" Macky ne peut pas s'offrir le luxe d'un quelconque retard."
DAKARACTU.COM - Dans l'interview accordée à nos confrères du groupe D-Media, Idrissa Seck tacle Macky Sall et ne recule pas sur ses prises de position. A la question sur la réaction de Macky à sa sortie il réaffirme : " Je remercie le Président de la République de respecter ma liberté d'opinion et d'expression sur laquelle au demeurant ni lui ni personne n'a de prise. Car je me suis donné par la grâce d'Allah les moyens de maintenir cette liberté intacte en toute circonstance."
Mais pour qui connaît son art de la rhétorique, le Maire de Thies s'empressera d'ajouter non sans ironie manifeste : " Je suis satisfait que le Président de la République me rassure sur un point. Il veut que les Sénégalais soient satisfaits de lui à la fin de son mandat. Toutes mes alertes ne visent que cela. Elles seront fragmentées et graduelles, à mesure que l'échéance approche et en fonction des résultats observés".
Rappelant les "faits d'armes" antérieurs en la matière et comme pour signifier à qui de droit qu'il va continuer à critiquer et à se faire entendre sur tous les dossiers, le Maire de Thiès, récidive : " À la Tabaski, j'avais dit que je n'avais pas noté d'avancées significatives mais que 6 mois c'était trop peu pour apprécier. Ce 25/03/2013 je dis qu'il est temps de presser le pas en direction d'un soutien franc et massif au secteur privé pour qu'il crée les emplois si vitaux à notre jeunesse et à notre pays".
Idrissa Seck comme pour appuyer là où cela fait encore mal, insiste et juge sévèrement la lenteur des réalisations de Macky Sall : " Le temps presse pour terminer les chantiers de Wade et ouvrir ceux de Macky. Le temps presse pour que dans trois mois le nouveau ministre des Inondations soulage les populations de cette catastrophe. Le temps presse pour que les centrales électriques et les réseaux de distribution sortent de terre, pour que disparaissent les délestages.
Il reste 4 ans dont 1 de campagne électorale. Même si aucune crise majeure, politique, écologique ou sociale, ne vient ralentir sa marche".
Au bout de sa réponse, le mot est lâché et Idrissa Seck semble mettre la pression sur un Président déjà acculé par les difficultés et la multiplication des fronts sociaux : " Macky ne peut pas s'offrir le luxe d'un quelconque retard." Avant d'ironiser pour donner rendez-vous à son challenger à l'heure du bilan : "J'espère que les 25 mars 2014, 2015 et 2016, sur la base de résultats salués par une écrasante majorité du peuple sénégalais, mon propos sera réduit à une seule expression : "Bravo Mr le Président! " Je pourrais même dans ce cas postuler pour la direction de sa campagne de réélection. "
Baroud d'honneur ? Défi à un Président qui semble encore chercher ses marques ? Idrissa Seck a pour de bon signifié au locataire de l'Avenue Léopold Senghor qu'il sera, sans masque ni trêve, sur son chemin. La décor est décidément bien planté pour 2017...
Mais pour qui connaît son art de la rhétorique, le Maire de Thies s'empressera d'ajouter non sans ironie manifeste : " Je suis satisfait que le Président de la République me rassure sur un point. Il veut que les Sénégalais soient satisfaits de lui à la fin de son mandat. Toutes mes alertes ne visent que cela. Elles seront fragmentées et graduelles, à mesure que l'échéance approche et en fonction des résultats observés".
Rappelant les "faits d'armes" antérieurs en la matière et comme pour signifier à qui de droit qu'il va continuer à critiquer et à se faire entendre sur tous les dossiers, le Maire de Thiès, récidive : " À la Tabaski, j'avais dit que je n'avais pas noté d'avancées significatives mais que 6 mois c'était trop peu pour apprécier. Ce 25/03/2013 je dis qu'il est temps de presser le pas en direction d'un soutien franc et massif au secteur privé pour qu'il crée les emplois si vitaux à notre jeunesse et à notre pays".
Idrissa Seck comme pour appuyer là où cela fait encore mal, insiste et juge sévèrement la lenteur des réalisations de Macky Sall : " Le temps presse pour terminer les chantiers de Wade et ouvrir ceux de Macky. Le temps presse pour que dans trois mois le nouveau ministre des Inondations soulage les populations de cette catastrophe. Le temps presse pour que les centrales électriques et les réseaux de distribution sortent de terre, pour que disparaissent les délestages.
Il reste 4 ans dont 1 de campagne électorale. Même si aucune crise majeure, politique, écologique ou sociale, ne vient ralentir sa marche".
Au bout de sa réponse, le mot est lâché et Idrissa Seck semble mettre la pression sur un Président déjà acculé par les difficultés et la multiplication des fronts sociaux : " Macky ne peut pas s'offrir le luxe d'un quelconque retard." Avant d'ironiser pour donner rendez-vous à son challenger à l'heure du bilan : "J'espère que les 25 mars 2014, 2015 et 2016, sur la base de résultats salués par une écrasante majorité du peuple sénégalais, mon propos sera réduit à une seule expression : "Bravo Mr le Président! " Je pourrais même dans ce cas postuler pour la direction de sa campagne de réélection. "
Baroud d'honneur ? Défi à un Président qui semble encore chercher ses marques ? Idrissa Seck a pour de bon signifié au locataire de l'Avenue Léopold Senghor qu'il sera, sans masque ni trêve, sur son chemin. La décor est décidément bien planté pour 2017...
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