Guinée-Bissau : Mme Carmelita Pires, un profil pressenti pour le poste de Premier ministre La sensibilité, la solide formation et l'expérience d'une femme pour une paix durable ?


Guinée-Bissau : Mme Carmelita Pires, un profil pressenti pour le poste de Premier ministre La sensibilité,  la solide formation et l'expérience d'une femme pour une paix durable ?


 
Dans un pays malheureusement connu par une récurrente instabilité politique, quoi de mieux que la sensibilité d'une femme, pour ramener la paix en Guinée-Bissau ? Surtout si elle est nantie d'une solide formation et d’une expérience avérée ?
Dans ce pays voisin très proche de notre chère Casamance, un profil se dessine.
La présentation hier 18 Mars, par l'actuel Premier-Ministre de transition de Guinée-Bissau, au Centre Culturel Français, d'un plaidoyer pour l'égalité des sexes et le renforcement de la participation des femmes à la vie politique active, a été pour l'Agence de presse portugaise, LUSA, l’occasion de faire de Mme Carmelita Pires, la «championne» des aspirations des femmes de son pays.
La Dame a été Ex-Ministre de la Justice et est fortement pressentie comme un bon profil pour le poste de Premier-Ministre de Guinée-Bissau. D’ailleurs son service de Presse, portant sa candidature en tant que présidente du Parti Uni Social Démocrate, l’a présentée comme un espoir grandissant pour de nombreuses femmes et jeunes pour chef du gouvernement, après les élections législatives du 13 Avril prochain.
On dit d’elle qu’est  bien connue et même chérie de la population, après passage apprécié comme Ministre de la Justice, du temps du Président Nino Vieira, surtout pour le combat mené contre les narcotrafiquants qui étaient en train de salir la réputation de ce pays voisin.
Pour rappel que la campagne électorale commence dés le 22 Mars prochain. Carmelita Pires a été admise à participer, suite à une décision rendue par le Tribunal Suprême bissau-guinéen, parmi 13 candidats aux élections présidentielles et 15 partis candidats aux législatives. Ces élections seront tenues pour  normaliser les relations internationales de la Guinée-Bissau, substituant par un gouvernement élu, les autorités de transition mises en place par les militaires après le coup de 12 Avril 2012, dont la légitimité était remise en cause au sein de nombreuses organisations internationales.
Mercredi 19 Mars 2014




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