Hollande écarte toute alliance avec Assad contre l'État islamique


Hollande écarte toute alliance avec Assad contre l'État islamique
Montée en puissance des djihadistes au Moyen-Orient, conflit en Ukraine, guerre à Gaza, chaos en Libye, épidémie d'Ebola: le président a fixé jeudi à l'occasion de son traditionnel discours devant les ambassadeurs français les grandes lignes de sa diplomatie. Retour sur les principales déclarations du président de la République.
Damas a proposé ses services aux Occidentaux afin d'éradiquer l'État islamique. La réponse de François Hollande est sans ambages: «Une large alliance est nécessaire mais que les choses soient claires: Bachar el-Assad ne peut pas être un partenaire de la lutte contre le terrorisme, c'est l'allié objectif des djihadistes.». Le chef de l'État a par ailleurs proposé de réunir une conférence internationale à Paris, «pour organiser la coordination de l'action internationale contre l'Etat islamique, sur les plans humanitaire, sécuritaire mais aussi militaire». Cette conférence doit se tenir rapidement, mais le chef de l'État a fixé pour préalable obligatoire la constitution d'un nouveau gouvernement irakien.
 «S'il est avéré que des soldats russes sont présents sur le sol ukrainien, ce serait intolérable et inacceptable», a déclaré François Hollande, alors des militaires russes seraient présents dans les rangs des insurgés de l'Est ukrainien. «D'un côté, la Russie doit respecter la souveraineté de l'Ukraine, cesser son soutien aux séparatistes et les amener à accepter un cessez-le-feu bilatéral.
Source : Le Figaro.fr
Jeudi 28 Août 2014




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