Si les plus hautes autorités ne raisonnent pas la Direction générale de la Sonacos, les cinq immeubles de cette société nationale seront vendus aux enchères le 5 septembre prochain alors que la procédure avait été stoppée par une action salvatrice de la société de crédit-bail Locafrique.
Selon les informations de Libération, la Bank of Africa (BOA) a procédé à la saisie des immeubles objet des titres fonciers numéros 10210/Grd, 7462/Grd, 7578/Grd, 12679/ Grd et 13262/Grd.
En cause, une créance de plus de 2 milliards de F Cfa que la banque réclame à la Sonacos qui tarde à passer à la caisse.
Pourtant les autorités étatiques avaient trouvé une solution avec la société de crédit-bail Locafrique. Cette dernière s’était engagée à racheter la créance en la payant sous forme de trois mensualités à la BOA. Une première mensualité avait d’ailleurs été versée d’autant que Locafrique devait aussi solder auprès de la banque tous les engagements de Sonacos.
L’accord en main, l’institution financière avait arrêté la procédure judiciaire avant de revenir à la charge et pour cause.
Pour assurer ses arrières, Locafrique avait demandé, en échange du rachat de créances, une inscription hypothécaire progressive. La Direction générale de Sonacos a systématiquement refusé arguant plutôt qu’elle était disposée à délivrer une...promesse.
D’où le blocage qui risque d’avoir raison des immeubles de la Sonacos. Pourtant, Locafrique avait déjà mobilisé 100 millions d’euros (65,5 milliards FCfa) pour Sonacos Sa qui devait juste lui communiquer ses comptes certifiés pour permettre la levée des fonds. Mais ce processus est aussi bloqué.
A moins d’une implication rapide des plus hautes autorités, un avenir sombre se dessine pour Sonacos Sa qui doit quelques 42 milliards de FCfa au pool bancaire.
Selon les informations de Libération, la Bank of Africa (BOA) a procédé à la saisie des immeubles objet des titres fonciers numéros 10210/Grd, 7462/Grd, 7578/Grd, 12679/ Grd et 13262/Grd.
En cause, une créance de plus de 2 milliards de F Cfa que la banque réclame à la Sonacos qui tarde à passer à la caisse.
Pourtant les autorités étatiques avaient trouvé une solution avec la société de crédit-bail Locafrique. Cette dernière s’était engagée à racheter la créance en la payant sous forme de trois mensualités à la BOA. Une première mensualité avait d’ailleurs été versée d’autant que Locafrique devait aussi solder auprès de la banque tous les engagements de Sonacos.
L’accord en main, l’institution financière avait arrêté la procédure judiciaire avant de revenir à la charge et pour cause.
Pour assurer ses arrières, Locafrique avait demandé, en échange du rachat de créances, une inscription hypothécaire progressive. La Direction générale de Sonacos a systématiquement refusé arguant plutôt qu’elle était disposée à délivrer une...promesse.
D’où le blocage qui risque d’avoir raison des immeubles de la Sonacos. Pourtant, Locafrique avait déjà mobilisé 100 millions d’euros (65,5 milliards FCfa) pour Sonacos Sa qui devait juste lui communiquer ses comptes certifiés pour permettre la levée des fonds. Mais ce processus est aussi bloqué.
A moins d’une implication rapide des plus hautes autorités, un avenir sombre se dessine pour Sonacos Sa qui doit quelques 42 milliards de FCfa au pool bancaire.
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