Greenpeace invite l’Etat du Sénégal à faire la lumière sur la mort inexpliquée d’espèces marines dans ses eaux territoriales (PHOTOS)


Greenpeace invite l’Etat du Sénégal à faire la lumière sur la mort inexpliquée d’espèces marines dans ses eaux territoriales  (PHOTOS)
Greenpeace interpelle l’Etat du Sénégal pour qu'il diligente une enquête sur les causes de la mort, notée depuis quelques semaines, d’espèces animales dans ses eaux territoriales. Cela alors que d’énormes quantités de poissons ainsi que des mammifères marins et des tortues marines échouent sur les plages des différentes localités du pays. Le phénomène qui est apparu depuis le début du mois de septembre, touche toute la côte sénégalaise, de Kayar à la Casamance.
Pour l’heure, Greenpeace a documenté deux baleines (les 14 et 22 septembre respectivement à Kayar et Rufisque), deux tortues marines (le 03 octobre à Yoff) et une quantité impressionnante de poissons (durant tout le mois d’octobre dans la partie sud du pays).
«Cette situation inquiétante et inhabituelle dans les eaux sénégalaises nécessite des mesures urgentes et concertées de la part des ministères de l’Ecologie et du Développement durable, de l’Energie et des Mines, de la Pêche et des Affaires Maritimes ainsi des communautés des pêcheurs pour en identifier les causes afin de préserver les pêcheries déjà fortement affectées par la surpêche», a dit Ahmed Diamé, Chargé de Campagne Océans à Greenpeace Afrique.
Selon l’enquête menée par Greenpeace, ces observations ont coïncidé avec le démarrage des activités d’exploration pétrolifère dans le sud du pays, à la frontière sénégalo-bissau-guinéenne, par la compagnie ORYX Petroleum.
« Si à l’heure actuelle aucun lien direct entre ces événements n’est établi, il est cependant prouvé scientifiquement que certaines des technologies, notamment la méthode sismique, utilisées lors de ces recherches sont connues pour leurs impacts très nocifs sur le système d'orientation des mammifères marins», a poursuivi Diamé.
« Les puissantes ondes sismiques déstabilisent les baleines, tortues et poissons en les éloignant de leurs zones de peuplement habituels, perturbant leurs cycles de reproduction, et potentiellement entrainant la surdité et la mort le cas échéant. Une enquête doit être menée au plus vite pour établir le lien potentiel entre ces deux évènements», a conclu Diamé.
Greenpeace rappelle à l’Etat du Sénégal l’importance de la bonne santé des pêcheries qui sont sources d’emplois et de nourriture pour des millions d’individus et le convie à prendre des mesures urgentes qui s’imposent pour que toute la lumière soit faite sur cette catastrophe écologique.
Greenpeace demande aussi la création d’un réseau de réserves marines dans la Zone Economique Exclusive (ZEE) Sénégalaise comme outil de préservation et de conservation.


Greenpeace invite l’Etat du Sénégal à faire la lumière sur la mort inexpliquée d’espèces marines dans ses eaux territoriales  (PHOTOS)
Mercredi 7 Novembre 2012




1.Posté par BATIKOULEUR le 07/11/2012 16:28
boutique de decoration en ligne au senegal, pour decorer votre maison,votre hotel,
residence, des housses de couette, housses de coussin en batik,linge de maison,
linge de table, deco d'ailleurs, visité
notre site web taper sur google BATIKOULEUR

2.Posté par pffffff le 07/11/2012 17:06
Nangueen wath deh...un malheur va bientot s'abattre sur ce foutu pays...katleen seen ndeye !!!!!!

3.Posté par francky le 08/11/2012 08:36
Une vraie catastrophe écologique qui doit être éclaircie au plus vite. il y va non seulement de la santé des sénégalais mais aussi de plusieurs milliers d'emplois liés à la pêche !

4.Posté par tafa le 08/11/2012 10:32
Je crois à la théorie sur les techniques d'extraction du brut. En effet, nos pays sont tellement en retard qu'ils ne se rendent pas compte que certains procédés ont été prohibés du fait de leur nocivité. Et cela c'est de par la pratique courant qu'on s'en rend compte. Alors un pays comme le nôtre qui ne se lance dans dans une activité d'extraction que depuis quelque peu ne va qu'utiliser des techniques vétustes. Et même si ces entreprises en ont conscience elles penseront plus à leurs intérêts qu'à débourser pour faire usage de moyens moins nuisible à l'environnement.

5.Posté par Leuk le 09/11/2012 19:59
L'autre jour c'était une baleine, cette fois d'autres espèces.
Qu'est-ce qui se passe dans Nos Eaux?

Nous interpellons directement Monsieur le Ministre El Ali Haïdar, d'abord en tant qu'écologiste.

Voilà nak! Au moment des "téssanté et tamanté deum ci mbirou xalis" notre faune marine est en détresse!

Les services compétents (Elevage et Hygiène, Eaux & Forêts...) doivent redoubler de vigilence afin ces poissons n'envahissent pas le marché.

6.Posté par Gnilane le 10/11/2012 23:21
Nous attendons avec impatience les actions de notre cher ministre.
Notre président permet maintenant l'entrée au pays des véhicules de plus de 8 ans, comme exemple pour tous les autres pays africains, on peut douter!
Avec les vieux engins qui circulent déjà, la pollution s'aggrave . Les maladies respiratoires font des ravages chez les jeunes enfants et les personnes fragiles.
C'est la poubelle de la vieille Europe.
Notre cher Ali Aidar à du boulot, et visiblement il ne sait pas par quoi commencer!
Je crains que ce gouvernement n'agisse en douce et finisse de gâter le peu de richesse de ce pays!



Dans la même rubrique :