Stéphane Paille s'est éteint mardi le jour même de son 52e anniversaire. Victime d'une maladie foudroyante, l'ancien attaquant international avait été un des plus grands espoirs du football français à la fin des années 80 et le complice d'Eric Cantona, son grand pote, avec qui il avait conquis le titre de Champion d'Europe Espoirs en 1988. Dans cette équipe, Paille et Canto formaient un duo de feu à la pointe de l'attaque de l'équipe de Marc Bourrier, qui avait constitué une belle éclaircie dans un football français en pleine déprime après la fin de la génération Platini.
Attaquant racé, à la fois technique et doté d'un vrai sens du but, Paille a connu ses plus belles années au sein de son club formateur, le FC Sochaux. 1988 fut sa grande année. Outre le titre avec les Espoirs, Paille avait flambé comme jamais avec le FCSM. Notamment lors d'une mémorable campagne en Deuxième division, qui vit les Sochaliens tout dévaster sur leur passage, avec au passage une inoubliable victoire 7-1 à Gerland, face à leur principal rival, l’OL.
Cette équipe de rêve, avec deux tauliers de la redoutable équipe de Yougoslavie (Faruk Hadzibegic et Mehmed Bazdarevic) et une demi-douzaine d'internationaux ou futurs internationaux français (Paille, mais aussi Franck Sauzée, Gilles Rousset, Franck Silvestre ou Mickael Madar) avait également atteint la finale de la Coupe de France, s'inclinant aux tirs au but contre le FC Metz. Paille, moteur de cette formidable génération, avait été élu meilleur joueur français de l'année fin 1988. Pour un joueur ayant passé le premier semestre en D2, c'est du jamais vu.
Canto et Gravelaine, les complices
Malheureusement, la suite fut moins heureuse. A l'été 1989, Louis Nicollin recrute Paille et Cantona pour reformer à la Paillade l'excitant tandem des Bleuets. Mais la mayonnaise ne prend pas. Le début d'une trajectoire sinusoïdale pour l'ancien Sochalien, qui connaitra pas moins de huit clubs sur les neuf saisons suivantes, de Bordeaux à Lyon en passant par le FC Porto ou le Servette Genève. Seule éclaircie, son passage à Caen, pendant deux saisons, de 1992 à 1994.
En Normandie, Paille retrouve des couleurs et, à défaut de Cantona, forme avec Xavier Gravelaine un nouveau duo offensif détonnant. Le club normand goûtera pour la première fois avec eux à la Coupe d'Europe et le doublé de Paille à Venoix contre Saragosse en 1992 demeure un des temps forts de sa carrière. Mais après avoir été sélectionné à huit reprises entre 1986 et 1989 (pour un but), Stéphane Paille n'a plus jamais remis les pieds en équipe de France.
Après la fin de sa carrière, il était devenu entraîneur, entre la Ligue 2 et surtout le National. A la demande de Zinédine Zidane, Stéphane Paille avait également travaillé pour le Real Madrid, en qualité de recruteur. Les deux hommes s'étaient connus à Bordeaux. Mais c’est d’abord l’image de ce vrai talent et de cette élégance rare, que l’on voudra garder.
Attaquant racé, à la fois technique et doté d'un vrai sens du but, Paille a connu ses plus belles années au sein de son club formateur, le FC Sochaux. 1988 fut sa grande année. Outre le titre avec les Espoirs, Paille avait flambé comme jamais avec le FCSM. Notamment lors d'une mémorable campagne en Deuxième division, qui vit les Sochaliens tout dévaster sur leur passage, avec au passage une inoubliable victoire 7-1 à Gerland, face à leur principal rival, l’OL.
Cette équipe de rêve, avec deux tauliers de la redoutable équipe de Yougoslavie (Faruk Hadzibegic et Mehmed Bazdarevic) et une demi-douzaine d'internationaux ou futurs internationaux français (Paille, mais aussi Franck Sauzée, Gilles Rousset, Franck Silvestre ou Mickael Madar) avait également atteint la finale de la Coupe de France, s'inclinant aux tirs au but contre le FC Metz. Paille, moteur de cette formidable génération, avait été élu meilleur joueur français de l'année fin 1988. Pour un joueur ayant passé le premier semestre en D2, c'est du jamais vu.
Canto et Gravelaine, les complices
Malheureusement, la suite fut moins heureuse. A l'été 1989, Louis Nicollin recrute Paille et Cantona pour reformer à la Paillade l'excitant tandem des Bleuets. Mais la mayonnaise ne prend pas. Le début d'une trajectoire sinusoïdale pour l'ancien Sochalien, qui connaitra pas moins de huit clubs sur les neuf saisons suivantes, de Bordeaux à Lyon en passant par le FC Porto ou le Servette Genève. Seule éclaircie, son passage à Caen, pendant deux saisons, de 1992 à 1994.
En Normandie, Paille retrouve des couleurs et, à défaut de Cantona, forme avec Xavier Gravelaine un nouveau duo offensif détonnant. Le club normand goûtera pour la première fois avec eux à la Coupe d'Europe et le doublé de Paille à Venoix contre Saragosse en 1992 demeure un des temps forts de sa carrière. Mais après avoir été sélectionné à huit reprises entre 1986 et 1989 (pour un but), Stéphane Paille n'a plus jamais remis les pieds en équipe de France.
Stéphane Paille c'était 26 buts avec le @SMCaen dont un doublé mémorable face au @RealZaragoza 😢😢#SMCaen #TeamSMC pic.twitter.com/SNgnt0DtaB
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 27 juin 2017
Après la fin de sa carrière, il était devenu entraîneur, entre la Ligue 2 et surtout le National. A la demande de Zinédine Zidane, Stéphane Paille avait également travaillé pour le Real Madrid, en qualité de recruteur. Les deux hommes s'étaient connus à Bordeaux. Mais c’est d’abord l’image de ce vrai talent et de cette élégance rare, que l’on voudra garder.
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