Le gouvernement espagnol va donc recourir à l'activation du fameux article 155 de la Constitution, a annoncé le Premier ministre Mariano Rajoy au terme d'un Conseil des ministres extraordinaire sur la mise en tutelle de la région séparatiste.
Destitution du président catalan
Madrid a également annoncé la destitution prochaine du président catalan Carles Puigdemont, la dissolution de son gouvernement et l'organisation d'élections régionales dans les six mois. Le chef du gouvernement espagnol a transmis cette demande au Sénat, où son parti possède la majorité et l'appuis des socialistes.
Approbation du Sénat
Si le Sénat approuve les mesures demandés par M. Rajoy, le parlement catalan continuera d'exercer ses fonctions jusqu'à sa dissolution mais ne pourra pas élire un nouveau président du gouvernement en remplacement de M. Puigdemont ni voter de nouvelles lois contraires à la constitution et au statut de cette région autonome.
Réaction nécessaire
Cette décision est une réponse aux actions du gouvernement catalan qui sont "unilatérales, contraires à la loi et cherchent la confrontation", selon M. Rajoy. La décision d'appliquer l'article 155 de la Constitution n'a "jamais été notre volonté" mais le gouvernement a été forcé d'agir, a-t-il ajouté. M. Rajoy précise aussi les fonctions laissées vacantes seront exercées "en principe par les ministères (nationaux) aussi longtemps que durera cette situation exceptionnelle".
Puigdemont s'exprimera à 21h
Le président catalan Carles Puigdemont s'exprimera ce soir pour une déclaration officielle à 21h. Il avait notamment menacé de faire proclamer formellement l'indépendance de la Catalogne, une région grande comme la Belgique qui représente 19% du PIB espagnol. Il se fonde sur un référendum d'autodétermination qu'il a organisé le 1er octobre en bravant l'interdiction de la justice et où selon lui 43% des Catalans ont voté, à 90% pour l'indépendance.
Destitution du président catalan
Madrid a également annoncé la destitution prochaine du président catalan Carles Puigdemont, la dissolution de son gouvernement et l'organisation d'élections régionales dans les six mois. Le chef du gouvernement espagnol a transmis cette demande au Sénat, où son parti possède la majorité et l'appuis des socialistes.
Approbation du Sénat
Si le Sénat approuve les mesures demandés par M. Rajoy, le parlement catalan continuera d'exercer ses fonctions jusqu'à sa dissolution mais ne pourra pas élire un nouveau président du gouvernement en remplacement de M. Puigdemont ni voter de nouvelles lois contraires à la constitution et au statut de cette région autonome.
Réaction nécessaire
Cette décision est une réponse aux actions du gouvernement catalan qui sont "unilatérales, contraires à la loi et cherchent la confrontation", selon M. Rajoy. La décision d'appliquer l'article 155 de la Constitution n'a "jamais été notre volonté" mais le gouvernement a été forcé d'agir, a-t-il ajouté. M. Rajoy précise aussi les fonctions laissées vacantes seront exercées "en principe par les ministères (nationaux) aussi longtemps que durera cette situation exceptionnelle".
Puigdemont s'exprimera à 21h
Le président catalan Carles Puigdemont s'exprimera ce soir pour une déclaration officielle à 21h. Il avait notamment menacé de faire proclamer formellement l'indépendance de la Catalogne, une région grande comme la Belgique qui représente 19% du PIB espagnol. Il se fonde sur un référendum d'autodétermination qu'il a organisé le 1er octobre en bravant l'interdiction de la justice et où selon lui 43% des Catalans ont voté, à 90% pour l'indépendance.
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