La SUNEOR va céder un terrain à Dakar pour renflouer son capital


La SUNEOR va céder un terrain à Dakar pour renflouer son capital
La Suneor va devoir vendre quatre hectares de son patrimoine foncier à Dakar, pour renflouer le capital de son usine et sécuriser son approvisionnement en arachides lors de la prochaine campagne de commercialisation, a annoncé, mardi, son nouveau directeur général, Pape Dieng.
"A Dakar, on ne triture plus l’arachide parce qu’on n’a pas l’espace, et pour faire entrer les camions à Dakar, c’est très difficile. Donc, on a supprimé l’activité de trituration à Dakar depuis 2003, les aires qui étaient utilisés pour stocker ces graines sont des terrains qu’on n’utilise plus (...), ce sont ces espaces qu’on n’utilise plus qu’on a décidé de vendre pour pouvoir redémarrer", a expliqué M. Dieng.
Seuls quatre hectares seront vendus sur 16,5 évalués à 91 milliards par un cabinet d’experts, a précisé le DG de la société agroalimentaire notamment spécialisée dans la production d’huiles de table, au terme d’une visite à l’établissement de Diourbel. Selon lui, les dettes de l’entreprise s’élèvent à 54 milliards de francs CFA et les pertes sur le capital à 17 milliards.
"Nous avons trouvé l’entreprise dans une situation extrêmement difficile du point de vue des dettes, du point de vue des pertes au niveau du capital. Il faut renflouer la structure par un apport de fonds propres et restructurer la dette", a-t-il insisté.
Pour le redémarrage de l’activité à Diourbel où "tout est à l’arrêt", M. Dieng a déjà ciblés quelques produits. Aussi, prône-t-il une démarche prudente.
"Pour redémarrer le raffinage, on n’a pas besoin de grand-chose, pour l’eau de javel et le vinaigre, on peut redémarrer avec quelques investissements tout comme pour l’aliment de bétail et l’aliment de volaille. Donc, dans un premier temps, ce sont ces produits qu’on va cibler au moment de démarrer. Il faut y aller pas à pas", a-t-il dit.
"En visitant l’usine, on se rend compte qu’il n’y a pas mal d’ateliers qui sont à l’arrêt simplement parce qu’on n’a pas de graines d’arachide, simplement parce qu’on n’a pas d’huile brute à raffiner ou bien il manque quelques pièces de rechange pour faire du vinaigre ou de l’eau de javel", a-t-il signalé.
"Nous avons également visité SETUNA, l’usine qui fabrique l’aliment de bétail et l’aliment de volaille, et on se rend compte de quelques vols de cuivre, surtout les jeux de barre, pour les armoires basse tension", a-t-il ajouté.
Mardi 31 Mai 2016




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