GAMBIE : la Micega entame la destruction des stocks de mines de l'armée

En Gambie, les stocks de mines antipersonnel détenus par l'armée sont en train d'être détruits. Une opération a concerné un premier lot d'armes vendredi 24 février. Elle a été effectuée avec l'appui technique de la Micega, la mission de la Cédéao en Gambie. Le pays avait ratifié en 2002 la convention sur l'interdiction des mines antipersonnel.


Les stocks étaient conservés sur plusieurs sites de l'armée gambienne et ne constituaient donc pas un risque direct pour la population. Un premier lot gardé dans des conditions de sécurité rudimentaires selon la Cédéao a été détruit vendredi 24 février. Un autre stock le sera dès ce lundi. Selon l'organisation ouest-africaine, le pays s'achemine donc vers une destruction totale de ses mines antipersonnel.

La Gambie a ratifié la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel en 2002, convention qui interdit la production, l'utilisation et le stockage de ce type d'armes lourdes, mais autorise la conservation d'un faible nombre de mines à des fins de formation aux techniques de déminage.

Difficile donc de dire si la conservation de stocks de mines par l'ancien régime au pouvoir violait la règlementation internationale, la Cédéao ne souhaitant pas pour le moment donner le nombre exact de mines trouvées dans les locaux de l'armée gambienne.

Selon l'Observatoire des mines antipersonnel, la Gambie a déclaré en 2010 avoir en sa possession 100 mines utilisées dans le cadre de formations au déminage. Mais aussi pour servir lors d'entraînements aux techniques de combat, ce qui constituerait une violation de la règlementation internationale.
Samedi 25 Février 2017




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