Jugé pour le meurtre de sa copine en Italie : Cheikh Diaw en flagrant délire


Selon les informations de Libération, le procès du Sénégalais Cheikh Tidiane Diaw, écroué pour le meurtre d’Ashley Orlen, sa copine américaine assassinée le 9 janvier dernier à Florence, s’est ouvert mardi dernier en Italie, devant la Cour d’assises.
Dans un premier temps, les juges ont tenté de reconstituer ce qui s’est passé le jour des faits. Selon l’accusation, c’est sous le coup de l’alcool que Cheikh Tidiane Diaw a commis l’irréparable après avoir entretenu des rapports sexuels avec la victime dans l’appartement de cette dernière. Il n’aurait pas supporté qu’elle l’ait rejeté ensuite en lui faisant comprendre qu’elle avait un amant. Toujours selon l’accusation, Cheikh Tidiane Diaw a étranglé sa victime tout en lui assénant des coups de poing sur le visage.
Mais mardi dernier, Cheikh Tidiane Diaw a servi une autre version des faits. «Quand je quittais la maison, Ashley était encore en vie. Elle m’a même embrassé avant que je parte», a-t-il dit.
Avant d’ajouter : «Elle n’avait rien quand je partais. J’étais ivre mais je ne suis pas fou. Si je l’avais vu en danger, je ne serai pas parti. Alors quand on m’a dit qu’elle était morte, j’étais extrêmement surpris. Je reconnais certes qu’on s’est disputé parce que quand je suis sorti de la salle de bain, elle m’a dit que je devais partir le plus rapidement possible. Mais je ne l’ai pas tué. Je l’ai poussé, elle est tombée. J’ai même voulu l’aider à se relever mais elle m’a dit que ce n’était pas la peine. C’est dans ces circonstances que j’ai quitté son domicile. Il s’agit peut-être d’une mort accidentelle mais elle était bien en vie quand je quittais la maison.»
Comme vous l’aurez remarqué, notre compatriote a servi des explications tirées par les cheveux...
Jeudi 24 Novembre 2016




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