Lors de leur dernière rencontre pour débattre de l’affaire Yayah Jammeh, les membres du Conseil de Sécurité, briefés par le sous-secrétaire général Feltman, sur les derniers développements en Gambie, ont appuyé sur l’accélérateur. Ils ont exprimé leurs sérieuses inquiétudes par rapport à l’envahissement des locaux de la Commission Électorale Indépendante (CEI) par les militaires. Ils ont requis « instamment » la libération des locaux et exigé la livraison tranquille du pouvoir à Adama Barrow.
Ils ont également demandé, par ailleurs, à l’Union africaine et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest de poursuivre leurs efforts de pacification et de retour à la légalité pour sauver la Gambie d’une quelconque débâcle. Les membres du Conseil de Sécurité ont aussi réitéré leur soutien aux efforts du Représentant spécial du Secrétaire général, Mr Mohammed Chambas, invité à taire toute forme de violence et requis que la sécurité du Président Barrow soit assuré.
LE MYTHE S’EST EFFRITÉ
De Sérékunda, Nabou S. parle à Dakaractu. Ses propos sont clairs : « Si les Gambiens n’ont pas encore le courage d’organiser des marches dans les rues des grandes villes pour critiquer Yayah Jammeh, aujourd’hui, ils ont tout de même l’audace de dire ce qu’ils veulent, d’écrire sur les murs des mots hostiles au régime. » Cela est d’autant plus symbolique qu’il y a moins d’un mois, nul n’osait prononcer le nom de l’homme de Kanilai pour y adjoindre un mot discourtois.
Le « Loup-garou », pour reprendre le terme de notre interlocutrice, ne fait plus aussi peur qu’avant. Pire, une radio de la place a même osé parler de la crise. Il s’agit de « capital Fm ». Autre chose : l’église a eu le courage de refuser l’invitation de Jammeh à venir prendre part à une rencontre, certains Imams osent prôner dans leurs sermons un retour à la légalité, même s’ils le font encore de manière timide et voilée. Tout ce qui montre, à bien des égards, qu'un mythe s' effondre, celui de la toute puissance de Yayah… Situation à suivre !
Ils ont également demandé, par ailleurs, à l’Union africaine et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest de poursuivre leurs efforts de pacification et de retour à la légalité pour sauver la Gambie d’une quelconque débâcle. Les membres du Conseil de Sécurité ont aussi réitéré leur soutien aux efforts du Représentant spécial du Secrétaire général, Mr Mohammed Chambas, invité à taire toute forme de violence et requis que la sécurité du Président Barrow soit assuré.
LE MYTHE S’EST EFFRITÉ
De Sérékunda, Nabou S. parle à Dakaractu. Ses propos sont clairs : « Si les Gambiens n’ont pas encore le courage d’organiser des marches dans les rues des grandes villes pour critiquer Yayah Jammeh, aujourd’hui, ils ont tout de même l’audace de dire ce qu’ils veulent, d’écrire sur les murs des mots hostiles au régime. » Cela est d’autant plus symbolique qu’il y a moins d’un mois, nul n’osait prononcer le nom de l’homme de Kanilai pour y adjoindre un mot discourtois.
Le « Loup-garou », pour reprendre le terme de notre interlocutrice, ne fait plus aussi peur qu’avant. Pire, une radio de la place a même osé parler de la crise. Il s’agit de « capital Fm ». Autre chose : l’église a eu le courage de refuser l’invitation de Jammeh à venir prendre part à une rencontre, certains Imams osent prôner dans leurs sermons un retour à la légalité, même s’ils le font encore de manière timide et voilée. Tout ce qui montre, à bien des égards, qu'un mythe s' effondre, celui de la toute puissance de Yayah… Situation à suivre !
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