Karim Wade, un prisonnier mal acquis ?


Karim Wade, un prisonnier mal acquis ?
On nous a tous fait croire qu'avec son inculpation, les problèmes de finance du pays allaient  se résoudre. Ils sont venus le chercher l'après midi du 15 avril  dernier, et depuis, …et toujours rien!
 
Karim Wade, héros fantasmé et préfabriqué soumis au prêt-à-penser de Dame Justice qui l'a choisi  et idéalisé comme galant prétendant dans sa traque sélective  et goguenarde dite de  "biens mal acquis",  alors qu'elle peine dans sa valse à trois temps et trie minutieusement ses citoyens justiciables au tempo d'un  yokkuté très au ralenti.
 
Karim, présenté sous les airs d'un détourneur de deniers publics bling bling dans un pays  tenu en haut lieu par l'un des  plus grands délinquants financiers du siècle, redoutable banquier doublé d'un blanchisseur d'argent hors pair  de connivences avec d'anciens Présidents impliqués dans des crimes de guerre, des génocides   et des crimes contre l'humanité, qui nous gouvernent depuis l'avènement de Macky Sall au pouvoir.
 
Karim, détenu dans la passion fougueuse de la traque des biens mal acquis, unique programme présumé du quinquennat de Macky Sall dont la violence  de l'appétit du pouvoir   et la vanité profonde n'ont d'égales  que la profondeur des blessures narcissiques et d’un réservoir pulsionnel présidentiel encore mal élaboré et très mal contenu.
 
Karim, combleur de bosse politique morale et de faille narcissique de tous ces alliés baroudeurs de circonstance qui ont accroché leur vieux carrousel au galop de la jeunesse de Macky Sall, qui lui tiennent la main au nom de Benno Book Yakaar, et qui titubent tatillonnent et butent avec lui sur un semblant de  projet de société  pour ne rien nous proposer de concret.
 
Karim, décrié comme  un sorcier blanc à égorger et à dépecer sous l’autel du sacrifice au nom d'une gouvernance "sobre et vertueuse" par notre tout nouveau et tout beau Président bien aimé et bien enrobé,  qui enfle des chevilles depuis qu’il est élu et prend grossièrement de l'épaisseur dans ses nouveaux habits. Revanchard, rancunier et ronchonneur  intraitable à souhait sur toute forme  de critiques, Macky Sall l'est d'avantage lorsqu'il s'agit d'enrichissement illicite, du moment qu'il s'est lui-même déjà servi.
 
Karim,  bouc émissaire d'un Président qui a décidé de faire de ses alliés d'occasion des fantassins d'un terrain politique périlleux,  à la tête d'un  jeune  régime  au pouvoir  pourtant déjà à bout de souffle et qui vient de faire son propre aveu sur ses incompétences et son  incapacité avérée à soulager la souffrance d’une population qui l’a plébiscité à 65%.
Karim Wade sur qui Macky Sall a injustement décidé de bâtir  sa légende de prouesse et sa gloire politique.
 
Karim Wade. Et puis, quoi d'autre?
 
Karim que l'on veut humilier, anéantir et dont on veut se servir pour se venger doublement de Wade,  du père par le fils et pour le fils, sait  déjà que le reliquat  de son patronyme s'allongera désormais par son ingrat  statut de  "fils de", comble de tous ses malheurs présents et à venir, et qu'il paiera  au prix fort le droit d'être né différent et d'avoir grandi ailleurs. Le droit d'être Sénégalais, le droit d'avoir des ambitions politiques tout court.
 
Karim par-ci, Karim par-là, et toujours rien, sinon des milliards astronomiques annoncés en grande pompe qui s'amenuisent! Pour un prisonnier politique de luxe inculpé pour délit d'enrichissement illicite à qui l'on prête  des biens et des  avoirs estimés à plus de  694 milliards de nos francs, logé, nourri et blanchi avec ses amis aux frais du contribuable Sénégalais,  contre qui la machine judiciaire ne peut toujours rien prouver, Mimi Touré, colporteuse occasionnelle  de chèques indûment remis, et ses hommes, commencent à frôler le  ridicule.
 
Que tous les  Sénégalais épris de justice, qui pensent que notre Justice ne doit  pas être qu'un simple instrument politique et une affaire d'autorité, mais un pouvoir  à part entière, que tous ceux qui se sont battus pour combattre l'ancien régime, qui sont encore libres et font encore notre fierté,  et les observateurs doués de raison, observent la pédagogie du détour et de la démagogie  que nous enseigne notre Justice sélective sous l'ère Macky, nous tous qui nous sommes tant battus pour la séparation  effective des pouvoirs au Sénégal.
 
Karim Wade et Cheikh Diallo sont en prison alors que de vulgaires assassins se pavanent encore à l'hémicycle, et que la coalition présidentielle regroupe en son sein les plus grands détourneurs de deniers publics de ce pays, tous comptables abandonniques soit de la dernière gestion de l'ancien régime, soit des quarante années glorieuses du parti socialiste, au nom d'une union d'intérêt et d'un mariage de raison scellé sur le dos du Peuple sénégalais ironiquement dénommé  Benno Book Yaakar.  Leur  Benno, source de tous les maux du Sénégal. Leur Yakaar, cause d'un grand désespoir national !
 
Que tous parcourent avec moi la grandeur du silence de Karim Wade et de Cheikh Diallo, une fontaine de grâce et de conduite exemplaire que nous pouvons tous savourer de deux citoyens traqués, l’un pour enrichissement illicite, l’autre pour complicité d’enrichissement illicite, comprenez bien, pour délit d’amitié.
 
Qui donc a donné à Macky  Sall  le souverain empire de commander et de commanditer  notre justice,  de la torpiller et d'en faire un support de ses carences personnelles ?
 
 
                                                                      
                                                                                  Madame Helene Della CHAUPIN
                                                                                  djiwoba@yahoo.fr
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jeudi 20 Juin 2013



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2.Posté par bouba le 20/06/2013 12:51
Ce pétasse parle encore

1.Posté par toutyre le 20/06/2013 12:38
Arretez de mentir et défendez Karim Wade si vous voulez , mais personne n'a lié son sort avec celui du pays

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