L'Imam M'baye Niang se prononce sur les mesures prises par le gouvernement à l’encontre du colonel Abdoulaye Aziz N'daw


L'Imam M'baye Niang se prononce sur les mesures prises par le gouvernement à l’encontre du colonel Abdoulaye Aziz N'daw

 Imam M'baye Niang, député à l’Assemblée nationale a précisé que ces faits se sont produits sous le régime de Me Abdoulaye Wade. «Et que sur cette question- là, s’il y a une personne qui doit répondre devant la justice, après avoir été mis en cause, c’est bien sûr l’ancien Président de la République, Me Wade», a-t- il déclaré.

A propos du brûlot publié par le colonel  Abdoulaye Aziz N'daw, «c’est la méthode utilisée par le colonel qui pose problème». Comme il y a une réglementation, une loi qui organise la défense nationale, qui impose un droit de réserve aux officiers en service, Imam M'baye Niang pense que, pour cette raison, le colonel ne devait pas utiliser cette voie pour relater les faits qui existent dans son livre. «Il devait peut- être en parler à sa hiérarchie et si maintenant il n’est pas satisfait, il pouvait attendre la retraite ou bien même informer; parce qu’il y a des institutions au Sénégal, telles l’OFNAC, qui s’occupent de ce genre de problème», a affirmé le député. «Utiliser un livre pour relativiser, c’est grave pour une personne qui se trouve à la station du colonel!» a-t-il encore indiqué. 

Faisant allusion à la loi organique qui organise la défense nationale, l’honorable député a souligné que cette loi prévoit des sanctions dans des cas comme ça, et Mr. Augustin Tine en tant que ministre de la République, ne peut que faire respecter la loi.

Puisque l’Etat prend en charge ce problème, «le ministre a dit qu’il va instruire l’Inspection générale des armées pour prendre en charge cette question, Imam M'baye Niang considère qu’il faut donc attendre et exiger que toute la lumière soit faite sur «cette affaire extrêmement grave». «C’est de la folie parce qu’ayant une relation avec la défense nationale, l’intégrité territoriale du Sénégal...», a-t- il déploré. Le député a indiqué que c’est une affaire qu’il faut prendre très au sérieux.                

Il estime que les démarches préconisées par le ministre doivent normalement aboutir à éclaircir la situation. Si tel n’est pas le cas, une institution comme l’Assemblée nationale peut mettre en place une commission d’enquête pour que la lumière soit faite.

(Source Rfm )


Mardi 22 Juillet 2014




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