La mauvaise gestion, marque de fabrique du régime d'Abdoulaye Wade (Par Cheikh Yérim Seck).


La mauvaise gestion, marque de fabrique du régime d'Abdoulaye Wade (Par Cheikh Yérim Seck).
DAKARACTU.COM  La mauvaise gestion est la marque de fabrique du régime d'Abdoulaye Wade. C'est la Cour des comptes qui le démontre dans le premier chapitre de son dernier rapport. "L'examen de ces projets de loi de règlement a donné lieu à la constatation de plusieurs anomalies portant en général sur la loi de finances et en particulier sur la préparation et la gestion du budget général, des comptes spéciaux du Trésor et des comptes annexes", déclare d'emblée l'organisme de contrôle.
Dès son avènement aux affaires, le pouvoir issu de l'alternance de mars 2000 a commencé à multiplier ces anomalies dont "la non-conformité de la structure du budget 2000 à la directive de l'Uemoa n° 05/97/CM/UEMOA relative aux lois de finance qui prescrit de le présenter en deux parties dont la première porte sur l'autorisation de percevoir des ressources pubiques ainsi que sur les voies et moyens, et la seconde relative aux moyens des services et aux dispositions diverses." Ce n'est pas tout. Le régime d'Abdoulaye Wade est très peu prompt à publier au journal officiel le décret portant répartition des crédits et à respecter le délai de dépôt des projets de loi de règlement. Se reprochant sûrement quelque chose pour refuser d'être contrôlé à posteriori, le pouvoir traine des pieds pour soumettre ses exercices budgétaires déjà effectués à la censure du juge. C'est ainsi dans son dernier rapport remis au chef de l'Etat courant juillet 2011 que la Cour des comptes a pu contrôler l'exécution des lois de finance 2000, 2001 et 2002. 
Pareille réticence est due à l'absence de sincérité des prévisions budgétaires. Etablir le budget est une pure formalité qui n'empêche en rien les gouvernants de dépenser les deniers publics à leur guise. En témoignent les dépassements budgétaires, dont les plus criards se rencontrent dans l'exécution du budget de la présidence de la République. La Cour des comptes fustige "la sous-dotation récurrente du chapitre 216 'dépenses spéciales' du budget de la présidence de la République qui se traduit, en pratique, par le recours à de nombreux virements de crédits entrainant en fin de gestion un niveau d'exécution largement supérieur aux prévisions." Cette forme d'arnaque consiste pour le palais à déclarer dans le budget qu'il prend des clopinettes pour engloutir en réalité des sommes astronomiques. Voila pourquoi, en 2005, alors que les fonds secrets s'élevaient sur le papier à 600 millions de francs cfa, le chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, et Idrissa Seck, son homme de confiance tombé en disgrâce, se disputaient plusieurs milliards provenant desdits fonds. Le protocole de Rebeuss stipulait même que Seck devait retourner à Wade 14 milliards puisés dans les fonds secrets et destinés à financer leur parti politique commun.
Toujours pour pouvoir dépenser sans aucune contrainte de la loi de finances, le régime d'Abdoulaye Wade recourt de façon abusive aux dotations des dépenses communes afin de pouvoir utiliser librement en moyenne près du tiers du budget. Aujourd'hui que le pays est aux alentours de 2000 milliards de francs cfa de recettes, on réalise l'ampleur des montants dont disposent à leur guise ceux qui nous gouvernent.
L'autre méthode pour s'extraire de l'autorisation parlementaire consiste à opérer des modifications de crédits par rapport aux dispositions du budget. A en croire la Cour des comptes, "toutes ces modifications se sont faites exclusivement par la voie réglementaire (pas de loi de finances rectificative). Les actes à la base de ces modifications sont souvent entachées d'irrégularités." En clair, on défait par le décret ce qui est fait par la loi. 
Il y a pire. Des sommes importantes se volatilisent sans aucune explicaton. En 2002 déjà, la Cour identifiait "des paiements irréguliers, d'un montant de 23 419 596 196 francs cfa sur une ligne intituléé 'ordre général de paiement (OGP)' sans crédits ouverts ou reportés et sans indication des titres et sections d'imputation." D'autres montants sont perdus dans l'irresponsabilité la plus totale. La Cour des comptes dénonce dans ce cadre "la violation de la loi à travers la proposition faite par le gouvernement au Parlement de passer entre pertes et profits le montant de 9 187 173 343 francs cfa provenant des deux dépôts de garantie au profit de la SNCDS et de la Senelec au lieu de reporter le solde de ce compte spécial."  
Si on met ces sommes dilapidées en rapport avec les recettes de cette même année (978,9 milliards de francs cfa), on mesure l'ampleur des dégâts à la date d'aujourd'hui.  
Jeudi 11 Août 2011



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21.Posté par SARA le 12/08/2011 22:45
C''est triste ce ki se passe,O pauvre Sénégal!!! un navire qui dérive,personne ne sait pour qu'elle destination.CE QUI EST SUR C''EST QU''ON EN A ASSEZ... on s''attend dans tous les cas au pire des scénarios pour le malheur du contribuable,on va payer cache après leur départ cette mauvaise gestion.Heureusement que le peuple est conscient et ne se laissera plus berner par des projets utopiques ou autres promesses à la noix,personne n''est dupe! là il est l''heure de trancher,alors vivement fevrier 2012 pour en finir avec cette mascarade ki n''a que trop duré,SENEGALAIS,A VOS CARTES!

20.Posté par suggestions de bonne gouvernance 5 le 12/08/2011 19:25
C'EST EXTREMEMENT DIFFICILE DE PARLER DE CE PM SANS ETRE INJURIEUX MAIS VAIS QUAND MEME ESSAYER. D'ABORD J'EN VEUX A WADE DE L'AVOIR NOMMER CAR IL YA PAS PIRE QUE DE NOMMER QUELQU'UN A UN POSTE POUR LEQUEL IL N'EST PAS COMPETENT ET C'EST LE CAS DU PM. D'ABORD UN PM DOIT ETRE UN PROFESSIONNEL ET CELUI LUI NE L'EST PAS. J'EN VEUX POUR PREUVE LA MANIERE DONT CE MONSIEUR DIRIGE LES RENCONTRES INTERMINISTERIELLES EN PASSANT DU FRANÇAIS AU WOLOF, DU FORMEL A L'INFORMEL, DONNANT UN CARACTERE TRES INFORMEL A UNE RENCONTRE QUI ETAIT ETE SERIEUSE TE TRAITER DES QUESTIONS DE LA NATION ET SOUVENT NOUS SORTONS DE CES REUNIONS AVEC LE SENTIMENT D'AVOIR PERDU NOTRE TEMPS. POUR BIEN DIRIGER UNE BONNE REUNION, ON A BESOIN DE RESPECTER LES PARTICIPANTS EN SE PREPARANT EN RAPPORT AVEC LE CONTENU DE LA RENCONTRE, DE BIEN ORIENTER VERS DES PRISES DE DECISIONS, EN AYANT DE L'HUMOUR LA OU C'EST NECESSAIRE, EN GERANT LE TEMPS, EN EVITANT LES COMPORTEMENTS DE GUERRIER INUTILES. SUR TOUS CES POINTS ET D'AUTRES, CE PM EST TRES LIMITE MALGRE SA BONNE VOLONTE. C'EST LAMENTABLE DE LE VOIR PRESIDE UNE RENCONTRE OU FAIRE UN DISCOURS PARCE QUE C'EST JAMAIS RESTITUE INTELLIGEMMENT OU DONNER UNE CONFERENCE DE PRESSE AVEC DES " NESTCE PAS A NE PAS FINIR" ET UNE INCAPABILITE DE RESUMER L'ESSENTIEL. EN CONLUSION C'EST LE PIRE DES PM QUE LE SENEGAL AIT JAMAIS CONNU. FRANCHEMENT IL ME FAIT PITIE ET JAI DU MAL A LE REGARDER A LA TELE CAR RIEN D'INTELLIGENT DE LA BOUCHE DE MEC. MAIS RIEN SINON DES "TESENTE A LA SENEGALAISE"

19.Posté par Jambar le 11/08/2011 21:57
Le vote à date échue des lois de réglement a toujours été la bataille de Landing Savané par exemple. C'est le MEF qui n'en veut pas. Il dribble chaque fois les députés illégitimes et quasi analphabétes.
Je ne comprends pas ce que l'évocation du supposé Protocole de Rebeuss fait ici. Hors sujet de Yerim pour démontrer quoi ? D'autant que ce soit-disant protocole n'a qu'une existence dans vos fantasmes journalistiques. Paroles de Jambar qui attend qu'on lui prouve le contraire !

18.Posté par Mor le 11/08/2011 17:27
Cette fois-ci douyerime@live.fr wakhou fi dara, touss... du gargarisme béat et plat!

17.Posté par bla le 11/08/2011 17:02
le Sénégal est un pays démocratique où les institutions fonctionnent normalement c'est ce qui explique que la cours des comptes puisse établir un rapport et le publié. Maintenant l'interprétation peut être libre parce que il n'a été a aucun moment fait état de détournement dans ce rapport

16.Posté par Amadou Diop le 11/08/2011 14:03
Mais vous avez voter pour Wade en 2000 & 2007, alors arrêtez de vous plaindre.

15.Posté par ould le 11/08/2011 13:45
le pays est tellement mis a chaos pillé de tous ses ressources k le prochain president aura du mal a remette les pendules a l'heur et le plus desolent est k abdoulaye wade a créé des milliardaire vaniteux au dos des contribuables, se qu'il a reussi durant ses 11ans de regne c faire des senegalais des niakk diome beugueu louyomb personne ne se tue plus en travaillant pour gagner sa vie ils cherche le raccourcis "lidieunti rek "

14.Posté par mawakhati le 11/08/2011 11:55
il faut reconnaître que du temps du ps, 80% de ceux qui sont devenus ministre sous Wade ne seraient même pas de simples employés dans un ministère. du temps du ps on avait affaire à des voleurs certes, mais des vvoleurs bien formés et qui maitrisez bien les rouages de l''administration. beaucoup de ministre étaient des administrateurs civils, des inspecteurs du trésors ou autre professeurs qui ont fait leur preuves dans l''administration.
avec wade, c''est le clientélisme politique qui détermine l''''entrée au gouvernement. il faut avoir une base politique, savoire fermer sa gueule, ouvrir bien grandes les fesses et ne s''encombrer d''aucune forme de dignité, pour prétendre à un poste ministériel. tout le monde a vu qu''à chaque fois qu''un ministre ou un pca est démis de ses fonctions, ses partisants "battent le macadam" pour manifester leur mécontentement. c''est la preuve que ces postes ne servent qu''à entretenir un bétail électoral et rien d''autre. il n''est donc pas étonnant qu''on assiste à une dilapidation ders deniers publiques de la part de Wade, sa famille et son entourage.
il est temps pour nous tous sénégalais de nous lever pour sauver ce pays de ces politiciens véreux qui depuis 50 (déjà!!!) ne cessent de plonger ce pays dans les abysses de la pauvreté, de la médiocrité et de la mauvaise gestion.

13.Posté par mamat le 11/08/2011 11:43
c'est tres desolant wade est devenu le parrain de la malgouvernance il bat des records en matiere de mauvaise gestions de deniers publiques

12.Posté par doudou le 11/08/2011 11:07
Je pense que ce régime là fait du banditisme d'État.Je ne suis pas d'accord de dire qu'ils ne maitrisent pas les mécanismes de l'Administration financière;ce corps d'État regorge de gens qualifiés et bien formés seulement si dans une maison le pére ne donne pas le bon exemple les enfants pourraient dévier du bon chemin.
Mon inquiétude porte sur le niveau de corruption qu'il y a dans cette administration et cette propension à gagner l'argent malhonnêtement au Sénégal.
L'élaboration du Budget Général se fait dans le respect des dispositions réglementaires mais l'exécution n'est pas transparente et le controle mémé s'il est fait on utilise les résultats à des fins non orthodoxes.
Le combat à mener est au niveau de la moralité des sénégalais qui doivent comprendre que ce pays ne sera construit que par nous méme autant le fonctionnaire qui s'enrichit malhonnêtement doit comprendre qu'il portera préjudice à ses futurs petits enfants.
Il est temps que les gens s'arrétent un peu et fassent un examen de conscience pour dire comme les Ivoiriens on est ou là

11.Posté par UN PASSANT le 11/08/2011 11:02
bonjour la population de RAO et ses environs demande a WADE de reparer l''injustice qu''elle a vecu depuis les independance.En effet RAOfait parti des rares chef lieu d''arrondissement a ne pas etre communaute rurale.NOUS l''avons toujours reclamer a qui veut l''entendre .LE PROJET est en cours et le conseil regionnal de saint-louis a donne son avis favorable .donc nous demandons a WADE DE SIGNER LE DECRET pour reparer cette injustice comme il l''a toujours fait nous assurons comme d''habitude 100% AU PREMIER TOUR

10.Posté par suggestions de bonne gouvernance 4 le 11/08/2011 10:41
a douyerime@live.fr

Je vous avais bien suivi quand vous suggériez qu'on fasse une analyse poussée du rapport de la cour des comptes et je trouve le texte de CYS nous restituant que les faits pas mal du tout. C'est quand on fait une analyse politique de ces rapports qu'on se verse dans des analyses subjectives même si l'analyse de CYS a effectivement des aspects d'analyses politiques car la mal gouvernance et mauvaise gestion dont il fait mention sont sont effectivement des positions politiques sur la façon de gérer de Wade en se basant sur les faits. Moi, ce que je retiens de cet article c'est l'urgence qu'il ya de pousser nos hommes politiques ou en tout cas ceux qui veulent nous gouverner de penser a se doter d'équipes qui peuvent les aider a gouverner quand ils gagnent les élections car j'ai le sentiment qu'en Afrique on est plus entoure par des gens qui vous aident a gagner les élections a toit prix plus qu'a gouverner. Wade est un bel exemple car quand il est arrive au pouvoir il y avait très peu de gens dans son entourage, y compris lui même, qui savaient comment fonctionne une administration et ses règles ( ex: regardez le rapport de la cour) et a passe tout son temps a faire ce qu'il veut plutôt que ce qui est dans les règles et la loi. Je retiens également le manque de transparence dans la façon de faire de Wade car le retard dans la publication des décrets et autres décisions administratives est fait express chez Wade pour nous devant les faits accomplis et s'assurer que peu de gens savent ce qu'ils font. D'ailleurs je propose a Dakarctu de nous tenir informe avec une analyse pointue de ce qui sort dans le journal officiel du gouvernement car suis sur que près peu de sénégalais savent ce qui s'y passe au nom de leur gouvernement. Enfin, je retiens que nous sommes un état pauvre vivant clairement au dessus des moyens et qui fixe mal ses priorités car avec tous les problèmes sociaux que nous avons Wade et son clic s'amusent avec notre argent. Encore une fois, je réitère ma proposition de Watch Dog au Senegal qui veille sur les finances publiques, les actions du gouvernement, les lois, les projets en cours, les conventions et accords de financements, engagements du gouvernement et a terme c'est ca qui rendra le gouvernement en place sensible a nos préoccupations. Par exemple, Dakarctu pourrait nous ressortir ce que l'Etat avait promis l'année dernière pour lutter sur les inondations er ce qu'ils ont fait cette année. Dakaractu pourrait nous ressortir toutes les promesses faites par Wade depuis qu'il est arrive au pouvoir....c'est ça la vraie lutte pour la bonne gouvernance, il faut des FAITS.

9.Posté par SALIOU DIENG"ZAL" TAMBA" le 11/08/2011 10:39
L''amateurisme tue,surtout quand il sagit d''amateurisme d''Etat.Abdoulaye Wade et le PDS sont des thiounés baka thioulass

8.Posté par migui le 11/08/2011 09:36
quelle misere pour le senegal , un pays ou rien ne vas .
sante morte , justice morte . etique morte , morale morte , education morte ,democracie morte , institutions mortes ,agriculture morte , meme l'atmosphere et morte a cause de la polution .

7.Posté par waaz le 11/08/2011 09:21

oh!oh; mollo Mouss,mollo....tout sauf regretter DIOUF

6.Posté par @KALLAMAX le 11/08/2011 08:59 (depuis mobile)
@douyerime,vous nous avez fai là,une belle explication pour justifier un bel echec,digne d'un éléve de cp:c'est l'autre

5.Posté par douyerime@live.fr le 11/08/2011 08:26
@ Dakaractu, je vous avais suggéré de travailler avec des experts externes. Certes, certains profanes, vont croire que je défends le régime, mais si vous aviez un minimum de connaissance des mécanismes d''administration des finances publiques, vous sauriez que les pertinentes questions que vous avez soulevées sont beaucoup plus techniques que politiques. En vérité, beaucoup d''autorités politiques (en dehors des ministres des finances et du budget) ne comprennent même pas ce langage. Elles ne comprennent rien de ces reproches de la cour des comptes. En réalité, c''est l''assemblée nationale qui est le juge politique, juge de l''opportunité des choix dans les dépenses publiques, et la cour des compte est chargé du contrôle de l''exécution par les agents de l''administration financière. En effet, la cour des comptes travaille beaucoup plus avec les hauts fonctionnaires. saviez vous par exemple que c''est le ministre du budget d''alors Ablaye DIOP qui avait, en 2001, présenté et défendu devant le parlement les lois de règlement de 1996 à 1999. Or, selon la loi, la loi de règlement doit être présentée et défendue à la fin de chaque exercice budgétaire. Or la Directive 05/97/CM/UEMOA de 1997 n''a jamais été respectée par le régime socialiste. C''est dire que sur ce plan là, certes les autorités politiques sont moralement responsables, mais il s''agit fondamentalement d''un problème de fonctionnement de notre administration financière.

4.Posté par YOUSS le 11/08/2011 08:25
L'IMMENSE ESPOIR PLACE EN WADE AU SOIR DE SON ELECTION HISTORIQUE EN 2000 S'EST TRANSFORME EN CATASTROPHE. BEAUCOUP DE NOS COMPATRIOTES REGRETTENT LE PRESIDENT ABDOU DIOUF.

3.Posté par douyerime@live.fr le 11/08/2011 08:17
@ Dakaractu, je vous avais suggéré de faire de travailler avec des experts externes. Certes, certains profanes, vont croire que je défends le régime, mais si vous aviez un minimum de connaissance des mécanismes d'administration des finances publiques, vous sauriez que les pertinentes questions que vous soulevez là sont beaucoup plus techniques que politiques. En vérité, beaucoup d'autorités politiques (en dehors des ministres des finances et du budget) ne comprennent même pas ce langage. Elles ne comprennent rien de ces reproches de la cour des comptes. En réalité, c'est l'assemblée nationale qui est le juge politique, juge de l'opportunité des choix dans les dépenses publiques, et la cour des compte est chargé du contrôle de l'exécution par les agents de l'administration financière. En effet, la cour des comptes travaille beaucoup plus avec les hauts fonctionnaires. saviez vous par exemple que c'est le ministre du budget d'alors Ablaye DIOP qui avait, en 2001, présenté et défendu devant le parlement les lois de règlement de 1996 à 1999. Or, selon la loi, la loi de règlement doit être présenté et défendue à la fin de chaque exercice budgétaire. Or la Directive 05/97/CM/UEMOA de 1997 n'a jamais été respecté par le régime socialiste. C'est dire que sur ce plan là, certes les autorités politiques sont moralement responsables, mais il s'agit fondamentalement d'un problème de fonctionnement de notre administration financière.

2.Posté par douyerime@live.fr le 11/08/2011 08:16
@ Dakaractu, je vous avais suggéré de faire de travailler avec des experts externes. Certes, certains profanes, vont croire que je défends le régime, mais si vous aviez un minimum de connaissance des mécanismes d'administration des finances publiques, vous sauriez que les pertinentes questions que vous soulevez là sont beaucoup plus techniques que politiques. En vérité, beaucoup d'autorités politiques (en dehors des ministres des finances et du budget) ne comprennent même pas ce langage. Elles ne comprennent rien de ces reproches de la cour des comptes. En réalité, c'est l'assemblée nationale qui est le juge politique, juge de l'opportunité des choix dans les dépenses publiques, et la cour de compte est chargé du contrôle de l'exécution par les agents de l'administration financière. En effet, la cour des comptes travaille beaucoup plus avec les hauts fonctionnaires. saviez vous par exemple que c'est le ministre du budget d'alors Ablaye DIOP qui avait, en 2001, présenté et défendu devant le parlement les lois de règlement de 1996 à 1999. Or, selon la loi, la loi de règlement doit être présenté et défendue à la fin de chaque exercice budgétaire. Or la Directive 05/97/CM/UEMOA de 1997 n'a jamais été respecté par le régime socialiste. C'est dire que sur ce plan là, certes les autorités politiques sont moralement responsables, mais il s'agit fondamentalement d'un problème de fonctionnement de notre administration financière.

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