La CEDEAO invitée à appliquer la législation contre le travail des enfants


La CEDEAO invitée à appliquer la législation contre le travail des enfants
Moussa Dosso, ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle de la Côte d’Ivoire, a exhorté, vendredi à Dakar, les pays de la CEDEAO à appliquer la législation contre le travail des enfants.

‘’Sur le travail des enfants, les différents pays qui composent l’espace CEDEAO disposent de législations. Ce qu’il faut faire après la phase de sensibilisation, il faut passer à la phase de répression’’, a-t-il dit.

Moussa Dosso présidait la cérémonie d’ouverture de la conférence des ministres du Travail et des Affaires sociales de la CEDEAO. Selon lui, ‘’si les différents pays appliquent ces législations, on devrait en principe réduire le travail des enfants’’.

‘’Dans notre région, les études et enquêtes menées par le Programme International pour l’abolition du travail des enfants (IPEC) de l’Organisation internationale du travail (OIT) indiquent que onze pays sur quinze enregistrent un nombre élevé d’enfants économiquement actifs […]’’, a-t-il déploré.

‘’Nous voulons soutenir les familles vulnérables pour qu’elles aient plus d’autonomie financière afin que leurs enfants puissent aller à l’école’’, selon la commissaire chargée du développement humain et du genre de la Commission de la CEDEAO, Adrienne Diop.

‘’Il y a beaucoup d’ONG, d’organisations, d’institutions qui travaillent dans la lutte contre le travail des enfants, et il faut qu’il y ait une coordination entre elles’’, a-t-elle indiqué.

L’autre l’objet de cette rencontre vise à adopter la convention pour permettre à tous ‘’les travailleurs de la CEDEAO de pouvoir bénéficier de protection sociale, du droit à la retraite une fois de retour dans leu pays d’origine et jouir de leur droit à la retraite et de leur prestation sociale’’, a dit Mme Diop.

Elle a expliqué que ‘’dans l’état actuel des choses, si un émigré travaille 35 ans en côte d’Ivoire, qu’il revient au Sénégal, il ne peut bénéficier d’aucune prestation’’.

’’Le projet de Convention générale de sécurité sociale de la CEDEAO est un élément important dans le processus de développement des Etats membres’’, a-t-elle conclu.

Vendredi 7 Décembre 2012
APS




1.Posté par Leuk le 07/12/2012 22:43
Voilà 2 freins au développement au Sénégal, "BANKAL SA BARAM" :

- le travail des enfants
- la non-tenue de comptabilité règlementaire (L'INFORMEL, ce pan de l'indiscipline)


Nous saluons le nouveau Code Général des Impôts et toutes les simplifications fiscales jusque-là apportées, depuis 2000.



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