L'Espagne va augmenter sa présence policière au large du Sénégal afin d'empêcher les départs de migrants vers les Canaries, a indiqué dimanche 22 novembre la ministre espagnole des Affaires étrangères. La visite de la ministre espagnole des Affaires étrangères Arancha Gonzalez Laya, à Dakar hier, a également été l'occasion de négocier avec les autorités le renforcement de la surveillance des côtes sénégalaises.
Depuis 2006, deux bateaux de patrouille et un hélicoptère de la Garde civile espagnole opèrent au Sénégal pour empêcher les tentatives de traversées illégales de l'Océan Pacifique. Un autre navire espagnol ainsi qu'un avion devraient être transférés rapidement dans le pays. « Nous travaillons main dans la main avec les autorités de ce pays et partageons l'inquiétude suscitée par l'existence de réseaux de traite des êtres humains qui enrichissent quelques-uns et mettent beaucoup en danger », a insisté Arancha Gonzalez Laya, informe « Infosmigrants ».
Madrid a également annoncé la reprise prochaine des expulsions des migrants sénégalais et marocains vers leur pays d'origine, gelées en raison de la crise du coronavirus. « Les équipes des deux pays y travaillent déjà. Cette mesure apportera une contribution décisive à l'arrêt des départs, comme cela s'est déjà produit en 2006 », lors de la « crise des cayucos » où 31 000 personnes étaient arrivées dans l'archipe « a assuré la ministre après sa rencontre avec le président Macky Sall. Ce dernier « nous a fait part de son intention de collaborer à ces rapatriements », a ajouté Arancha Gonzalez Laya.
Depuis 2006, deux bateaux de patrouille et un hélicoptère de la Garde civile espagnole opèrent au Sénégal pour empêcher les tentatives de traversées illégales de l'Océan Pacifique. Un autre navire espagnol ainsi qu'un avion devraient être transférés rapidement dans le pays. « Nous travaillons main dans la main avec les autorités de ce pays et partageons l'inquiétude suscitée par l'existence de réseaux de traite des êtres humains qui enrichissent quelques-uns et mettent beaucoup en danger », a insisté Arancha Gonzalez Laya, informe « Infosmigrants ».
Madrid a également annoncé la reprise prochaine des expulsions des migrants sénégalais et marocains vers leur pays d'origine, gelées en raison de la crise du coronavirus. « Les équipes des deux pays y travaillent déjà. Cette mesure apportera une contribution décisive à l'arrêt des départs, comme cela s'est déjà produit en 2006 », lors de la « crise des cayucos » où 31 000 personnes étaient arrivées dans l'archipe « a assuré la ministre après sa rencontre avec le président Macky Sall. Ce dernier « nous a fait part de son intention de collaborer à ces rapatriements », a ajouté Arancha Gonzalez Laya.
Autres articles
-
Manifestation en Guinée Bissau : Le journaliste Armando Lona arrêté, les droits de l’hommiste engagent la responsabilité de l’Etat
-
Sare Colly Salle (Vélingara/Kolda) : Le mouvement génération consciente dénonce l’absence de développement durable dans leur commune…
-
Transport public : Orange Finances Mobiles Sénégal facilite le paiement aux usagers du BRT
-
Burkina, Mali et Niger finalisent leur projet de confédération
-
Guinée: appel à la junte pour rendre le pouvoir aux civils avant la fin de l'année