LIVRE : Abdou Diouf raconte le soir de sa défaite en 2000


LIVRE : Abdou Diouf raconte le soir de sa défaite en 2000

En attendant son arrivée au Sénegal, c’est son livre «Mémoires» qui fait l’actualité. «Trahisons, chantages, ombre et lumière : Abdou Diouf se souvient », écrit Rfi dans un article qui tente de cerner l'ouvrage de 380 pages, publié par les éditions du Seuil. Dans l'ultime chapitre de ces mémoires, selon Rfi, Diouf raconte le scrutin de l'alternance, en 2000, qui va l'amener à quitter le pouvoir. L’ancien président y évoque avec des termes choisis « l'effervescence politique » dans laquelle le Sénégal a été plongé depuis le début des années 1990, le « coup de semonce » qu'a représenté pour lui l'élection législative de 1998, mais également les « secousses telluriques » qui ont traversé son parti, le Parti socialiste sénégalais, dans la marche à l'élection de 2000. Njol confie que jusqu'à la veille du premier tour, les comportements auxquels il a assisté, «allant de la trahison au chantage», l'ont poussé à souhaiter perdre le scrutin. Il raconte également, avec une pointe d'amertume, les  défections qui ont eu lieu entre les deux tours du scrutin, notamment celles de «visiteurs du soir» se rendant chez Wade. Le soir du second tour, le 19 mars 2000, Abdou Diouf explique qu'il est dans sa chambre, entouré de sa famille. Son ami Habib Thiam le tient informé des résultats diffusés par les radios. Il comprend progressivement que le peuple a choisi l'alternance. Abdou Diouf entre alors dans ce qu'il appelle une « retraite intérieure », un « dialogue avec lui-même ». Il prend la décision de reconnaître sa défaite, et d'appeler son adversaire. Quand vers 23h00 Babacar Touré, le président du groupe de presse Sud Communication l'appelle, Abdou Diouf lui annonce qu'il a perdu, et qu'il fera une déclaration écrite le lendemain. « À partir du moment où un autre a gagné, je ne veux plus qu'on entende ma voix, dit alors le président sénégalais. Je suis maintenant dans l'ombre, c'est lui qui doit être en pleine lumière ». 

Lundi 17 Novembre 2014




1.Posté par Dioufiste le 17/11/2014 09:17
quelle grandeur, quelle forte personnalité

2.Posté par étrangère le 17/11/2014 09:26
Voilà un homme digne. Quand on a perdu, on doit l'accepter. C'est pas comme le vieillard qui veut finir ses jours avec le pouvoir. Ablaye Wade doit craindre Dieu, avoir un honte et regarder un l'exemple de Abdou Diouf qui a perdu les scrutins et s'est effacé carrément du parti socialiste, de la politique sénégalaise et n'a jamais gêné, ni troublé le gouvernement de Wade,
Pendant que Wade régnait, pourquoi les membres du PDS n'ont jamais protesté contre la O.I. de la francophonie? Pourquoi Wade, 90 ans( ou presque) avocat de son état, veut guider les jeunes dans l'injustice, l'anarchie avec tout ce cela pourra engendre?
Revenons à Dieu, craignons RABBANA, si on veut que Sénégal émerge, on doit émerger les cœurs et les esprits.

3.Posté par grand doudou le 17/11/2014 12:31
quelle grande vous etes par la taille et de par la dignite .nous qui vous a cotoye pendant longtemps nous connaissons ce que vous valait .doo gnoom tee dougnou yoow .merci le vrai pere de la nation Senegalais

4.Posté par Mankeur NIANG le 17/11/2014 15:58
C'EST TOUJOURS l'homme d'Etat vqui parle . Mr DIOUF VOUS ETES UN GRAND HOMME.., une fierté pour le Senegal.

5.Posté par LY le 03/12/2014 11:36
IL DOIT ETRE TOUJOUR DANS LES TENEBRES JUSQUA LA FIN D SA VIE LUI QUI A RETARDER NOTRE CHER PAYS L SENEGAL PANDANT UNE 30 LONGS ANNES IL DOIT ETRE HONTE D VOIR C PAYS LA OU IL LA LAISSER ET OU NOUS Y SOMME ACTU GRACE A C VIEUX QUON DOIT TOUT C VIEUX QUI A EMERGER NOTRE TRES CHER PAYS L DIGNE SUCCESEUR D LEO POETE ABDOU LAY WADE QUE L BON DIEU TACORD UNE LONG VIE LEO POETE ET FIER D TOI TOUT LES SENEGALAIS SONT FIER D TOI D C QUE TU A REUSSIE A FAIRE L PAYS ON LOUBLIERA A JAMAI QUE VIVE L PRESIDANT WADE LONG VIE AU PRESIDANT WADE



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