A travers une lettre adressée au président de la première composition du tribunal des flagrants délits de Dakar, les avocats de Cheikh Sidaty Mané sollicitent le rabat de délibéré et la réouverture des débats dans le dossier d’Arame Sow alias Ndèye Sokhna Diouf poursuivie pour tentative d’escroquerie. Ce, en vue de la convocation de l’agent enquêteur, Ibrahima Sène que la prévenue a présenté comme étant son ex-copain. De plus, une plainte pour faux et usage de faux, escroquerie à jugement et usurpation d’identité a été déposé sur la table du procureur de la République contre la prévenue.
Dans la lettre qu’il a envoyée, hier, au Président de la 1ère Composition du Tribunal des flagrants délits, l’avocat dit que «c’est avec indignation» qu’il a pu noter «les graves déclarations de la prévenue» qui a soutenu que «l’agent enquêteur aurait été son ex-amant et que celui-ci aurait été à l’origine de l’usurpation d’identité» et qu’«un des avocats de Cheikh Sidaty Mané aurait été présent au moment de la commission des faits pour lesquels elle a été jugée et que précisément cet avocat serait à l’origine des poursuites».
Selon Me Ndiaye, «de telles imputations inadmissibles et invraisemblables doivent faire l’objet d’investigations afin que nul n’en ignore».
D’autant plus, dit-il, que «le rôle de la justice est de faire éclater la vérité sur la base d’éléments sérieux et objectifs». Disant sa «désolation», Me Mbaye-Jacques N'diaye, interpelle le Président de la 1ère Composition du Tribunal des flagrants délits : «je sollicite qu’il vous plaise, d'ordonner le rabat du délibéré et la réouverture des débats, en vue également de convoquer à la barre de votre juridiction, l’agent enquêteur que la prévenue a présenté comme son ex-amant». L’avocat rappelle d’ailleurs que «lors du procès d’Assises (des jeunes de Colobane), la prévenue déclarait que l’un des policiers était également son ex-amant».
Dans la lettre qu’il a envoyée, hier, au Président de la 1ère Composition du Tribunal des flagrants délits, l’avocat dit que «c’est avec indignation» qu’il a pu noter «les graves déclarations de la prévenue» qui a soutenu que «l’agent enquêteur aurait été son ex-amant et que celui-ci aurait été à l’origine de l’usurpation d’identité» et qu’«un des avocats de Cheikh Sidaty Mané aurait été présent au moment de la commission des faits pour lesquels elle a été jugée et que précisément cet avocat serait à l’origine des poursuites».
Selon Me Ndiaye, «de telles imputations inadmissibles et invraisemblables doivent faire l’objet d’investigations afin que nul n’en ignore».
D’autant plus, dit-il, que «le rôle de la justice est de faire éclater la vérité sur la base d’éléments sérieux et objectifs». Disant sa «désolation», Me Mbaye-Jacques N'diaye, interpelle le Président de la 1ère Composition du Tribunal des flagrants délits : «je sollicite qu’il vous plaise, d'ordonner le rabat du délibéré et la réouverture des débats, en vue également de convoquer à la barre de votre juridiction, l’agent enquêteur que la prévenue a présenté comme son ex-amant». L’avocat rappelle d’ailleurs que «lors du procès d’Assises (des jeunes de Colobane), la prévenue déclarait que l’un des policiers était également son ex-amant».
Autres articles
-
Kolda-Bassin de l'Anambé : Récolte des premières expériences de blé...
-
Accalmie en Casamance : le gouverneur de Ziguinchor fait le point
-
Accord d’entreprise à la Rts : Thierno Dramé de la Synpap parle d’augmentation générale de tous les agents
-
Coopération bilatérale: Dakar et Nouakchott renforcent les liens privilégiés qui unissent les deux pays
-
Comprendre les obligations fiscales des entreprises françaises au Sénégal : Double imposition, conventions fiscales et nouvelles perspectives ? (Par Dr Thierno Thioune*)