A peine l’«Appel à la diaspora», un mouvement conçu par de jeunes politiques et intellectuels basés en France, a été lancé, sitôt il est étouffé ou alors les ardeurs de ses concepteurs refroidis. L’un des membres fondateurs les plus influents ayant été coopté par le Secrétaire d’Etat aux sénégalais de l’Extérieur, Souleymane Jules Diop dans son cabinet. Le mouvement qui du reste ne veut lâcher l’affaire, l’accuse de corrupteur et dégaine.
Le départ de Mouhamadou Lamine Bara Cissé dit Barési, par ailleurs membre du Jëf-Jël ,a sérieusement secoué l’Appel à la diaspora, même si certains membres manifestent encore une détermination sans faille et un engagement farouche à poursuivre leur logique. «Ce serait un mouvement mort-né si toutes les personnes qui ont eu une appréciation
positive de l’Appel se désistaient. Car, à la base il s’agit d’un texte rendu public déclinant une lecture et une position par rapport à la gouvernance actuelle et à l’élite» se défend Aguibou Diallo, ancien membre de l’Afp et principal rédacteur du texte avec son acolyte Barési qui se trouve actuellement au Sénégal pour répondre à la sollicitation du Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur. Le texte ou l’appel à la diaspora semble avoir eu un écho amplifié plus que soupçonné, puisque très vite après sa parution sur différents sites de la toile, Souleymane Jules Diop a contacté Barési. Pour tuer le poussin dans l’œuf ? Ça en a tout l’air. La réunion suivante qui devait se tenir dans un théâtre du Xème arrondissement de Paris n’a pas eu lieu. Pourquoi ? Intimidation, dissuasion, découragement ?
Le départ de Mouhamadou Lamine Bara Cissé dit Barési, par ailleurs membre du Jëf-Jël ,a sérieusement secoué l’Appel à la diaspora, même si certains membres manifestent encore une détermination sans faille et un engagement farouche à poursuivre leur logique. «Ce serait un mouvement mort-né si toutes les personnes qui ont eu une appréciation
positive de l’Appel se désistaient. Car, à la base il s’agit d’un texte rendu public déclinant une lecture et une position par rapport à la gouvernance actuelle et à l’élite» se défend Aguibou Diallo, ancien membre de l’Afp et principal rédacteur du texte avec son acolyte Barési qui se trouve actuellement au Sénégal pour répondre à la sollicitation du Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur. Le texte ou l’appel à la diaspora semble avoir eu un écho amplifié plus que soupçonné, puisque très vite après sa parution sur différents sites de la toile, Souleymane Jules Diop a contacté Barési. Pour tuer le poussin dans l’œuf ? Ça en a tout l’air. La réunion suivante qui devait se tenir dans un théâtre du Xème arrondissement de Paris n’a pas eu lieu. Pourquoi ? Intimidation, dissuasion, découragement ?
Par contre, une aile radicale persiste à vouloir aller jusqu’au bout de ses idées. Le reste de la bande est donc plus que jamais déterminée :« la popularisation du texte n’est pas dépréciée. Nous restons droit dans nos bottes. De tout temps, de pareils mouvements populaires ont été cassés, soit au début ou en plein envol. L’on corrompt les leaders les plus en vue ou les membres les plus influents. C’est ce que Souleymane Jules Diop tente de faire en proposant un marocain à Barési. Je ne
sais pas s’il l’a accepté ou pas. Mais en tout état de cause, le groupe s’exclut de tout ce que Barési entreprendra. S’il part pour négocier avec Jules Diop et quelle qu’en soit l’issue, nous ne le compterons plus parmi nos soutiens. Souleymane Jules Diop a employé la même formule que ses prédécesseurs appliquaient et qu’il combattait à une époque quand il était de l’autre côté. Le pouvoir a réussi à le changer et à faire de lui un corrupteur» développe Aguibou Diallo coordinateur de la commission 2 des Assises nationales en France.
L’Appel à la diaspora continue donc à se réclamer comme un mouvement qui est dans la plénitude de sa citoyenneté et qui s’approprie toutes les politiques publiques déclinées par l’actuel gouvernement et les analyse pour éclairer la lanterne des sénégalais.
Par ricochet, l’Appel à la diaspora se prononce sur l’actualité sénégalaise en partie rythmée par le procès de Karim Wade. L’affaire Karim Wade est d’ailleurs perçue comme «une comédie qui ne fait plus rire», d’une «élite politique qui se joue de nos institutions. Car, la gouvernance de Macky Sall n’est en rien différente de celles précédentes. Macky Sall ne gouverne que par la communication controuvée. Il ne sait même pas ce que c’est la rupture. Ce procès est une chasse aux sorcières. Ils ont érigé une cour illégale et Karim Wade s’il a volé, il n’est pas le seul, s’il doit rendre compte, il n’est pas non plus le seul. Mais qu’on en fasse un cas symbolique parce que justement il existe cette haine viscérale contre Wade qui leur fait perdre la tête et la lucidité. Et, c’est dégoûtant!» explique notre interlocuteur.
sais pas s’il l’a accepté ou pas. Mais en tout état de cause, le groupe s’exclut de tout ce que Barési entreprendra. S’il part pour négocier avec Jules Diop et quelle qu’en soit l’issue, nous ne le compterons plus parmi nos soutiens. Souleymane Jules Diop a employé la même formule que ses prédécesseurs appliquaient et qu’il combattait à une époque quand il était de l’autre côté. Le pouvoir a réussi à le changer et à faire de lui un corrupteur» développe Aguibou Diallo coordinateur de la commission 2 des Assises nationales en France.
L’Appel à la diaspora continue donc à se réclamer comme un mouvement qui est dans la plénitude de sa citoyenneté et qui s’approprie toutes les politiques publiques déclinées par l’actuel gouvernement et les analyse pour éclairer la lanterne des sénégalais.
Par ricochet, l’Appel à la diaspora se prononce sur l’actualité sénégalaise en partie rythmée par le procès de Karim Wade. L’affaire Karim Wade est d’ailleurs perçue comme «une comédie qui ne fait plus rire», d’une «élite politique qui se joue de nos institutions. Car, la gouvernance de Macky Sall n’est en rien différente de celles précédentes. Macky Sall ne gouverne que par la communication controuvée. Il ne sait même pas ce que c’est la rupture. Ce procès est une chasse aux sorcières. Ils ont érigé une cour illégale et Karim Wade s’il a volé, il n’est pas le seul, s’il doit rendre compte, il n’est pas non plus le seul. Mais qu’on en fasse un cas symbolique parce que justement il existe cette haine viscérale contre Wade qui leur fait perdre la tête et la lucidité. Et, c’est dégoûtant!» explique notre interlocuteur.
Autres articles
-
Revivez l'arrivée de Serigne Bassirou Abdou Khadre à Médinatoul Salam...
-
Désencombrement du marché central de Thiès / Sortie des marchands tabliers : Le maire Birame Soulèye Diop et son équipe apportent la réplique
-
Protection des Données: Le ministre en charge du numérique invité à présenter un projet de loi d'orientation au prochain CM
-
Conseil des ministres: Le PR Bassirou Diomaye Diakhar Faye ordonne la revue de tous les projets et contrats dans le secteur maritime et portuaire
-
Gouvernement: Vers la tenue d'un séminaire gouvernemental les 27 et 28 avril 2024