. L'une des manifestations de cet engagement est au delà du PSE, les innombrables mesures visant à améliorer le pouvoir d'achat des sénégalais dont la dernière en date est la baisse du prix du loyer. ceux là qui me reconnaîtront savent que je ne suis pas un politicien mais un simple citoyen qui refuse d'être manipulé par une certaine presse.

10.Posté par Atypico le 03/03/2014 12:29
Je crains encore davantage que vous Julien, (pour ne pas dire que j'en suis déjà intimement convaincu) que le projet de Sénégal émergent que Macky et ses amis nous ont vendu ces dernières semaines dans tous les médias ne se révèle au final qu'une coquille presque vide et une manoeuvre politicienne électoraliste de plus .En effet les projets concrets que vous énoncez comme ayant pu intéresser certains financeurs potentiels, ne témoignent d'aucune vision cohérente de développement d'une économie et d'une société, qui non seulement chercherait à combler ses faiblesses structurelles, ( déficit dans l'éducation, la formation professionnelle, l'absence d'un réseau de communication aérien routier et ferré reliant les pôles régionaux et les pays de la zone) et mais qui chercherait dans le même temps à exploiter massivement et prioritairement ( en synergie avec ses principales activités traditionnelles que sont l'agriculture, la pêche et le tourisme) les énergies renouvelables solaires et éoliennes dont nous disposons et qui mettrait d'emblée le Sénégal à l'heure du 21 ème siècle et le rentait plus indépendant des pays pétroliers , par ailleurs financiers de groupes intégristes.

11.Posté par Baye Moussé Faye le 03/03/2014 13:47
Siège de la Banque mondiale : Avenue d'Iéna (pas Kléber)
Bonne journée !

12.Posté par Khoutboizahman le 03/03/2014 20:16
TAISEZ VOUS
BABACAR DESTIN NDIAYE DOIT SE TAIRE
A DÉFAUT DE SE TERRER
QUATRE DÉCENNIES QU'IL
ERGOTE SUR LE DESTIN DU SÉNÉGAL
DES MOTS SUR LES MAUX
PLUME DANS LES PLAIES
POSITIVEZ VIEUX RENARD
LES ZÉROS SONT FATIGUES

13.Posté par diatou le 04/03/2014 13:20
aglmMmm*ùpm$

14.Posté par Onclesah le 04/03/2014 13:31
Merci de rétablir la vérité des faits.L'Afrique ne sera que ce que ces enfants en feront.

15.Posté par Ndongo Faye le 05/03/2014 14:35
Je dois dire que la ferveur autour des "gains?" de cette rencontre de Paris me rappelle la médiatisation à outrance du NEPAD et à un moindre degré la rencontre du gouvernement d’Idrissa Seck avec le même groupe. Une semaine plutôt c’était les Chinois qui étaient chantés comme Gladiateurs qui vont venir sortir le Sénégal du sous équipement en infrastructures.
Il serait de mon humble bon pour nous Africains d’apprendre à éviter de continuer à tomber dans le fameux Mythe de Sisyphe. Kwame Nkrumah et Cheikh Anta Diop nous avaient bien mis en garde. Nos états, pris individuellement, ne sont pas viables. Ceci veut dire en claire que nous ne pouvons pas sortir du Déficit Fiscal Chronique qui est la cause de notre endettement. Nos marchés sont Trop petits pour Accompagner une industrie viable et capable d’être compétitive au plan mondiale. Nos états ressemblent à des entreprises qui ont un personnel pléthorique. Les Charges étant supérieures aux gains, la faillite est inéluctable. La seule différence ici est qu’un état a un capital politique qui est presque inépuisable du fait de la malléabilité de l’équilibre géopolitique et géostratégique mondiale. Un état peut continuer à vivoter en revendant continuellement au plus offrant sa voix sur la scène politique mondiale. Il va sans dire qu’il perd le peu de souveraineté négative qu’il a.
Le Plan Sénégal Emergent peut certainement permettre à Macky Sall et ses alliés de remporter les prochaines élections locales et peut être l’élection présidentielle de 2017ou 2019 mais il va rester une chimère quand à sa capacité de sortir le Sénégal du marasme économique. Seule une entité comme les Etats Africains Unis (EAU) peut donner aux Africains un environnement où un développement économique et politique à l’image de celui des Etats-Unis d’Amérique est possible.

16.Posté par Milk le 09/03/2014 13:18
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