Une prise de position qui devrait laisser des traces. Malik Obama, le demi-frère de Barack Obama, homme politique kenyan - il a fait une tentative en 2013 mais a perdu l'élection, a souhaité s’exprimer dans les colonnes du «New York Post» sur ses relations avec le président américain. Il dresse ainsi un portrait au vitriole de l’homme d’Etat mais aussi de l’homme dans son intimité. «J’aime encore mon frère, mais je n’en reviens toujours pas que quand il est venu au Kenya, il nous a dit qu’il ne pouvait pas passer trop de temps avec sa famille juste parce qu’il est le président des Etats-Unis, et qu’il doit d’abord finir son mandat avant de pouvoir se rapprocher de nous». Il ajoute, visiblement en colère : «C’est maintenant que nous avons besoin de lui, pas quand il ne sera plus à la Maison-Blanche».
Barack Obama s’était rendu au Kenya, pour la première fois depuis son élection, en juillet 2015. Malheureusement, il n’avait pu se rendre à Kogelo, la ville où son père est enterré. Beaucoup de kenyans et évidemment sa famille avaient été choqués par ce non-respect de ses ancêtres, valeur très importante en Afrique.
"Le pouvoir l’a corrompu"
Et la pilule n’est toujours pas passée un an plus tard pour Malik Obama. Pire, l’homme de 58 ans se dit très déçu, même triste de cette situation. «C’est un peu hypocrite de la part de mon frère qu’il ne puisse nous soutenir. Je suis vraiment triste que les choses aient tourné ainsi. Je suis plus âgé que lui, mais je peux dire que le pouvoir l’a corrompu». Il reproche également au président américain, mais aussi à Hillary Clinton, d’avoir tué le dirigeant Mouammar Kadhafi. A ses yeux, un de ses meilleurs amis.
Malik ne s’arrête pas là. Il poursuit évoquant les prochaines élections présidentielles américaines. Malgré son adhésion au Parti démocrate depuis de nombreuses années, Malik a décidé de voter en novembre prochain pour le parti de Lincoln, les Républicains. «J’aime Donald Trump parce qu’il parle avec le coeur. "Make America Great Again" est un grand mot d’ordre». Il termine sur ces mots : «Je souhaite le rencontrer». Une décision qui a ravi l'intéressé sur Twitter. «Waouh ! Le frère du président Obama annonce qu'il va voter pour moi. Il a été très probablement maltraité par le président, comme tout le monde». Probablement moins Barack Obama.
Barack Obama s’était rendu au Kenya, pour la première fois depuis son élection, en juillet 2015. Malheureusement, il n’avait pu se rendre à Kogelo, la ville où son père est enterré. Beaucoup de kenyans et évidemment sa famille avaient été choqués par ce non-respect de ses ancêtres, valeur très importante en Afrique.
"Le pouvoir l’a corrompu"
Et la pilule n’est toujours pas passée un an plus tard pour Malik Obama. Pire, l’homme de 58 ans se dit très déçu, même triste de cette situation. «C’est un peu hypocrite de la part de mon frère qu’il ne puisse nous soutenir. Je suis vraiment triste que les choses aient tourné ainsi. Je suis plus âgé que lui, mais je peux dire que le pouvoir l’a corrompu». Il reproche également au président américain, mais aussi à Hillary Clinton, d’avoir tué le dirigeant Mouammar Kadhafi. A ses yeux, un de ses meilleurs amis.
Malik ne s’arrête pas là. Il poursuit évoquant les prochaines élections présidentielles américaines. Malgré son adhésion au Parti démocrate depuis de nombreuses années, Malik a décidé de voter en novembre prochain pour le parti de Lincoln, les Républicains. «J’aime Donald Trump parce qu’il parle avec le coeur. "Make America Great Again" est un grand mot d’ordre». Il termine sur ces mots : «Je souhaite le rencontrer». Une décision qui a ravi l'intéressé sur Twitter. «Waouh ! Le frère du président Obama annonce qu'il va voter pour moi. Il a été très probablement maltraité par le président, comme tout le monde». Probablement moins Barack Obama.
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