Interview exclusive avec Dr. Bakary Sambe de l’UGB) : "Le Professeur Sankharé n'a rien apporté de nouveau au débat islamologique...L’argumentation doit primer sur l’inquisition »

Bakary Sambe, bien que spécialiste de l'Islam au Centre d'Etude des Religions (CER) de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, on ne vous a pas beaucoup entendu sur la polémique autour du livre du Professeur Sankharé « Le Coran et la culture grecque ». Qu'est-ce qui explique ce silence incompris pour beaucoup ?


Interview exclusive avec Dr. Bakary Sambe de l’UGB) : "Le Professeur Sankharé n'a rien apporté de nouveau au débat islamologique...L’argumentation doit primer sur l’inquisition »
Le temps médiatique ne doit pas dicter sa loi à celui académique. Pour « servir du chaud »- comme dit Mohamed-Chérif Ferjani- et verser dans le sensationnel médiatique de l’actualité brûlante, il suffisait de s'engouffrer dans la brèche des polémiques que je trouve pour beaucoup stériles. Je suis en train de lire l'ouvrage du Professeur Sankharé avec le coeur le moins battant possible et en dehors de toute pression.Mon premier constat est que cet ouvrage n'a pas apporté de débats nouveaux d'un point de vue islamologique. Les discussions passionnantes basées sur un art argumentaire (munâzara) respectueux de l'ikhtilâf (divergence) sur le statut d'un Coran "créé" ou "incréé" étaient déjà connues au début de l'époque abbasside (8e -9e siècle) malgré les « mihna pl. mihan» successives. La question des désaccords sur les différentes manières de lire le texte (Qirâ'ât) – on en dénombre sept au minimum- était déjà posée et a, d’ailleurs, grandement contribué à l'urgence du processus de sa recension et de son uniformisation par le Calife Othman. Ibn Abî Dâ'ûd al-Sijjistânî (10é siècle) (fils de l'un des auteurs de Musnad des Hadîth, Abû Da'ûd) a même produit un ouvrage intitulé "Kitâb al-Maçâhif" (le Livre des différents corpus du Coran) revenant sur les détails de la recension du texte et des débats linguistiques et philologiques posés à l'époque sans qu’à ma connaissance, l'on n'appelle au meurtre ou à l'exil.
 
Ce qui a le plus choqué les gens c’est sa thèse sur l’analphabétisme du Prophète et le fait de parler de l'influence grecque sur le texte coranique qui pour les musulmans est la parole de Dieu ...
 
Justement, parmi les raisons pour lesquelles je n'ai pas été très intéressé par la lecture de l'ouvrage du Pr. Sankharé dès sa parution, son manque d'originalité spécifiquement sur cette thématique. Il y a dix ans de cela, que Youssef Seddik, un intellectuel tunisien avait publié un ouvrage  intitulé, "Nous n'avons jamais lu le Coran" et avait déjà posé ce débat d'un "héritage grec du Coran". Rien de nouveau, donc, sur ce point précis, dans le livre de Sankharé qu'il faudra d’ailleurs interroger sur les influences de Seddik à propos de ses propres thèses : la question de la Fâtiha (reprise avec plus de gravité et de profondeur dans les écrits du chercheur syrien Mouhammad Shahrûr), les éventuelles influences lexicales avec une vraie maîtrise de la langue arabe. En revisitant le débat terminologique autour du sens de « qara’a », je pense que notre doyen s'est trompé sur l'étymologie du terme "Iqra" d'après la racine trilitère "Qara'a", « qeryâna » (du syriaque) dont le sens serait plus proche de "réciter", et non "lire" alors qu'il fonde toute son hypothèse à propos du statut de lettré qu'il donne au prophète de l'islam sur une injonction à "lire" (Iqra). Pour beaucoup d’islamologues, ce verset très connu l’exprime assez clairement (Coran, XVII, 106)
 
وَقُرْآنًا فَرَقْنَاهُ لِتَقْرَأَهُ عَلَى النَّاسِ عَلَىٰ مُكْثٍ وَنَزَّلْنَاهُ تَنْزِيلًا
Il y a là un pur débat linguistique à prendre avec tout le sérieux requis. Il a été largement repris par Suyûtî (1(e siècle) dans son "Itqân fi 'Ulûm al-Qur'ân". L'autre question que même les spécialistes du Tafsîr (exégèse) ont débattue sans qu'il n'y ait ni condamnation ni inquisition, est le sens qu'il faut donner au terme "Ummiy". Là encore, le débat n'est pas nouveau. La majorité des exégètes musulmans s'accordent sur le sens de "Ummiy" comme désignant « l'analphabète ». Au regard du partage du même champ lexical que « Umm » qui signifie « mère », certains diront qu’en fait, c’est celui qui ne sait que ce qu’il a pu apprendre de sa mère ou ce qui lui est inné, renvoyant dans le même sens. Ce terme est utilisé dans le Coran VII, 157. La catégorie minoritaire qui prend le contrepied de cette hypothèse en faisant le lien entre le terme "Ummiy" et Ummul Qurâ" (nom donné à la Mecque) estimant que "An-Nabiy al-Ummiy" signifiait "le prophète mecquois" s'appuie sur le verset 7 de la sourate 42. Bien qu’à contre-courant du consensus construit et entretenu des Tafsîr Jalâlayn (le plus répandu au Maghreb et en Afrique subsaharienne), Qurtubî, Zarkashî et même Mutawallî Sha'râwî, cette frange minoritaire n'a jamais été inquiétée pour cette opinion entrant dans le cadre d'un débat théologico-philologique serein.
 
Qu’y a- t-il à proprement parler de Grec dans la terminologie coranique ? Sankharé n'a t-il pas, aussi, cherché inutilement à heurter l'opinion musulmane ?
 
Toute recherche est utile pour l’évolution du débat et l’éclosion de la vérité scientifique. Je ne suis pas spécialiste de lettres classiques et je ne connais pas le Grec. Mais, encore une fois, et pour rappeler que Sankharé n'a pas posé une thèse novatrice, sur le plan lexical, c'est Youssef Seddik qui a procédé, déjà en 2004, à une comparaison entre certains termes coraniques et grecs avec des exemples comme  : logha (langue en arabe) = logos, kawthar = katharos « pur, sans souillure, sans infirmité », zukhruf zographéô ; « peindre d’après modèle vivant, d’après nature", harth harotos « labourer, mais aussi l’idée de possession, de richesse, de progéniture » etc. Mais, en quoi cela est-il étonnant ou contradictoire avec la foi musulmane selon laquelle le Coran est en "arabe clair" ?. Le dynamisme de toute langue s'est toujours fondé sur sa capacité à emprunter. L'arabe, en tant que véhicule linguistique du Coran, ne pouvait l'exprimer que dans toute sa richesse dont une partie est due à des emprunts comme cela se retrouve toutes les autres langues du monde. Le même Jalâl Dîn Suyûtî (15e siècle) est entré dans ce débat et les exégètes du Moyen-Age ont même convenu d'une liste de plus de cent mots qui viendraient d'autres langues issues de l'environnement géographique et humain et culturel immédiats de l'Arabie médiévale. Mais Sankharé, en bon homme de lettres reconnu par ses pairs, aurait pu se contenter de relever des cas d'intertextualité, grille d’analyse connue et admise de tous les critiques littéraires, confronter son argumentation avec la littérature existante en la matière avant toute conclusion tranchée sur une origine grecque ou autre de sourates et de versets sachant que les passerelles ont toujours existé entre langues, les civilisations comme les religions. Notre doyen Issa Laye Thiaw n’a de cesse de nous rappeler la récurrence d’expressions renvoyant au monothéisme dans la culture sérère, par exemple, bien avant l’arrivée de l’Islam chez nous. D'ailleurs, en dehors de ceux qui s'inscrivent dans un processus de récupération politico-religieuses ou de légitimation opportuniste, aucun musulman ne devrait s'offusquer du fait que la sagesse fût-elle divine, puisse être la chose la mieux partagée. Au contraire, cela va de factodans le sens de l'universalité du message, ce qui est en soi-même valorisant.
 
Cette affaire a soulevé beaucoup de passion entre chercheurs universitaires, prédicateurs et chefs religieux. Est-ce la rupture consommée entre les universitaires et les religieux ?
 

Cette affaire, dans la manière dont elle a été récupérée par certains gardiens autoproclamés de « l’orthodoxie », inaugure un précédent dangereux. Un dialogue fructueux aurait pu s'instaurer entre universitaires et religieux, sur l’approche de cet ouvrage, au grand bénéfice  de ceux qui cherchent à « rationaliser » leur rapport au croire. Ceux qui connaissent l'arabe savent qu'il n'y a qu'un "tâ marbûta" qui différencie "Jâmi'" (mosquée) de "Jâmi'a" (université) جامع/جامعة. D'ailleurs les premières universités étaient des mosquées et vice versa. C'est le cas de la Qarawiyyîn de Fès (fondée en 859), bien antérieure à la Sorbonne. Cependant, je ne suis pas sûr qu'on tolérerait, aux chercheurs, une intrusion aussi ostentatoire de l'Université dans les affaires de "Mosquée" telle que les "gardiens de la mosquée" ont pu le faire ces derniers temps pour ce qui est de l’espace universitaire et de la recherche. Dans tous les cas, l'argumentation doit primer sur toute autre forme d'inquisition et c'est le lieu de saluer l'attitude responsable et exemplaire du Khalife général des mourides –privilégiant le pardon- et de l'imam Makhtar Kanté qui envisage de répondre scientifiquement tout en récusant le takfîr. Toutefois, si on admet, sans broncher, que les moins sachant dictent ce qui s'enseigne à l'Université, c'est qu'on est déjà entré dans l'ère de l'enseignement de l'ignorance, la vraie « Jâhiliyya » en fait. Rappelons-nous que c'est à partir du moment où, dans l'espace civilisationnel de l’islam, la mosquée s'est refermée sur elle-même, et qu'on s'est mis à brûler des livres et exiler des philosophes, que les Musulmans sont plongés dans la décadence intellectuelle et politique qui a abouti à la chute de Grenade en 1492. Malheureusement, dans cette « affaire » Sankharé, l'angoisse existentielle habitant une communauté devenue frileuse au débat et de la divergence, en perte de confiance au point de nier ses propres marques de modernité qu'elle a pourtant transmises à l'humanité (بضاعتنا ردّت إلينا), transparaît à bien des égards dans l'attitude des « inquisiteurs » des temps modernes.
Samedi 31 Mai 2014



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21.Posté par Pour Draamm le 03/06/2014 07:24
Draamm je peux te confirmer qu'il est bien docteur, il a fait sa thèse à Lyon. "Senegal moo nekh", tu te l'appliques, car tout ce que tu sais est que Bakary Samb est de Mbour, tout le reste de ce que tu dis n'est que contrevérité.
Je plains vraiment ta descendance, si c'est comme ça que tu vas les éduquer.
Jalousie, méchanceté, les pires bêtises humaines

20.Posté par pertinent le 02/06/2014 16:32
Merci Badou, il fallait même pas répondre à ce con de Draam, c'est un inculte qui ne comprend rien

19.Posté par pap amadou boury le 02/06/2014 13:39
en tou cas la reflexion de mr samb est pertinente docteur ou pas docteur

18.Posté par Badou le 02/06/2014 11:59
Ne soyons pas méchant Draamm. Il est bien Docteur et brillant Docteur ... Allez vérifier à Lyon où il a fait ses études, il mérite respect!

17.Posté par Draamm le 02/06/2014 10:02
Bakary Samb de Mbour est docteur !!!??? Non mais Sénégal moo nééékh il parle bien il fait des recherches sur google mais c'est pas un docteur. Ce gars je plains ses étudiants, il est plus nul que Sanghare il y a de ces professeurs dans ce pays je me pose des questions !!!

16.Posté par ETHIOU42 le 02/06/2014 09:15
Ne nous laissons pas dicter nos conduites par des mystificateurs et autres gourous de la foi, avec leur hyper activisme, se positionnant comme étant les vrais musulmans et le glaive d'Allah. Aussi au moindre autodafé contre l'Islam, ils sont hyper réactifs, amplifiant l'incident de telle sorte qu'ils s'en approprient la défense, qui les fait apparaître aux yeux de l'opinion publique comme les musulmans les plus jaloux de leur foi et par conséquent les plus vertueux et les mieux-à- mêmes de s'en faire les dignes porte-paroles et ses défenseurs les plus qualifiés se servant de valeurs morales et religieuses qu’ils prétendent défendre pour humilier, écraser et soumettre l’autre par de perverses intentions, transformant l'Islam en dogme d'intolérance, de haine voire sanguinaire.
Le but du musulman est d'illuminer les cœurs et les esprits, de montrer le vrai visage de l'Islam où la haine et le fanatisme sont bannis, où l'obscurantisme s'efface et où la lumière du véritable Islam jaillit. Il est temps de le rappeler avec force et de ne jamais céder aux sirènes d'un populisme religieux de bon teint, qui ne peut devenir la norme de notre vie au quotidien. Retrouvons ensemble l'envie de nous battre pour conserver une République de tolérance, laïque, sociale, dans la liberté et l'égalité, reléguant l'extrémiste religieux dans les bas-fonds de l'histoire.

15.Posté par Tullius Detritus le 02/06/2014 08:58
« Rappelons-nous que c'est à partir du moment où, dans l'espace civilisationnel de l’islam, la mosquée s'est refermée sur elle-même, et qu'on s'est mis à brûler des livres et exiler des philosophes, que les Musulmans sont plongés dans la décadence intellectuelle et politique qui a abouti à la chute de Grenade en 1492. »

Une seule question se pose : s'en sont-ils remis ? Si oui, à quelle époque ?

14.Posté par ETHIOU42 le 02/06/2014 04:31
Ne nous laissons pas dicter nos conduites par des mystificateurs et autres gourous de la foi, avec leur hyper activisme, se positionnant comme étant les vrais musulmans et le glaive d'Allah. Aussi au moindre autodafé contre l'Islam, ils sont hyper réactifs, amplifiant l'incident de telle sorte qu'ils s'en approprient la défense, qui les fait apparaître aux yeux de l'opinion publique comme les musulmans les plus jaloux de leur foi et par conséquent les plus vertueux et les mieux-à- mêmes de s'en faire les dignes porte-paroles et ses défenseurs les plus qualifiés se servant de valeurs morales et religieuses qu’ils prétendent défendre pour humilier, écraser et soumettre l’autre. Par de perverses intentions, transformant l'Islam en dogme d'intolérance, de haine voire sanguinaire.
Le but du musulman est d'illuminer les cœurs et les esprits, de montrer le vrai visage de l'Islam où la haine et le fanatisme sont bannis, où l'obscurantisme s'efface et où la lumière du véritable Islam jaillit. Il est temps de le rappeler avec force et de ne jamais céder aux sirènes d'un populisme religieux de bon teint, qui ne peut devenir la norme de notre vie au quotidien. Retrouvons ensemble l'envie de nous battre pour conserver une République laïque, sociale, dans la liberté et l'égalité, reléguant l'extrémiste religieux dans les bas-fonds de l'histoire.

13.Posté par ETHIOU42 le 02/06/2014 04:13
Ne nous laissons pas dicter nos conduites par des mystificateurs et autres gourous de la foi, avec leur hyper activisme, se positionnant comme étant les vrais musulmans et le glaive d'Allah. Aussi au moindre autodafé contre l'Islam, ils sont hyper réactifs, amplifiant l'incident de telle sorte qu'ils s'en approprient la défense, qui les fait apparaître aux yeux de l'opinion publique comme les musulmans les plus jaloux de leur foi et par conséquent les plus vertueux et les mieux-à- mêmes de s'en faire les dignes porte-paroles et ses défenseurs les plus qualifiés se servant de valeurs morales et religieuses qu’ils prétendent défendre pour humilier, écraser et soumettre l’autre. Par de perverses intentions, transformant l'Islam en dogme d'intolérance, de haine voire sanguinaire.
Le but du musulman est d'illuminer les cœurs et les esprits, de montrer le vrai visage de l'Islam où la haine et le fanatisme sont bannis, où l'obscurantisme s'efface et où la lumière du véritable Islam jaillit. Il est temps de le rappeler avec force et de ne jamais céder aux sirènes d'un populisme religieux de bon teint, qui ne peut devenir la norme de notre vie au quotidien. Retrouvons ensemble l'envie de nous battre pour conserver une République laïque, sociale, dans la liberté et l'égalité, reléguant l'extrémiste religieux dans les bas-fonds de l'histoire.

12.Posté par AMADOU DIOP AMBAD +221776812505 le 02/06/2014 02:03
Pourquoi tant d'intolérances chez ceux qui se réclament d'êtres des musulmans. Soyez tolérants et rendez le monde son Paradis et n'en faites pas un enfer. Souvenez-vous quand Dieu voulut établir sur terre un vicaire (un représentant). Rappelez-vous de la question des anges pour éviter de leur donner raison sur votre saigneur. Ne semons pas la Corruption sur terre ni ne répandons le sang sur terre. Soyons des apôtres de la Paix car l'Islam même renvoie à la Paix. Et il ne peux y avoir que si nous laissons Dieu faire Son Jugement au même moment où nous concourons aux Bonnes Œuvres. Car nous tous, nous sommes tous des êtres imparfaits et le Coran aussi est une œuvre imparfaite car c'est Dieu Lui-seul qui est Parfait. Et je ne trouve rien de mauvais en ce qu'un homme soit alphabétisé ou lettré. C'est plutôt une Très Bonne Chose qu'un être humain puisse apprendre et c'est la Raison pour laquelle le Coran est commencé par Iqra. C'est aussi tout le sens que Dieu avait voulu montrer aux anges qu'Il détienne la Connaissance Universelle et qu'Il la voulait pour les êtres humains, ses représentants sur terre. Ne verser pas dans le lots de ceux qui ont souhaité la mort de Socrate, la mort de Jésus, la mort de Mouhamad PSL, la mort de Ousman, la mort de Ali, la mort J. Bruno, la mort de Galillé même s'il n'a pas été tué, la mort de Gandhi, la mort de Abraham Lincoln, la mort de J. F. Kennedy, la mort Malcolm X, la mort Martin Lutner King, la mort de Me Babacar Sèye, la mort des Palestiniens, la mort des américains, la mort de beaucoup de gens car la liste est longue depuis la nuit des temps jusqu'à nos jours. Disons cela suffit. Et commençons à représenter dignement la Bonté en essayant de l'incarner par nos faits et gestes. Pour moi, il n'y a que Deux Religions qui s'affrontent depuis la nuit des temps : LE BIEN et LE MAL. Donc essayons de croire au Bien en essayant tout notre possible de la faire et en se défendant de la tuerie. Essayons de vivre notre religions et permettons aux autres aussi d'en faire pareille. Lakum dinékum laliyadîn. Et on pourra vivre dans un monde ou règnera quasiment la Paix partout. Et que Dieu veut que nous tendions vers cet objectif c'est-à-dire Paradis Terrestre où il y aura toutes les bonnes choses si seulement on arrive à utiliser nos intelligence et non pas notre ruse. Rappelez-vous quand Dieu avait fait regroupé les anges devant Adam et qu'Il appris à ce dernier tous les noms : "Wa alama Adama asma'a kuleha". Aujourd'hui, on a les choses les plus miraculeuses du monde pour ne citer qu'internet. Un outil que Dieu a voulu bien nous donné pour renforcer les liens avec les hommes et qui est devenu un outil de travail aussi. Paix dans les Cœurs et Paix dans les âmes.

11.Posté par makhoureudieu le 01/06/2014 20:28


10.Posté par makhoureudieu le 01/06/2014 20:27
CE NEST QUE MALHONNETETE INTELLECTUELLE QUE DE DIRE CELA...SANGARE A EU LA CHANCE DAVOIR DES CONTRIBUTIONS DE TOUTES PART IL VA CORRIGER SA COPIE ET FAIRE COMMUNICATION DANS LE MONDE ENTIER. SONT JALOUX LES UNIVERSITAIRES

9.Posté par MOUADJI le 01/06/2014 16:06
l'islam n'est pas une religion qui refuse les débats, ni les contradictions ou les différences. l'islam recommande même d'aller chercher le savoir jusqu'en chine. La meilleure façon de répondre au professeur Sakharé, c'est de lui apporter la réplique dans un débat contradictoire, et non de le menacer des feux de l'enfer, ou de le qualifier d'apostat.
le Prophète Mouhameth (PSL) ne recommande t'il pas d'écouter un contradicteur, même si c'est ton ennemi, car tu peux en tirer un savoir.
Nos illustres Cheikh, comme El Hadji Malick SY, Cheikh Ahmadou Bamba, El Hadji Omar TALL (qui a utilisé les armes par ce que contraint et sur recommandation divine), ont souvent répondu aux détracteurs de l'islam à travers des écrits. donc sachons raison gardée et prenons exemple sur eux.

8.Posté par ANGRAND Jean Luc le 01/06/2014 13:53
Le Professeur Sangkhare est il le nouveau Galilé ?

7.Posté par Merci Mr Sambe le 01/06/2014 11:16
Alhaldoulilah! Heureusement qu'il existe des hommes intelligents capables de tenir un débat intellectuel. Qu'ALLAH nous préserve du mal de l'envi eu lorsqu'il nous envie. Senegal vrai pays d'hypocrites, quand il s'agit des conneries venant des confréries, on entend personne. Combien de fois serigne Saliou a été assimilé à DIEU aux yeux de tout le monde, combien de fois avons nous entendu limamoulay PSL...Hypocrites que nous sommes, bande d'incapables ne pouvant même pas tenir un débat intellectuel. Il a fallu que Imam Dame et Drame touchent leur orgueil pour qu'ils réagissent de manière aussi nulle.ndeyssane

6.Posté par Deug la vérité le 01/06/2014 11:14
Pr Samb a parfaitement raison nos marabouts sont des ignorants. leur pouvoir est tout sauf islamique se limitant uniquement à la taille de leur turban.
Pr Sankharé l'a compris très tôt en disant dés le début que son livre là ne plaira pas à CEUX QUI VIVENT AUX DEPENDS DE L'ISLAM.


VIVE LA LUMIERE. LUX MEA LEX

5.Posté par Atypico le 01/06/2014 01:05
Le problème n'est pas la professeur ou sa thèse, c'est la bêtise, la violence et la haine de certains religieux et talibés vis à vis de quelqu'un qui ne pense pas totalement comme eux, piur autant qu'il pensent !

4.Posté par senegalensis le 31/05/2014 23:10
Voila quelqu'un qui n'a rien a envier à ces Tariq Ramadan et autres!!! Machala professeur Sambe sa xam xam selleu na!!! big up!!!

3.Posté par DINGE le 31/05/2014 22:58
VOILA UN COMMENTAIRE INTELLIGENT QUI APPORTE DU POSITIF AU DEBAT. MERCI PR ET NE LAISSEZ PAS LES INCULTES IMPOSER LEURS VUES; SINON C EST LA PORTE OUVERTE A LA DICTATURE ET LA PIRE DES DICTATURES, CELLES DES MOLLAHS.

2.Posté par Cheikh le 31/05/2014 22:52
très bonne réflexion.

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