Gestion des risques chimiques : Le traitement et la gestion des installations chimiques à haut risque au menu de l’atelier sur le SGH


Gestion des risques chimiques : Le traitement et la gestion des installations chimiques à haut risque au menu de l’atelier sur le SGH
Une rencontre d’échanges et de partage sur le traitement et la gestion des installations chimiques à haut risque a regroupé des représentants de huit pays partenaires de la façade atlantique africaine pour un renforcement de capacité sur l’identification des produits chimiques utilisés et qui viennent la plupart du temps des pays de l’Union européenne et comment classifier ces produits par rapport aux dangers qu’il présentent sur la santé et l’environnement.
 
Chaque pays a été représenté par au moins deux structures en charge de la gestion des produits chimiques.  Cet atelier selon une note remise à la presse initié à la demande des pays partenaires, a été l’opportunité pour les participants « de se familiariser avec le processus de mise sur le marché des produits chimiques en Europe, le Système Général Harmonisé SGH et le règlement CLP,  l’utilisation des Fiches de Données de Sécurité (FDS) et enfin la base de données de l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques) ».
 
Le point focal national de lutte contre ces substances au Sénégal, Fagamou Sy Diop, avec une meilleure compréhension des nouveaux principes de classification des dangers des produits chimiques, il sera plus facile pour les pays partenaires d’identifier les installations à haut risque.  « On ne peut pas prétendre gérer la gestion des installations à hauts risques sans connaitre les produits et auquel degré de danger nous exposent ces produits chimiques. »
 
Pour le conseiller technique du ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Diomaye Dieng, le Sénégal est devenu un pays à haut risque, avec l’aspiration d’un développement industriel basé sur l’émergence. « Il faudra avoir des industries performantes pour que l’émergence soit une réalité, mais aussi l’utilisation de substances qui nous permettrait de les faire. Raison pour laquelle, nous ne sommes pas à l’abri de risques NRBC soit au niveau industriel mais aussi au niveau de la sécurité ». Il a donc plaidé un engagement ferme à faire face aux risques lié aux produits chimiques, même si on ne peut pas, avec le développement industriel, se passer de ces substances chimiques. 
Vendredi 29 Avril 2016
Dakar actu




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