"Ce matin quand j'ai envoyé les agents de sécurité la quérir, elle leur a fait dire qu'elle ne pouvait pas venir, en conformité avec la décision de ses avocats de suspendre leur participation" a déclaré le procureur général Aly Yéo.
Le juge a ensuite suspendu le procès pour le reporter au 3 novembre mais rien ne dit que la situation aura changé d'ici là. "Techniquement, je ne sais pas s'ils peuvent continuer le procès sans nous. C'est à eux (les juges) de prendre leurs responsabilités", a expliqué à l'AFP Me Ange Rodrigue Dadje, ironisant: "S'ils veulent, ils peuvent même rendre le jugement" le 3 novembre.
Lundi, alors que devait commencer la première audience consacrée aux témoins de la défense, les avocats de Mme Gbagbo avaient demandé à entendre l'actuel président de l'Assemblée nationale, l'ancien chef de la rébellion Guillaume Soro, l'ancien Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, l'ex-ministre Charles Koffi Diby et l'ex-patron de l'armée, le général Philippe Mangou, et le directeur général de la police nationale Brindou M'Bia.
"Nous suspendons notre participation jusqu'à nouvel ordre. Le procès est biaisé, la Cour n'a pas envie d'un procès équitable. Nous constatons que nos témoins ne sont pas présents", avait annoncé Dohora Blédé, un des avocats de Mme Gbagbo, estimant que "ces personnes (étaient) indispensables à la manifestation de la vérité".
"Incident tout à fait normal"
Pour le procureur, "le principe du témoignage est libre. Une personne citée comme témoin est libre de se présenter ou non. C'est aux avocats de faire en sorte que les personnes qu'ils estiment nécessaires à la manifestation de la vérité puissent venir", a-t-il réagi auprès de l'AFP.
Il s'agit d'un "incident tout à fait normal. C'est un renvoi qui a été décidé pour permettre que les témoins soient à la barre", a-t-il ajouté. "Ils (la défense) n'étaient pas prêts pour faire passer leur témoin ce matin. On leur laisse une petite semaine", a-t-il conclu.
La cour d'assises d'Abidjan juge Mme Gbagbo depuis le 31 mai. Elle est citée, selon l'accusation, pour son implication dans des faits commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois dans le pays après le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Le juge a ensuite suspendu le procès pour le reporter au 3 novembre mais rien ne dit que la situation aura changé d'ici là. "Techniquement, je ne sais pas s'ils peuvent continuer le procès sans nous. C'est à eux (les juges) de prendre leurs responsabilités", a expliqué à l'AFP Me Ange Rodrigue Dadje, ironisant: "S'ils veulent, ils peuvent même rendre le jugement" le 3 novembre.
Lundi, alors que devait commencer la première audience consacrée aux témoins de la défense, les avocats de Mme Gbagbo avaient demandé à entendre l'actuel président de l'Assemblée nationale, l'ancien chef de la rébellion Guillaume Soro, l'ancien Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, l'ex-ministre Charles Koffi Diby et l'ex-patron de l'armée, le général Philippe Mangou, et le directeur général de la police nationale Brindou M'Bia.
"Nous suspendons notre participation jusqu'à nouvel ordre. Le procès est biaisé, la Cour n'a pas envie d'un procès équitable. Nous constatons que nos témoins ne sont pas présents", avait annoncé Dohora Blédé, un des avocats de Mme Gbagbo, estimant que "ces personnes (étaient) indispensables à la manifestation de la vérité".
"Incident tout à fait normal"
Pour le procureur, "le principe du témoignage est libre. Une personne citée comme témoin est libre de se présenter ou non. C'est aux avocats de faire en sorte que les personnes qu'ils estiment nécessaires à la manifestation de la vérité puissent venir", a-t-il réagi auprès de l'AFP.
Il s'agit d'un "incident tout à fait normal. C'est un renvoi qui a été décidé pour permettre que les témoins soient à la barre", a-t-il ajouté. "Ils (la défense) n'étaient pas prêts pour faire passer leur témoin ce matin. On leur laisse une petite semaine", a-t-il conclu.
La cour d'assises d'Abidjan juge Mme Gbagbo depuis le 31 mai. Elle est citée, selon l'accusation, pour son implication dans des faits commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois dans le pays après le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
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