Journée culturelle Cheikh Mouhamadou Lamine Bara Mbacké : L’œuvre et la vie du fils de Bamba magnifiées par les conférenciers


Journée culturelle Cheikh Mouhamadou Lamine Bara Mbacké : L’œuvre et la vie du fils de Bamba magnifiées par les conférenciers
C’est vers 12 heures que les travaux ont débuté dans une salle comble du Cices aménagée pour abriter 12 500 invités. Le ton de la journée a été donné par Oustaz Cheikh Awa Balla Seck qui a revisité la vie de Serigne Bara Mbacké. Louant la singularité du parrain de la journée, le conférencier reviendra sur les grandes dates de l’existence du marabout, expliquant à travers des anecdotes la portée spirituelle de ce fils de Chekhoul Khadim. Dans son discours plein d’anecdotes, le conférencier s’est arrêté longuement sur sa proximité avec Serigne Fallou et le rôle joué par Sokhna Awa Bousso dans son éducation. Son témoignage aura permis de comprendre la forte personnalité du marabout dont tous les fils portent le nom du fondateur du mouridisme à l’exception de Cheikh Moustayil et Cheikh Abo Madiyanah. Revenant sur l’épisode de la disparition du vénéré Cheikh Ahmadou Bamba, le conférencier citera le témoignage poignant fait par le marabout sur la terre bénie de Touba  sur le privilège qui lui est fait d’accueillir la dépouille du marabout.  

Le professeur Lamane Mbaye abondera dans le même sens. Remerciant les talibés et le comité d’organisation, il expliquera que Serigne Bara a revivifié les fondamentaux du mouridisme en fondant sa vie et son parcours sur le chemin tracé par son père. Pour ce qui est du parrain, Abdou Samath Mbacké, les conférenciers se sont accordés sur la pertinence de son œuvre et son parcours singulier. Offert en modèle aux talibés,  il partage les mêmes vertus que ses descendants et le choix sur sa personne reste une indication des enjeux de son époque, expliquera Serigne Cheikh Bara, venu représenter le Khalife Serigne Sidy Moctar Mbacké. Les travaux qui se poursuivent devant un parterre d’invités permettront aux orateurs de revenir sur les moments forts du mouridisme et la partition singulière de Serigne Bara dans l’œuvre globale de la famille de Touba.

 
Samedi 30 Avril 2016




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