Lundi passé, Jamal al-Harith s'est fait exploser dans un attentat suicide à Mossoul (Irak). Hormis sa propre mort, le nombre de victimes reste inconnu. Ce Britannique de 50 ans, converti à l'islam dans les années 90, était connu des services de renseignement. De 2002 à 2004, il avait passé deux ans à Guantanamo.
Né dans une famille de Jamaïcains chrétiens orthodoxes, Jamal al-Harith avait abandonné son véritable nom de Ronald Fiddler. "Il a gâché sa vie. Je ne sais pas ce qui l'a changé, à qui il parlait ou les gens avec qui il traitait là bas. Tout ce que je sais, c'est qu'un jour il a ramené un Coran à la maison. Nous le soutenions, à l'époque nous n'y voyions rien de mal et les problèmes ont commencé après", a précisé son frère Leon au Times.
1 million de livres
En octobre 2001, Jamal al-Harith avait été enlevé au Pakistan par des talibans afghans, qui le soupçonnaient d'être un espion britannique. Il avait été transmis aux forces américaines, puis transféré à Guantanamo, où il avait passé deux ans jusqu'à sa libération en 2004. Soupçonné d'avoir été en contact avec Oussama Ben Laden qui se trouvait au Soudan en même temps que lui dans les années 1990, le Britannique n'avait jamais été mis en examen. Il avait alors touché un million de livres (soit environ 1.200.000 euros) de compensation du gouvernement britannique, pour les deux années de détention passées à Guantanamo. En 2011, il avait acheté un appartement à Stockport grâce à cet argent.
"Oui, j'ai voyagé au Pakistan en octobre 2001, mais si c'est un crime alors vous devriez arrêter plein de gens. Quand j'ai été arrêté, les Américains me demandaient: pourquoi es-tu aussi nickel ? Nous avons passé ton nom et ton visage dans les bases de données d'Interpol et on n'a pas pu trouver un excès de vitesse. Je leur ai dit: c'est parce que je n'ai rien fait de mal dans la vie", avait raconté Jamal al-Harith au Daily Mirror.
Encore 41 détenus à Guantanamo
"Il a été soumis à des traitements cruels, inhumains et dégradants. Il n'a même pas été auditionné quand il est revenu. J'avais l'impression que s'ils avaient la moindre preuve, ils lui auraient renvoyé à la figure. J'ai l'impression qu'il n'avait rien à voir avec les odieuses organisations où il a fini", a ajouté Robert Lizar, son avocat.
À l'heure actuelle, il reste encore 41 détenus à Guantanamo. Il y en avait 242 quand Barack Obama est arrivé au pouvoir.
Né dans une famille de Jamaïcains chrétiens orthodoxes, Jamal al-Harith avait abandonné son véritable nom de Ronald Fiddler. "Il a gâché sa vie. Je ne sais pas ce qui l'a changé, à qui il parlait ou les gens avec qui il traitait là bas. Tout ce que je sais, c'est qu'un jour il a ramené un Coran à la maison. Nous le soutenions, à l'époque nous n'y voyions rien de mal et les problèmes ont commencé après", a précisé son frère Leon au Times.
1 million de livres
En octobre 2001, Jamal al-Harith avait été enlevé au Pakistan par des talibans afghans, qui le soupçonnaient d'être un espion britannique. Il avait été transmis aux forces américaines, puis transféré à Guantanamo, où il avait passé deux ans jusqu'à sa libération en 2004. Soupçonné d'avoir été en contact avec Oussama Ben Laden qui se trouvait au Soudan en même temps que lui dans les années 1990, le Britannique n'avait jamais été mis en examen. Il avait alors touché un million de livres (soit environ 1.200.000 euros) de compensation du gouvernement britannique, pour les deux années de détention passées à Guantanamo. En 2011, il avait acheté un appartement à Stockport grâce à cet argent.
"Oui, j'ai voyagé au Pakistan en octobre 2001, mais si c'est un crime alors vous devriez arrêter plein de gens. Quand j'ai été arrêté, les Américains me demandaient: pourquoi es-tu aussi nickel ? Nous avons passé ton nom et ton visage dans les bases de données d'Interpol et on n'a pas pu trouver un excès de vitesse. Je leur ai dit: c'est parce que je n'ai rien fait de mal dans la vie", avait raconté Jamal al-Harith au Daily Mirror.
Encore 41 détenus à Guantanamo
"Il a été soumis à des traitements cruels, inhumains et dégradants. Il n'a même pas été auditionné quand il est revenu. J'avais l'impression que s'ils avaient la moindre preuve, ils lui auraient renvoyé à la figure. J'ai l'impression qu'il n'avait rien à voir avec les odieuses organisations où il a fini", a ajouté Robert Lizar, son avocat.
À l'heure actuelle, il reste encore 41 détenus à Guantanamo. Il y en avait 242 quand Barack Obama est arrivé au pouvoir.
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