La merveilleuse histoire du Coran et de la Sounnah

"En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes Gardien"1


La merveilleuse histoire du Coran et de la Sounnah
Ndiakhat NGOM, qui s’est présenté comme « ancien consultant à l’Unesco, Amnesty International », a saisi l’occasion du sommet de l’OCI pour publier un article fleuve dans le quotidien Walfadjri, éditions du mercredi 5 et du jeudi 6 mars 2008. L’article est intitulé « Sur Dieu, le monothéisme et l’Histoire ». L’auteur fait une analyse fausse, malveillante et hérétique des écritures saintes des religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme et Islam). Il définit ces textes comme « une histoire des idées morales et religieuses des peuples habitants ces contrées à l'aridité extrême », une autre façon de dire que ces textes sont des créations humaines. Il s’appesantit sur le Christianisme et l’Islam en marquant son étonnement : « Curieusement, du vivant aussi bien de Jésus que du Prophète (PsL), ni la Bible ni le Coran n'étaient encore consignés ». 
 Devant tant d’amalgames, de confusions et de mensonges, il devient impérieux pour tout musulman de[[f1]]url:#_msocom_1   clarifier la vraie origine et la vraie portée du Noble Coran et des traditions prophétiques (aHadith), à la lumière des écrits légués par les savants de la Oumma, les anciens comme les contemporains. 
1. Le Coran est une révélation divine et non une histoire inventée
Docteur `Abd Allâh Shihâtah(1930 - 2002) 2 qu’Allah lui fasse miséricorde, dans son ouvrage « les sciences de la religion islamique » définit la révélation comme une inspiration divine aux Prophètes qui vise à les informer des Instructions Divines. Il évoque le verset où Allah Exalté Soit-Il a dit : " Nous t’avons fait une révélation comme Nous fîmes à Noé et aux prophètes après lui. Et Nous avons fait révélation à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux Tribus, à Jésus, à Job, à Aaron et à Salomon, et Nous avons donné le Zabour à David. * Et il y a des messagers dont Nous t’avons raconté l’histoire précédemment, et des messagers dont Nous ne t’avons point raconté l’histoire — et Allah a parlé à Moïse de vive voix ""3 
Pour comprendre comment la révélation se manifestait, Al-Bukhârî rapporte dans son Sahîh, selon Â’ishah que Dieu l’agrée qu’Al-Hârith Ibn Hishâm demanda au Messager de Dieu, paix et bénédiction de Dieu sur lui : "ô Messager de Dieu, comment te vient la révélation ? ", " Parfois, dit le Prophète, elle me vient comme le bruit d’une cloche, c’est pour moi la forme la plus éprouvante. Lorsqu’elle cesse, j’ai alors compris ce qui m’a été dit. Il arrive aussi que l’ange apparaisse sous une forme humaine ; il me parle et je comprends ce qu’il dit ". `Â’ishah dit : "Je vis la révélation descendre sur lui un jour où il faisait très froid. Lorsque la révélation cessa, la sueur coulait abondamment de son front ".
2. Le Coran est descendu sur 23 années
Contrairement aux autres écritures saintes descendues en une seule fois, le Coran est descendu sur le Messager de Dieu, paix et bénédiction de Dieu sur lui, par l’intermédiaire de l’ange Gabriel, pendant 23 ans, du début de sa mission jusqu’à son retour à Dieu. "(Nous avons fait descendre) un Coran que Nous avons fragmenté, pour que tu le lises lentement aux gens. Et Nous l’avons fait descendre graduellement." 4  Plus précisément, le Coran est d’abord descendu en entier, de la Table Gardée vers la Maison de la Gloire au ciel inférieur pendant Laylat Al-Qadr, puis il est descendu au Prophète graduellement en vingt-trois ans, par l’intermédiaire de l’ange Djibril (Gabriel). C’est l’avis de la majorité des savants rapporté par Al-Qurtubî. Comme le montre Docteur `Abd Allâh Shihâtah, chaque fois qu’une chose nouvelle survenait, la portion correspondante du Coran était révélée et Dieu exposait les prescriptions qui convenaient.
3. La mémorisation: un miracle distinctif du Coran 
Les versets révélés sont gravés dans le cœur du Prophète par Allah. S’adressant à son Envoyé, Allah dit dans le Coran "Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation * Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombent, ainsi que la façon de le réciter. * Quand donc Nous le récitons, suis sa récitation. * A Nous, ensuite incombera son explication"5.
Le Prophète encourageait beaucoup ses compagnons à la mémorisation du Coran en leur montrant ses mérites. Al-Hâkim a rapporté que le Messager de Dieu paix et bénédiction de Dieu sur lui a dit : "Celui qui récite le Coran recueille la mission prophétique dans son cœur, mais il ne reçoit pas de révélation. Celui qui a appris le Coran ne doit s’emporter par la colère quand les gens le font, ni tomber dans l’ignorance avec les ignorants, car il porte en lui la Parole de Dieu".
Du temps du Prophète — paix et bénédictions de Dieu sur lui, des centaines de compagnons mémorisèrent le Coran. Al-Qurtubî dit : Soixante-dix mémorisateurs du Coran furent tués le jour de la bataille d’Al-Yamâmah et autant du vivant du Prophète — paix et bénédiction d’Allâh sur lui — lors de la bataille de puits de Ma`ûnah.
Pour les musulmans, la mémorisation du texte sacré est la meilleure façon de le transmettre aux générations futures et de le préserver de toute innovation et de toute falsification à travers les âges. L’expression la plus manifeste de la mémorisation est représentée aujourd’hui par les daaras que l’on retrouve un peu partout dans le monde. On peut même dire que l’origine des daaras remonte à l’époque de `Omar (2ème calife de l’Islam après Abû Bakr)- qu’Allah les agrée. Tous les deux sont de très proches compagnons du Prophète. Docteur `Abd Allâh Shihâtah rapporte qu’il y avait une école à Médine où les enfants apprenaient le Coran. `Omar prenait grand soin de ces enfants si bien que quand il partit pour la Syrie après sa conquête, il leur manqua au point qu’ils partirent à sa rencontre à son retour à un jour de marche de Médine.
Au Sénégal nous avons de grands daaras, de jeunes garçons comme de jeunes filles, qui perpétuent cette noble tradition, parmi lesquels on peut citer le daara de Coki à Louga. Son fondateur, Cheikh Ahmed Sakhir LO (qu’Allah lui fasse miséricorde), avait l’habitude de dire que s’il pouvait payer les parents pour qu’ils lui confient leurs enfants afin qu’il leur enseigne et les éduque, il le ferait. A Dakar, on peut prendre l’exemple du daara de jeunes filles de Hadjah Bintou THIAW qui sort chaque année des enfants mémorisant le Coran à très bas âge. En Mauritanie voisine, dans certains daaras, on inscrit dans le diplôme du hafizh6 la chaîne de transmission du Coran du maître du daara jusqu’au Prophète Mohammed (Que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur Lui).
Très Véridique est la Parole de Dieu : "En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes Gardien"7.
Pour s’apercevoir de ce grand miracle, il faut demander à des gens de mémoriser un texte de 700 pages comportant 6 236 versets, de le retenir en mémoire durant toute leur vie et de le transmettre par la mémorisation de génération à génération pendant 14 siècles.
4. Un Prophète illettré : un autre miracle distinctif du Coran
Le Coran appelle Mouhamed (PSL) le Prophète illettré « […] à ceux qui suivront l’Envoyé, qui est le Prophète illettré » 8. A ses railleurs, Allah répond dans le Coran : « Avant le Coran, tu ne récitais aucun livre ni n’en écrivais aucun de ta dextre. Sans quoi, les négateurs auraient trouvé argument pour douter de l’authenticité du Coran » 9.
5. Le Coran fut bien consigné du vivant du Prophète (Que la Paix soit sur Lui)
Les compagnons (les musulmans qui vivaient avec le Prophète), malgré leur attachement à la mémorisation du Coran et à sa récitation, accordaient une importance particulière à son inscription et sa consignation avec les outils d’écriture disponibles de leur temps. Le prophète veillait personnellement à cette inscription. On rapporte qu’Ibn `Abbâs dit : "Lorsqu’une sourate était révélée, le Messager d’Allâh — paix et bénédictions d’Allâh sur lui — faisait venir quelques scribes et disait : placez cette sourate à l’endroit où l’on dit telle et telle chose."
Docteur `Abd Allâh Shihâtah rapporte que les scribes étaient parmi l’élite des Compagnons. On comptait parmi eux : Abû Bakr, `Omar, `Uthmân, Mu`âwiyah, Abân Ibn Sa`îd, Khâlid Ibn Al-Walîd, Ubayy Ibn Ka`b, Zayd Ibn Thâbit et d’autres. Et puis l’ange Gabriel faisait réciter le Coran au Prophète à chaque Ramadan et lui indiquait l’emplacement de chaque verset et l’ordre des versets de chaque sourate jusqu’au jour où le Prophète — paix et bénédictions sur lui — retourna auprès de son Seigneur. La Dernière Révision (double révision) est celle qui eut lieu l’année du décès du Prophète.
A la mort du Prophète, la révélation entière est mémorisée et conservée dans différents matériaux placés dans différents endroits. D’après un hadith rapporté par Al-Bukhârî, Abû Bakr sentit la nécessité de compiler tous ces écrits et nomma Zayd Ibn Thâbit pour préparer une copie unique de la totalité de la révélation. Zayd avait l’avantage, en plus d’être scribe du Prophète et hafizh du Coran, d’avoir assisté à la Dernière Révision du Coran entre l’ange Gabriel et le Prophète. Zayd remit les résultats de son travail à Abû bakr (le Véridique). Les suhuf (feuillets) furent conservés et transmis au Calife `Oumar, ensuite à sa fille Hafsa (veuve du Prophète). Au Califat de `Ousthmane, celui-ci, devant l’expansion de l’Islam, la pluralité des langues rencontrées et la demande croissante des nouveaux convertis à l’Islam, créa une commission dirigée par Zayd pour préparer des copies à partir des suhuf gardés par Hafsa, épouse du Prophète. Les résultats de ce travail donnèrent lieu au mushaf (collection des suhuf) copiés en plusieurs exemplaires et distribués dans les différentes contrées musulmanes.
De nos jours, on peut avoir les preuves tangibles des premiers manuscrits du Coran. Ahmad VON DENFER10, dans son ouvrage « comprendre le Coran. Introduction aux sciences du Coran » note que la bibliothèque nationale d’Egypte possède une copie du Coran sur un parchemin fait à partir de peau de gazelle, datant de 68H/688G, soit 58 ans après la mort du Prophète (Que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur Lui). Il est heureux de constater dans le cadre des manifestations parallèles du sommet de l’OCI à Dakar, il est prévu une exposition sur le thème « le livre sacré et le manuscrit islamique » au Musée de la place Soweto du 6 au 15 mars 2008.
 
6. Le Hadith comme moyen d’interprétation et d’explicitation du Coran
Les aHadith (traditions prophétiques) nous renseignent sur la Sounnah du Prophète (Que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur Lui). La Sounnah est par définition tout ce qu’a dit, fait, approuvé ou désapprouvé le Prophète. Grâce aux aHadiths, le musulman peut imiter son Prophète, un être IDEAL, dans tous les détails de sa vie personnelle, familiale, sociétale et institutionnelle. Ce qui est un autre miracle distinctif de l’Islam. Le musulman sait avec exactitude comment son Prophète priait, comment il dirigeait l’Etat de Médine, comment il taquinait ses compagnons, comment il chaussait ses sandales, comment il vivait avec sa famille, ses épouses, ses enfants, ses petits-fils, comment il entrait dans les marchés, comment il dormait,… comment il riait ! Quand on voit aujourd’hui les détails des manuels Qualité (pour la certification ISO), on ne peut s’empêcher de penser aux détails de la Sounnah.
Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî11 dans son ouvrage « Introduction à l’Islam » note que le Coran montre les bases fondamentales, tandis que la Sunnah détaille les lois. De ce fait, la promesse d’Allah d’être garant du Coran inclut également, par nécessité, la Sounnah du prophète. Il dit ensuite que le Prophète - paix et bénédiction d’Allâh sur lui - n’a pas assigné à des scribes d’inscrire la Sounnah comme cela il l’a fait pour le Coran. Il a même interdit, au début, d’inscrire autre chose que le Coran afin que les énergies se dirigent vers l’inscription du Coran, en raison du manque de scribes, du manque de matériel d’écriture, et également de crainte que le Coran ne se mélange avec d’autres écrits. Toutefois, il a fait écrire des choses importantes pour qu’elles puissent être transmises fidèlement, comme les manuscrits sur les aumônes. Il a également autorisé certains compagnons, comme `Abdullâh Ibn `Amr et d’autres, à inscrire ses dires. Il encourageait ses compagnons à transmettre ses dires avec loyauté : " Qu’Allâh honore une personne qui a entendu ma parole, l’a comprise et l’a transmise comme il l’a écoutée. Il se peut qu’une personne à qui cela est transmis soit plus douée que celui qui l’a entendue ". Donc, l’inscription de la Sunnah a bien commencé du vivant du prophète puis s’est développée du temps des compagnons, puis au cours des générations qui les ont suivis, comme le prouvent les études scientifiques objectives. Les savants du Hadith comme Imam Al-Boukhârî (194 – 256 AH, IXème Grégorien), ont établi des règles rigoureuses pour distinguer les aHadiths authentiques. Par miracle, on dirait qu’Allah avait préparé Al-Boukhârî à cette noble tâche. Ahmad Ibn Al-Fadl Al-Balkhî rapporte au sujet de l’Imâm Al-Bukhârî[[f2]]url:#_msocom_2  : « Dans son enfance, il (Al-Boukhârî) perdit la vue. [Un jour], sa mère vit le prophète Ibrahîm — que la paix soit sur lui — dans un rêve ; il lui annonça la bonne nouvelle : « Dieu a rendu la vue à ton fils grâce à tes nombreuses prières et invocations ». » Ainsi Dieu exauça les prières de sa mère et l’Imâm recouvrit sa vue. On demanda un jour à Imam Boukhârî : « Est-ce toi qui dit connaître par cœur soixante-dix mille hadîths ? », il [i.e. Al-Bukhâri] répondit « Oui, et plus encore, et jamais je ne te citerai un hadîth d’un Compagnon ou un Successeur sans que je sache la date et le lieu de leur naissance et de leur mort, et là où ils vécurent. Et je ne narre [de leurs hadîths] que ce qui est certain et fondé sur un principe de la religion de Dieu, dans le Livre de Dieu et La Sunnah de Son Messager ».  
7. L’Islam devance la science moderne depuis ses origines
Tout dans l’Islam incite les musulmans à la quête du savoir, aux découvertes scientifiques. La physique nous aide à connaître la direction de la Kaaba pour la prière. L’astronomie nous oriente dans la détermination des heures de prières quotidiennes et dans l’observation du croissant lunaire. Les mathématiques sont indissociables de la science de l’héritage. D’ailleurs, le Coran s’adresse aux doués d’intelligence « Ouwloul al baab ». Les musulmans ont poussé très loin les sciences fondamentales pendant l’époque médiévale et ont beaucoup contribué à la renaissance. A cette époque, étudier la science dans les universités islamiques était un prestige pour les Occidentaux. Certains savants musulmans étaient devenus des références en Occident : Averroès (de son vrai nom Abu'l-Walid Muhammad ibn Rushd 1126 – 1198), Avicenne (Abū ‘Alī al-Husayn ibn ‘Abd Allāh ibn Sīnā 1126 - 1198, Espagne), Alkhaouarizmi (inventeur de l’algèbre) etc.
Galilée n’aurait jamais été inquiété en terre musulmane, car le Coran a appris aux musulmans que la terre tourne et que même, tout dans l’univers tourne « Et c'est Lui qui a créé la nuit et le jour, le Soleil et la Lune, chacun voguant dans une orbite» 12.
Le Coran nous invite à la méditation de l’Univers, à sa découverte. "Il y a, dans la création des cieux et de la terre, dans la succession des jours et des nuits, des signes pour ceux qui sont doués d’intelligence. Ceux qui se souviennent souvent de Dieu, debout, assis ou couchés et qui méditent sur la création des cieux et de la terre"13. Le prophète (Que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur Lui) passait une nuit entière à méditer et à pleurer en récitant ce seul verset. 
En définitive, l’interpellation du Coran est sans équivoque : « Et demandez donc au gens du Rappel (les savants) si vous ne savez pas ». Sourate 16 verset 43. Le simple fait que l’auteur Ndiakhat NGOM utilise dans son article le nom déformé « Mahomet » à la place de « Mohammed » est révélateur de sa pensée et de ses sources.
Notes :
 
1 Sourate 15, Al-Hijr, verset 10.
 
2 Docteur `Abd Allâh Shihâtah est hafiz et docteur en droit islamique, diplômé de l’Université Al-Azhar. Il a été Directeur du département des sciences islamiques à l’Université du Sultan Qâbûs en Oman, professeur de droit musulman à l’Université Umm Al-Qurâ en Arabie Saoudite et à la Faculté de Dâr Al-`Ulûm à l’Université du Caire.
 
3 Sourate 4, An-Nisâ’, Les femmes, versets 163 et 164.
 
4 Sourate 17, Al-Isrâ’, verset 106.
 
5 Sourate 75, Al-Qiyâmah, La résurrection, versets 16 à 19.
 
6 Celui qui a mémorisé le Coran
 
7 Sourate 15, Al-Hijr, verset 10.
 
8 Sourate 7, verset 157.
 
9 Sourate 29, verset 48
 
10 Ahmad von Denfer est né en Allemagne en 1949. Il a étudié les Sciences islamiques et l'Anthropologie à l'Université de Mainz. Il a rejoint la Islamic Foundation en tant que chercheur en 1978
 
11 Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî est l’auteur de plus de quatre-vingts ouvrages. Ses écrits ont connu un large succès en Orient comme en Occident, si bien que certains de ses livres ont été édités une dizaine de fois et de nombreux autres traduits dans plusieurs langues étrangères
 
12 Sourate 21, "les prophètes", verset 33
 
13 Coran 3/190-191

 [[f1]]url:#_msoanchor_1 Je l’ai enlevé pour ne pas donner l’impression d’un acharnement
 [[f2]]url:#_msoanchor_2 Là, je mettais trompé de source.


Par Moubarack LO et Ibrahima LO
Institut Manar Al Houda, Louga
Mardi 29 Juillet 2014




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