Henry a eu honte de cette équipe d'Arsenal

Présent à Anfield pour Liverpool-Arsenal, Thierry Henry a eu envie de quitter le stade en voyant la déroute des Gunners (4-0). Le meilleur buteur de l'histoire du club londonien a tenu des mots très durs envers son ancienne équipe.


Après une victoire miraculeuse contre Leicester (4-3) et une piteuse défaite à Stoke (1-0), Arsenal a sombré dimanche après-midi sur la pelouse de Liverpool (4-0), à l'occasion de la 3e journée de Premier League. Mais plus que le score, c'est la manière, absolument désastreuse, qui a de quoi choquer les fans des Gunners. Les hommes d'Arsène Wenger n'ont pas cadré le moindre tir (une première depuis 2014) et ont offert des boulevards aux attaquants des Reds, qui ont chacun marqué leur petit but (Firmino, Mané, Salah, Sturridge).

Présent à Anfield en tant que consultant pour Sky Sports, Thierry Henry a eu honte de son ancienne équipe. "Je voulais quitter le stade. Je ne me reconnais pas dans cette équipe,a pesté l'ancien buteur mythique des Gunners. Je m'attendais à ça. A de la stagnation. Je savais ce qui allait se passer aujourd'hui. Mais quand ça arrive, on se dit: "Non, pas encore." La manière dont Arsenal a perdu ce match est un problème. On parle d'envie, d'engagement. L'équipe que j'ai rejointe savait se battre. Mais ces gars-là ? Où est leur engagement ?".
 C'est la même chose depuis 10 ans
Dans ce "désastre" (le mot est d'Arsène Wenger), l'image marquante est l'attitude totalement dépitée d'Alexis Sanchez après le troisième but des Reds. Le Chilien, qui a exprimé son désir de quitter Arsenal cet été mais qui s'est heurté au refus de Wenger, disputait son premier match de la saison. Il est sorti tête basse à l'heure de jeu pour rejoindre le banc en se disant sans doute que la saison -la première sans Ligue des champions pour Arsenal depuis deux décennies- allait être longue.
"C'est douloureux, compatit Henry. La façon dont ils perdent ces matches, c'est toujours la même chose. (...) Tout ce qu'on a vu aujourd'hui, c'est la même chose depuis 10 ans. On parle de Sanchez, qui va rester, mais il n'a pas envie de faire partie de cette équipe. C'est pourquoi les joueurs ne renouvellent pas leurs contrats (Sanchez pourrait partir libre en 2018, ndlr). Ils voient qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Il y a un mot que j'utilise depuis longtemps: le confort. Tout le monde est dans le confort à Arsenal. Il n'y a pas la même pression que dans un grand club."
Lundi 28 Août 2017




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