Mayoro Dia dit Caporal Dia président des mareyeurs de la région de Kédougou. Un militaire à la retraite qui s'est reconverti dans la commercialisation du poisson, trouvé en pleine activité, déclare que depuis la fête de tabaski aucun camion de poisson n'est arrivé dans la capitale.
Le panier de poisson ne coûte pas moins de vingt mille fcfa à Kédougou. La cherté des produits de mer est due à l'absence d'activités de pêche.
Le niveau de pauvreté impose les familles à ne consommer que du poisson "yaboye" (sardinelle). Dans la ville manger du "thiébou diène" est un luxe. Le Président du conseil départemental de Salémata rencontré dans un restaurant en ville confirme « je ne mange du poisson quand je suis à Kédougou. Le poisson n’arrive jamais dans notre chef-lieu de département ou alors totalement pourri »
Un tour dans le marché nous a permis de comprendre les difficultés qu’endurent les populations pour trouver du poisson. Des étales vides font le décor du marché. Deux autres revendeurs venaient de recevoir un panier de sardinelles. L'unité est vendue à deux cent francs. Raison de plus de ne pas penser au riz au poisson en ces temps qui courent à Kédougou.
De Fongolimbi? un mareyeur envoie deux caisses pour s'approvisionner en poisson. Trente-cinq kilomètres parcourus pour rien.
L'aménagement des bassins piscicoles à Itato (commune de Bandafassi), va aider les populations à consommer du poisson frais. Trois cents tonnes de mise à terre sont attendues dans ce complexe composé d'une soixantaine de bassins et d’une écloserie financés dans le cadre des réalisations du Programme des Domaines Agricoles Communautaires de Kédougou.
Le panier de poisson ne coûte pas moins de vingt mille fcfa à Kédougou. La cherté des produits de mer est due à l'absence d'activités de pêche.
Le niveau de pauvreté impose les familles à ne consommer que du poisson "yaboye" (sardinelle). Dans la ville manger du "thiébou diène" est un luxe. Le Président du conseil départemental de Salémata rencontré dans un restaurant en ville confirme « je ne mange du poisson quand je suis à Kédougou. Le poisson n’arrive jamais dans notre chef-lieu de département ou alors totalement pourri »
Un tour dans le marché nous a permis de comprendre les difficultés qu’endurent les populations pour trouver du poisson. Des étales vides font le décor du marché. Deux autres revendeurs venaient de recevoir un panier de sardinelles. L'unité est vendue à deux cent francs. Raison de plus de ne pas penser au riz au poisson en ces temps qui courent à Kédougou.
De Fongolimbi? un mareyeur envoie deux caisses pour s'approvisionner en poisson. Trente-cinq kilomètres parcourus pour rien.
L'aménagement des bassins piscicoles à Itato (commune de Bandafassi), va aider les populations à consommer du poisson frais. Trois cents tonnes de mise à terre sont attendues dans ce complexe composé d'une soixantaine de bassins et d’une écloserie financés dans le cadre des réalisations du Programme des Domaines Agricoles Communautaires de Kédougou.
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